Nouvel aménagement catastrophique !

Comment peut-on construire un parking pareil en pleine canicule avec le changement climatique en cours qui nous oblige à une réflexion d’adaptation pour les aménagements urbains ? Pas un arbre alors qu’on sait que des arbres sur un espace abaisse la température de 4 à 5 degrés. Du goudron comme revêtement alors qu’il existe des revêtements qui laissent passer l’eau ou d’autres qui n’absorbent pas la chaleur. Même pas de toits couverts par du photovoltaïque comme on en trouve désormais dans tous les parkings de grande surface. Non, un vulgaire parking comme on en faisait il y a 50 ans. Quelle malheureuse et ringarde illustration de l’aménagement de cette ville ! Aménagement inadapté, fait au coup par coup sans réflexion écologique pour une ville du futur vivable. Et bien sur payant !!

Quand l’aménagement urbain a des conséquences directes…

Pour bien comprendre en quoi l’épisode climatique que nous vivons est exceptionnel, voici le tableau des relevés pour la ville de Sète pour juillet.

Il faut savoir pourtant que nous sommes une ville « protégée » : nous bénéficions du confort apporté par 2 masses d’eau, la mer et l’étang, qui nous donnent probablement les températures les plus douces du département.

Or, le résultat est déjà hors normes : 29 jours avec nuit tropicale (T min >= 20°C) ! 21 jours de fortes chaleurs (Tmax >= 30°C), et 4 jours de très fortes chaleurs (Tmax >= 35°C) ! (chiffres actualisés par rapport au tableau ci-dessous).

Une température minimale (la nuit) qui se situe entre 19° et 26° (!)

Voilà pourquoi il nous faut au plus vite des arbres, des sols végétaux et pas minéraux, des piétons et des vélos mais moins de voiture, etc…

120 cyprès coupés pour construire….une piste cyclable !

communication venant abonder dans le sens de l’article publié par la Roue Libre de Thau

120 cyprès de 12 mètres abattus au cimetière Le Py à Sète

Si l’on veut du vélo (en l’occurrence du vélo de loisir), il faudrait donc sacrifier les arbres ?

Pourquoi ces décisions sont-elles prises en petit comité, à l’écart de la population et des élus d’opposition ? Pourquoi n’y a-t-il aucun réel débat sur l’abattage de 120 arbres de grande taille, pas plus que sur 600.000 € attribués sans vote pour décorer un pont ? Pourquoi, pendant ce temps-là, met-on à l’ordre du jour du conseil municipal des questions aussi essentielles que la stérilisation de 10 chats errants pour 200 €, et d’autres questions sans aucune importance ? Pourquoi le conseil municipal devient-il une chambre d’enregistrement de décisions déjà prises en petit comité ? Pourquoi débattre de questions anecdotiques et pas de problèmes et choix réellement importants (les parkings souterrains) ? Pourquoi les citoyens et riverains ne sont-ils pas consultés systématiquement ? Pourquoi ne pas annoncer ou rappeler, en conseil municipal, les actions en cours sur le périmètre de la ville, et préférer les cacher et les réaliser en catimini ? Autant de questions qui mériteraient des réponses…

On a chaud et quoi ?

Magazine Sète.fr – juillet/août 2022

Les canicules sont plus fréquentes, intenses, longues et il est essentiel de proposer des solutions pour de la fraîcheur en ville, très vulnérable aux températures élevées. Mais le maire tourne le dos à une adaptation raisonnée avec une urbanisation folle, la destruction des derniers espaces verts (Carmel, rue Marceau, place du kiosque…) et une gestion désastreuse des véhicules et du stationnement en ville. La frénésie urbaine, circulatoire et de stationnement rendent la ville invivable et dangereuse.

Pourtant il existe des solutions fondées sur la nature et le végétal (végétalisation élevée > plus de rafraîchissement/amélioration du confort thermique > réduction de climatisation) et sur l’eau, pouvoir rafraîchissant inégalé de la végétation urbaine.

