On a chaud et quoi ?

Magazine Sète.fr – juillet/août 2022

Les canicules sont plus fréquentes, intenses, longues et il est essentiel de proposer des solutions pour de la fraîcheur en ville, très vulnérable aux températures élevées. Mais le maire tourne le dos à une adaptation raisonnée avec une urbanisation folle, la destruction des derniers espaces verts (Carmel, rue Marceau, place du kiosque…) et une gestion désastreuse des véhicules et du stationnement en ville. La frénésie urbaine, circulatoire et de stationnement rendent la ville invivable et dangereuse.

Pourtant il existe des solutions fondées sur la nature et le végétal (végétalisation élevée > plus de rafraîchissement/amélioration du confort thermique > réduction de climatisation) et sur l’eau, pouvoir rafraîchissant inégalé de la végétation urbaine.

Choisir des aménagements durables: parcs, arbres, toitures et façades végétalisées à imposer aux promoteurs qui font la loi sur la ville et gestion des rares eaux de pluie. Investir sur l’isolation thermique des logements et revêtements drainants sur les routes et les parvis, la désimperméabilisation des espaces collectifs, pose de structures d’ombrage. Non, ici, le maire a enlevé des arbres pour aménager le parking Stalingrad, veut enlever les tilleuls de la place du kiosque et faire entrer et garer des voitures en centre-ville. Il faudrait développer les transports en commun, des parkings extérieurs, des modes de transports doux.

On marche à l’envers d’une conception moderne et adaptée de la ville. C’est chaud!