Intervention de Laura Seguin en préambule de séance
A Sète, la proportion de résidences secondaires (21,9 %) est devenue trop importante. Il s’agit d’être en cohérence vis-à-vis de la population d’un territoire où la part excessive de la résidence secondaire contribue lourdement à empêcher des gens d’y vivre avec leur famille. Avoir une résidence secondaire c’est un bien agréable, avoir un logement, c’est un nécessaire vital. Le droit d’avoir un logement passe avant celui d’en avoir deux.
Malgré un cadre fiscal moins favorable, la location de courte durée restera plus lucrative que la location longue durée dans les zones touristiques, c’est pourquoi il faut mettre en place d’autres mesures et profiter de tous les nouveaux outils que donnent cette loi qui vient d’être votée :
– Modification du PLU : on doit se saisir de cette possibilité nouvelle : imposons 100% de résidences principales dans le quartier de l’Entrée Est, pour être certains que ces logements seront vraiment utiles aux populations locales
–Ce n’est pas que sur les futurs quartiers de logement qu’on peut agir : aussi sur les logements actuels. La ville a la possibilité d’accepter ou de refuser la transformation d’un logement en meublé de tourisme. Il faut qu’elle refuse ces demandes lorsque la part de location touristique est trop importante dans certains quartiers. Et ainsi instaurer des quotas par quartier.
Je souhaiterais également souligner le problème des boites à clef dans la ville :
Elles permettent d’augmenter le rendement des locations, les rotations, puisque le propriétaire n’a même pas à se déplacer, on est vraiment dans un business…
Certains sont illégales : il est interdit de déposer, attacher, fixer des boites à clé sur le mobilier urbain, pourtant nous en voyons dans la ville. Vous devez demander aux propriétaires de se mettre en conformité avec la réglementation. La ville de Marseille le fait, elle recouvre les boite d’un autocollant qui informe d’un délai pour les retirer, passé ce délai elles sont enlevées par les services de la mairie. Il faut faire de même à Sète !