Choisir des aménagements durables: parcs, arbres, toitures et façades végétalisées à imposer aux promoteurs qui font la loi sur la ville et gestion des rares eaux de pluie. Investir sur l’isolation thermique des logements et revêtements drainants sur les routes et les parvis, la désimperméabilisation des espaces collectifs, pose de structures d’ombrage. Non, ici, le maire a enlevé des arbres pour aménager le parking Stalingrad, veut enlever les tilleuls de la place du kiosque et faire entrer et garer des voitures en centre-ville. Il faudrait développer les transports en commun, des parkings extérieurs, des modes de transports doux.

On marche à l’envers d’une conception moderne et adaptée de la ville. C’est chaud!

À quoi joue le président de l’agglo avec le football club ?

Notre agglopôle magazine – Juillet-août 2022

Imbroglio au FC Sète, un vrai polar glauque! 

Il y a 10 ans le club accusait une dette de 800 000€ épongée par la mairie et retournait au niveau amateur. Grâce à l’investissement des joueurs et de la direction, le club revient en Nationale 1. Pourtant, le président de l’agglomération et son conseiller « sports » veulent la tête du directeur sportif, Mr Biton et du président, pourtant très apprécié, Mr Giambetti. Une opération de sabotage est mise en place avec l’arrêt des subventions de l’agglomération en 2021/2022 : le club perd ainsi 600 000€; la pression sur les sponsors pour diminuer leurs investissements; l’arrêt du partenariat avec Montpellier. Malgré cette opération de démobilisation, l’équipe se maintient valeureusement en N1 avec le plus petit budget de sa catégorie. Mais le conflit et les menaces ont raison du directeur sportif puis du président qui quittent le club. La direction est reprise par des hommes de paille qui apprécient peut-être le football mais qui n’ont aucune compétence administrative ou de gestion d’un club. Et miraculeusement, l’agglo décide d’accorder les subventions attendues. Quel est l’intérêt du président de l’agglo et de son conseiller aux sports dans cette histoire ? Qui est derrière tout ça ? Va-t-on voir réapparaître d’anciens dirigeants mortifiés d’avoir mis le club en faillite ce qui a provoqué leur départ ?  Qui va recruter les joueurs qui partent les uns après les autres ? Qui va gérer le club ?  Suite au prochain numéro ! Nous avons affaire à un coup politique et affairiste sur le dos du FC Sète et des amateurs de foot. C’est lamentable!

Tenir la démocratie à l’écart des citoyens.

Tribune Sète.fr – juin 2022

Le 4 juillet 2020, le maire de Sète entamait sa nouvelle mandature. Cela fait 2 ans. Depuis ce jour, 12 conseils municipaux se sont succédé, mais pas un seul n’a permis aux citoyens d’être présents.

Certes, les mesures sanitaires l’autorisent. Mais elles ne l’imposent pas. Bien d’autres villes, dans notre région, organisent déjà des conseils publics. Raison invoquée par le maire : pas de salles disponibles. Vraiment ?

Et de quoi débat-on au sein des conseils sétois ? Dans les 5 premiers mois de 2022, 2 conseils pour 50 votes, parfois anecdotiques. Grâce aux 29 délégations votées au premier jour, les décisions, non votées, nos débattues, ne cessent de s’accroître : près de 300 déjà depuis janvier, 6 fois plus que les votes ! 613 décisions en 2021, contre 163 votes, c’était déjà près de 4 fois plus.

Une décision peut concerner une subvention de 600.000 euros (mars), ou un emprunt de 3 Millions d’euros (mai), sans débat. Un vote, lui, peut concerner le « rapatriement de tableaux prêtés au musée de Tour” (sic).

D’ailleurs, pourquoi débattre ? Une question appelle souvent en guise de réponse, une moquerie ou une esquive. Et les conseillers de la majorité, comme un seul homme, approuvent en bloc tout projet, sans jamais une question ou même une abstention. Pour faire bonne mesure, programmez désormais les conseils à 17H : les conseillers d’opposition, bénévoles et travaillant, auront du mal à y assister.

A Sète, les débats, les questions, la parole des citoyens et des élus d’opposition, font-ils si peur ?

