Un budget toujours pas à la hauteur des enjeux.

Conseil d’agglo du 6 avril 2023 – Intervention de Véronique Calueba

Un budget qui utilise comme levier l’augmentation des taux et des bases, sans orientations d’accompagnement des populations du territoire dans leur quotidien (transports, eau…) – L’effort demandé à nos concitoyens en terme de sobriété est paradoxal quand la collectivité, elle, continue à investir dans des projets qui alourdissent encore le budget de fonctionnement déjà à + de 40 % du budget global. Il vaut mieux reporter ces projets et s’axer sur un accompagnement plus social en cette période inflationniste.

Lettre ouverte à l’ensemble des élus des communes de SaM

L’augmentation des taxes qui doit être votée le 6 avril en conseil d’agglo ne doit pas l’être

Lettre ouverte aux Elus-es Communautaires,

Chères et chers collègues,

La situation économique est alarmante pour une très grande partie des habitants et habitantes de notre territoire.

Tous les jours, dans mes différentes activités je rencontre des hommes et des femmes à la limite de basculer dans le mal vivre voire la précarité.

C’est la raison pour laquelle je me permets de solliciter de votre part de de ne pas voter ou de persuader vos représentants au Conseil communautaire de ne pas voter l’augmentation de la Taxe Foncière.

L’heure est à la sobriété.

En pleine récession, dans le contexte d’une crise majeure avec une inflation galopante notamment sur les énergies et sur l’alimentation c’est une hausse de 2,33% (2022) à 4,10% de la Taxe Foncière sur les résidences principales qui pourrait être votée au prochain Conseil Communautaire. A cette hausse il faut également ajouter l’évolution forfaitaire des bases fiscales estimée à 7,1% en 2023. Au bas mot une augmentation moyenne de 200 euros !

L’heure est aux arbitrages responsables.

Reporter à des temps meilleurs les dépenses dispendieuses, les dépenses non prioritaires ou dont la pertinence peut interroger serait un gage de responsabilité politique.  

François Commeinhes oppose systématiquement une ambition du territoire, son ambition du territoire !

Donnons pour notre part et par notre vote, la priorité à notre ambition pour chaque habitant et habitante du territoire.

Ne pas augmenter leurs charges fixes, déjà suffisamment importantes, est un acte politique majeur, et un signal de responsabilité.

Vous êtes déjà nombreux à donner la priorité à vos administrés et à ne pas vouloir voter au prochain Conseil Communautaire cette augmentation de la taxe foncière.

L’agglopôle doit se recentrer sur ces compétences obligatoires et amorcer des restrictions budgétaires afin de ne pas peser inutilement sur les budgets des administrés du territoire.

Ne cédez pas aux sirènes de l’investissement au seul service de l’attractivité du territoire, résistez aux pressions éventuelles sur la programmation de vos équipements locaux, ils se feront dans tous les cas

Au prochain Conseil Communautaire, ensemble, ne votons pas cette augmentation de la taxe foncière !

L’état finance, la ville dépense : mais pour qui ?

Tribune du Sète.fr – mars 2023

En 2018, 234 villes moyennes, dont Sète, se voyaient allouées 6 Milliards € : 748 € par habitant en moyenne ! C’était le plan “Action cœur de ville 1”. En 2021, le plan “Sobriété Foncière” renforça ces aides. Chaque sétois, même bébé, aura virtuellement reçu de l’État des centaines d’€, avec des objectifs précis (voir documents officiels) : amélioration des conditions de vie, retour des salariés en centre-ville, réhabilitation de logements, projets écologiques…Où est passé l’argent ? Dans la rénovation de la Mairie ? Dans la construction de parkings souterrains ? En 2023, pour “Action cœur de ville 2”, 5 Milliards d’€ vont être de nouveau attribués. Objectif : “Embellir les entrées de villes”. Cette fois, où va passer l’argent de l’État, alloué aux sétois ? Dans la tour de 49 m qui ornera l’entrée EST ? Dans les barres d’immeubles de 7 étages ? Dans la décoration du pont du conservatoire à 600.000 € ? Va-t-on enfin voir de nouveaux espaces verts ? Des pistes cyclables en ville ? Des équipements pour les plus démunis ? Pour ceux qui se sentent en insécurité ? Ou plutôt du clinquant, du béton, la construction d’un énième parking payant en lieu et place des stationnements gratuits (Mas Coulet) ? Ces subventions exceptionnelles doivent aussi profiter aux citoyens les plus défavorisés. Si l’état est assez peu regardant sur ses subsides, les sétois doivent veiller sur leurs usages : partage, solidarité, qualité de vie, écologie.

