Commercialisation ZAE Engaronne – cession de parcelles et abrogations de la délibération du 29 février 2024

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Le rapport précise que l’extension du site se situe sur des zones à enjeux modérés à fort en terme de préservation de la faune et la flore, d’habitats et de milieux humides. Dans le rapport, l’extension de Poussan et Gigean comporte un réservoir écologique inscrit dans la trame verte et bleue régionale (schéma de cohérence écologique à préserver). Les espèces identifiés se situent-elles sur ces trames vertes et bleues à préserver ? Des mesures de compensation sont prévues pour 25 hectares de milieux ouverts et semi-ouverts, + 10 hectares de zones humides. La mesure de compensation concerne 5.6 hectares, dès lors, où sont passés les 30 autres hectares à compenser ou sont-elles déjà identifiées ? sans utiliser en zones de compensation le Massif de la Gardiole ou les collines de la Moure qui sont déjà des espaces naturels ? (abstention)

Rapport développement durable

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Présentation de grands objectifs déclinés en 9 chantiers et 66 projets. Un focus sur l’avis de la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale (MRAE) sur le projet de révision du SCOT du Bassin de Thau. En comparant ces 2 documents, il apparait une déconnexion entre les objectifs affichés en termes de développement durable, de protection de l’écosystème, de défis climatiques et l’avis de cette mission au sujet du SCOT, qui planifie l’aménagement du territoire. Détails de ces incohérences flagrantes dans l’intervention vidéo.

Marché de la restauration collective avec Sodexo

Interventions de Laura Seguin et Sébastien Andral – vidéo en fin d’article

Ce marché court jusqu’à 2026 et une augmentation de 42% à la charge de la commune, sans impacter les familles. Pourquoi ne pas revoir ce dossier et considérer d’autres modes de gestion, comme une régie publique. Les villes ayant expérimenté et pérennisé ce mode en tirent de nombreux avantages : qualitatif, tarifaire et en terme de développement économique en impliquant les acteurs locaux.

Face au chaos politique, bâtir une réponse aux besoins essentiels de la population.

Tribune du magazine « Notre agglopôle » – décembre 2024/janvier 2025

Nous élus de gauche et écologistes, refusons de rester spectateurs de la situation politique inédite et alarmante de notre pays. Depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale jusqu’à la censure du gouvernement et sa démission, la France s’enfonce dans une crise démocratique et institutionnelle sans précédent. E.Macron est responsable de ce désastre, en refusant de reconnaître le verdict législatif qui a placé en tête le NFP. Ces bouleversements nationaux ont des répercussions dramatiques sur nos territoires. Nos collectivités locales, subissant des années de coupes budgétaires et de désengagement de l’État, se retrouvent encore en 1ère ligne pour répondre aux besoins des citoyens. Et elles sont prises en étau : dotations globales de fonctionnement toujours plus maigres, injonctions contradictoires à faire «plus» avec «moins».

Le quotidien de nos concitoyens en souffre directement, notamment avec des services publics de proximité asphyxiés. Ajoutons des choix locaux d’investissement de la majorité Commeinhes, déconnectés des besoins réels avec des infrastructures tape-à-l’œil : parkings souterrains pour touristes, statues aux entrées de ville. Nous avons besoin de rénovation énergétique des logements, de logements sociaux, de transports publics accessibles et gratuits, de renforcement des services publics, de soutien aux petites entreprises locales. Nous avons aussi besoin d’adapter nos villes aux futures crises climatiques et d’investir dans la transition écologique.

Nous croyons fermement que le sursaut collectif viendra des élus de proximité, des citoyens, des syndicats et associations, car ils sont les mieux placés pour connaître les véritables besoins pour notre territoire.

En 2025, notre mission sera plus que jamais de bâtir un avenir solidaire, écologique et résilient, malgré les vents contraires. Nous le ferons avec détermination et responsabilité. Nous vous souhaitons une année 2025 sereine et apaisée, en espérant que cet avenir soit bientôt une réalité partagée.

Rapport de la Chambre Régionale des Comptes

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

C’est un débat important, et même si les idées se confrontent, l’enjeu, c’est un projet de territoire…avec des problématiques de logement, de tourisme, de priorisation de financements, de mobilités…

Rapport de la Chambre Régionale des Comptes

Intervention de Laura Seguin – vidéo et rapports en fin d’article

Bon point sur la prévention risques et inondations avec une des solutions, pointée dans ce rapport : la relocalisation de logements et d’activités sur le triangle Sète, Balaruc et Frontignan. Cette densification est également pointée dans le SCOT (schéma …) comme étant une action d’avenir. Mais ce n’est pas le seul levier…pour les pistes d’avenir. Le débat s’est développé avec un focus environnemental.

