Rapport annuel du prix et de la qualité du service public de prévention et gestion des déchets – Année 2024 –

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Ce rapport est compliqué face à la multitude des modes gestion, par ville, par type de déchets, types de bacs etc…même si la compétence est à l’agglo, on constate que chaque commune est décisionnaire. Globalement, on voit qu’il n’y a pas vraiment d’évolution de tri chez l’habitant, et qu’il est nécessaire de reprendre une action pédagogique explicative. 1259 tonnes qui sont incinérées et 78 tonnes enfouies, c’est un refus de tri et c’est un chiffre conséquent. Concernant le compostage, les taux d’équipements sont assez faibles, nous sommes à 25 % à Marseillan, 28 % à Vic la Gardiole, il y a peut-être des choses à faire, ici aussi. Ce qui m’a beaucoup étonnée, c’est les objectifs de la loi qui sont évoqués dans le rapport, puisque les déchets ménagers assimilés par habitant sont au-dessus de la moyenne nationale. Avec une réduction du tri de compost à réduire de 16 % en 2031 et une valorisation qui est de 38% en 2024, qui elle doit atteindre 55 % en 2025, ces chiffres me semblent curieux, car c’est intenable pour la collectivité. Donc, il faut tout faire pour réduire nos déchets et espérer qu’on y arrive. Ce qui m’a amenée à une réflexion : il faut réduire, trier,  et en même temps on a construit une nouvelle UVE, qui coute cher et qu’il faudra rentabiliser en remplissant le four, et pour remplir le four il faut des déchets. Nous sommes dans 2 injonctions : remplir le four parce-que c’est un effort de la collectivité ET diminuer drastiquement nos déchets par le tri, par le compost etc.