Encore un rapport de la CRC : les faits sont têtus !

Tribune Sète.fr – mai 2022

Les faits graves ont fait prendre le parti d’une même tribune libre, aussi bien pour le magazine agglo que le Sète.fr. – La seule différence, étant le nombre de caractères.

Après les HLM, la SAELIT, aujourd’hui c’est la société des parkings et d’aménagement,  la SPLBT. En plus du funérarium  et l’affaire des paillotes (le maire a fait appel de sa condamnation fin 2021).

Que dit ce rapport ?

Similitudes entre SAELIT et SPLBT sur un périmètre de compétences identiques (réalisation d’actions et opérations d’aménagement). Les 2 sociétés délégataires de Sète et l’agglo ont le même directeur général, le même directeur des ressources humaines et partagent les locaux et du personnel.

Déficience de contrôle  par Sète et l’agglo : comme pour la SAELIT, les élus de Sète majoritaires  dans le Conseil d’Administration de la SPBLT, ne tiennent pas leur rôle de garants de l’usage des fonds publics.

Depuis 2016, pour ces sociétés, le conseil d’administration se réunit en moyenne 3 fois par an.

Un éventuel détournement des procédures car «  la SPBLT [n’a pas concrétisé] l’adoption d’un dispositif de prévention des conflits d’intérêts. […] la diversité des candidatures et l’égalité de traitements des entreprises doit être mieux assurée ». Elle peut aussi se passer des procédures de mise en concurrence…

Le risque financier des opérations est porté uniquement par la ville et l’agglo, c’est-à-dire nos impôts !

Pour ce rapport, si nécessaire, comme pour la SAELIT, nous interpellerons Mr Le Préfet et Mr le Procureur sur les dérives constatées par les magistrats.

Consultable sur le site CRC Occitanie ou transmis sur demande

Encore un rapport de la Chambre Régionale
des Comptes : les faits sont têtus

Tribune Notre Magazine agglo – mai/juin 2022

Après les rapports accablants de la  Chambre Régionale des Comptes sur la gestion des HLM,  sur la SAELIT, aujourd’hui c’est la société des parkings et d’aménagement,  la SPLBT. Sans oublier le centre funéraire  et l’affaire des paillotes pour laquelle le maire a fait appel de sa condamnation marquant la fin d’année 2021.

Alors que dit ce rapport ?

Confusion avec la SAELIT dans la réalisation d’actions ou d’opérations d’aménagement sur un périmètre de compétences identiques. Les 2 sociétés délégataires de Sète et l’agglo ont le même directeur général et directeur des ressources humaines et partagent les même locaux et du personnel.

Une déficience de contrôle  par Sète et l’agglo, car comme pour la SAELIT, les élus de Sète, majoritaires  dans le Conseil d’Administration de la SPBLT, ne tiennent pas leur rôle de garants de l’usage des fonds publics.

Pour la SAELIT, le conseil d’administration s’est réuni 2 fois en 2016 et 2017, 5 fois en 2018 et 3 fois en 2019. La CRC, souligne « le nombre de réunion a également été abaissé de quatre  à deux par an […] Le conseil d’administration n’a été par la suite réuni que trois fois par an » 

Un éventuel détournement des procédures car «  la SPBLT n’a pas concrétisé une réflexion ayant permis l’adoption d’un dispositif de prévention des conflits d’intérêts. En matière de commande publique la diversité des candidatures et l’égalité de traitements des entreprises doit être mieux assurée »  et note la possibilité de ne pas recourir aux procédures de mise en concurrence.

La CRC note que  le risque financier des opérations est porté uniquement par les institutions publiques de la ville et de l’agglo, c’est-à-dire nos impôts !

Nous allons étudier très précisément ce rapport, et si nécessaire, comme pour la SAELIT, nous interpellerons Mr Le Préfet et Mr le Procureur sur les dérives constatées par les magistrats.

Rapport en ligne sur site de la CRC Occitanie : Société publique locale du bassin de Thau (Hérault) | Cour des comptes (ccomptes.fr)