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Échange entre Véronique Calueba et François Commeinhes, suite à l’intervention de 6 minutes autorisée à Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Les précisions apportées pour justifier et expliquer la présence résurgente de l’eau, malgré les moyens mis en œuvre pour empêcher cela, laissent encore dubitatifs. Les faits étant têtus, les jours suivants ce conseil municipal, ont prouvé que le problème n’est pas « normal ».

Se garer pour prendre le train, un luxe pour les habitant.es de l’agglo ?

Tribune Novembre/décembre 2024 – Magazine Notre agglopôle


Lors du conseil d’agglo du 26 septembre 2024, les tarifs des futurs parkings du Pôle d’Échange Multimodal de la gare de Sète ont été votés. Sur la partie nord, le parking est destiné prioritairement aux usagers ferroviaires du quotidien avec la création d’un abonnement spécifique pour les abonnés du TER. Bonne initiative pour les habitant.
es des communes de l’agglo, notamment ceux travaillant dans les villes
desservies par le TER.
Mais nous avons découvert avec stupeur le prix de cet abonnement :
40 € mensuels, soit 480 € par an ! L’abonnement TER Sète/Montpellier coûte déjà 60 € minimum, auxquels s’ajouteraient 40€ de stationnement ?! Pas de quoi encourager massivement à laisser sa voiture et prendre les transports en commun… C’est totalement contradictoire avec une vraie politique d’accompagnement aux mobilités douces,
et la nécessité d’agir pour réduire notre empreinte carbone face à l’urgence climatique. Le maire de Frontignan, lui, a assuré du maintien de la gratuité des parkings de la gare sur sa commune, même après la mise en route de la nouvelle gare, dans l’objectif d’inciter à
prendre le train.
Le Président de l’agglo justifie ce prix prohibitif par le coût de la location du terrain à la SNCF, qui en est propriétaire. Mais nos impôts, qui ont bien augmenté, ne suffisent donc pas ? Ils devraient justement pouvoir financer ce type de service à la population, pour accompagner la transition écologique !

Régie publique de la restauration collective à Sète

Tribune de décembre 2024

Depuis 2008, ce service est confié à une entreprise privée, Sodexo, qui fournit chaque jour les repas aux crèches, écoles, usagers du CCAS et seniors bénéficiant du portage de repas à domicile. Ce contrat arrive à échéance dans 1 an.

Une gestion publique de la restauration collective garantirait une alimentation saine, respectueuse de l’environnement et issue de l’agriculture et de la pêche locale. Malgré les efforts de sensibilisation, une entreprise privée comme Sodexo reste soumise à des impératifs de rentabilité qui limitent ses engagements en matière d’approvisionnement local et de qualité. Ces objectifs économiques s’opposent aux valeurs de service public.

En passant directement les marchés avec les fournisseurs locaux, une ville devient motrice d’un développement agricole local, durable et rémunérateur pour les agriculteurs et les pêcheurs. Ce modèle renforcerait la souveraineté alimentaire de notre ville mais aussi l’économie locale, en soutenant des emplois durables.

De nombreuses villes comme Paris, Bordeaux, Toulouse, Besançon, Montreuil, et bientôt Marseille ont également fait ce choix. C’est donc tout à fait possible pour Sète !

Nous avons 1 an devant nous pour anticiper la fin du contrat avec Sodexo et aller vers une régie publique. Nous invitons les citoyens, les parents d’élèves, les usagers du CCAS, les agriculteurs et pêcheurs, les associations environnementales, les élus de Sète et de l’agglo, à se saisir de cette question.

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Le cout de 14 M€ actuels pour ce parking, c’est ce que couteraient 2 écoles primaires. Ces 2 infrastructures sont possibles en termes de choix politiques, mais à Sète il ne s’est pas construit une seule école depuis 1982. C’est le prix d’une piscine olympique. C’est très cher pour un parking auquel il faut ajouter le cout de la place qui va surplomber le parking, avec une estimation de 6 Me, soit un projet global à 20M€. L’équivalent de 3 écoles primaires. Raisonnablement, il faut dire que ce parking, il faudra le terminer, car se dédire des entreprises impliquées coutera encore plus cher. J’étais contre ce parking, et à mon grand regret, il faudra le terminer. Alors, une solution, renoncez à la salle Brassens sur le parking de la médiathèque et évitez de densifier encore plus cet espace. Transformez la place Jules Mioch et le Plan Joseph Soulé en jardin public.

Pour terminer, je relève le ton systématique avec lequel vous vous adressez à Laura Seguin, mépris et condescendance. La suite à suivre en fin d’intervention avec la réponse qui est apportée par Myriam Raynaud, adjointe à la Condition Féminine (2ème vidéo).