Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
La contribution par élève des écoles privées de Sète passe de 695 à 748 €. Elle couvre des dépenses de fonctionnement (entretien locaux, chauffage, produits d’entretien, fluides, assurances, frais de personnels etc…). Nous nous abstiendrons.
Intervention de Sébastien Andral -vidéo en fin d’article
La multiplication des financements des écoles privées, avec des enseignants payés par l’état, comme les professionnels de santé libéraux payés par la CPAM, interroge. Il faudrait nous expliquer en quoi le privé est réellement privé quand il est à ce point financé par de l’argent public.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
L’empressement à voter un budget est assez incompréhensible. Il suffit d’avoir des conventions de prolongation avec les partenaires, ainsi la gestion de la ville n’est pas gelée, les sétois ne sont pas en péril et cela permet d’attendre le fléchage national des dotations pour prendre les meilleures décisions, car les montants annoncés ne peuvent pas être corrélés à ce qui est encore inconnu. Vous citez des montants de DGF qui ne sont pas encore validés par le budget national. Concernant le développement économique et le contrat de ville plus particulièrement, il est à noter que nous avons un taux de chômage de plus de 40% et la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
la situation économique critique a pour conséquence de contraindre le Département ou la Région à retarder le vote de leurs budgets et ce n’est pas une posture politique. Par ailleurs, nous ne sommes pas obligés de voter le budget en décembre. Les investissements prévus sont aussi des co-financements avec d’autres strates de collectivités territoriales qui n’ont pas encore voté leurs budgets. La prudence est de mise, car s’engager sans être sûr d’avoir les montants de ces co-financements n’est pas raisonnable.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Par contrat de concession d’aménagement, approuvé le 30 novembre 2017, Sète agglopôle Méditerranée a confié, pour une durée prévisionnelle de 17 ans, au groupement solidaire GGL AMENAGEMENT/ ARRAC / SA ELIT, l’opération relative à la zone d’aménagement concertée de l’entrée Est Rive Nord, à Sète. Nous nous étions inquiétés à l’époque de projets confiés à des sociétés privées.
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
L’avenant n°3 à ce traité de concession fixe les modalités d’échelonnement pour le versement de cette participation financière de Sète agglopôle Méditerranée selon un échéancier prévisionnel. Il est nécessaire au paiement des participations annuelles. Pour autant, cet avenant sera corrigé début 2025 dès approbation du dossier de réalisation de la ZAC. Les 19,5 M€ aujourd’hui affichés RESTENT toujours d’actualité… Pourquoi voter en novembre 2024 un avenant qui sera confirmé en 2025 ? sans modifier dès à présent les montants alloués ?
Demande de précisions de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Sur cette question, lors du Conseil d’agglo du 15 juin 2023, des éclaircissements avaient été demandés par les élus. La réponse apportée est à visionner ci-dessous
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
C’est un débat important, et même si les idées se confrontent, l’enjeu, c’est un projet de territoire…avec des problématiques de logement, de tourisme, de priorisation de financements, de mobilités…
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
La sécurité est une prérogative des communes et de l’Etat – payer une société privée pour ça ? cette enveloppe sert à favoriser le lien social…200 000€ pour une expérimentation d’un an au lieu de budgétiser de la police municipale ou renforcer les services publics de proximité. Pour cette somme, c’est une ronde par semaine…par des agents non assermentés. S’il survenait un problème de sécurité grave (narcotrafiquants ou rixes par exemple) on appelle la police ! C’est une milice de bailleurs qui aura aussi une fonction de maintien des lieux (éclairage, espaces verts…), alors qu’il y a déjà des animateurs, des agents qui ont cette fonction. A Montpellier, ce dispositif n’a pas donné de résultats notables, même si les riverains les voient tourner d’un bon œil. Et je répète, ce dispositif est prévu avec une ronde par semaine !
Intervention de Sébastien Andral – vidéo en fin de séance
La taxe d’habitation a été supprimée et cela a des conséquences sur la fiscalité locale. Aujourd’hui, on parle de 3000 milliards € de dettes en France, pour des raisons diverses, mais cela a AUSSI des conséquences sur les collectivités locales. Enfin, on ne parle chez nous que de tourisme pour justifier le développement économique. Il n’ y plus d’industries et c’est un grave problème, car le tourisme, le service tertiaire ne font pas une économie pérenne.