Hausse des impôts : F. Commeinhes ne tient (toujours) pas ses promesses

Tribune Magazine Notre agglopôle – mars 2023

Le contexte national et international impacte le pouvoir d’achat de tous nos concitoyens. Les grandes entreprises font des super profits mais le gouvernement, soutenu par le président de l’agglomération, ne veut pas les taxer. Alors, quand les dépenses augmentent et que les dotations baissent, le président de l’agglomération et une partie de sa majorité actionnent le levier fiscal. C’est une augmentation de 4,1% du taux de la taxe foncière que vont subir les propriétaires, cumulée à une augmentation des bases de cet impôt de 7% décidée par l’état, soit une augmentation médiane de 200 euros !

Notre agglomération battait déjà encore des records de hauteur des impôts et ça continue. Tout logement dans le parc privé a un propriétaire qui va voir monter son impôt. Cette augmentation sera obligatoirement répercutée sur les locataires. Ou amènera les propriétaires à basculer dans la location saisonnière et asphyxier encore plus le marché locatif déjà en tension. Ces augmentations cumulées à l’augmentation du prix de l’eau gérée par le privé qui engrange les bénéfices, à l’inflation sur les produits de base, à la hausse de l’énergie accentuent la difficulté de vie des ménages. A l’exception des élus de Mèze, des élus du groupe divers droite et des élus de gauche d’Ensemble pour Sète, aucun autre élu communautaire ne s’est élevé publiquement contre cette hausse des impôts dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

La présentation du budget a donné droit à une présentation de projets non indispensables alors que les décisions relatives aux grandes politiques publiques pour anticiper les changements climatiques et sociaux à venir par exemple la gratuité du transport collectif, le retour en régie de l’eau potable, une projection de développement du logement social, ces prospectives ne sont pas mises en débat ni en assemblée communautaire, ni en consultation citoyenne.

En pleine crise économique, le président de l’agglo veut investir 2 millions d’€ pour des statues….

Communiqué de Véronique Calueba

La culture est fondamentale quand elle permet l’émancipation de tous. Aujourd’hui notre président nous propose de fêter les 20 ans de l’agglo en dotant chaque commune d’une statue réalisée (je suppose) par un artiste local, projet estimé à 2 millions d’euros.

L’idée est sympa mais interroge. L’agglo actuelle, celle qui réunit l’ancienne Thau Agglo du sud et la CCNBT du nord du bassin de Thau date de 2017. Pas de 20 ans. Dans le même temps, l’agglomération nous annonce une hausse de la taxe foncière de 4,1% cumulée à une hausse de 7% des bases soit 10% de hausses pour les propriétaires. Le premier opérateur culturel de l’agglomération qui irrigue TOUT le territoire c’est le Théâtre Molière qui a vu sa subvention baisser de 45 000€ ce qui va diminuer les représentations et plus particulièrement, celles décentralisées dans les petites communes. Est-ce bien le moment d’envisager un projet de statues à 2 millions d’euros ? Ne devrait-on pas renforcer les structures existantes qui irriguent de toutes formes de cultures notre territoire ? Et différer ce projet jusqu’à ce que l’inflation, les prix de l’énergie et toutes les hausses qui impactent autant les familles que la collectivité se soient régulés ?

On s’interroge ! Et il n’y a pas eu de débat sur le sujet au dernier conseil d’agglo, c’est encore une fois le fait du prince ! Donc on ne connaît pas la position des maires des 13 autres communes, parlons en ensemble !

De l’utilisation des deniers publics – frais de représentation et montants alloués au dispositif national « Action cœur de Ville »

Courrier de Laurent Hercé au Maire de Sète

Objet : demande de justification de dépenses financées par les contribuables

Monsieur le Maire,

J’ai l’honneur de vous adresser une demande concernant deux aspects des dépenses de notre cité.

En effet, le contexte financier est particulièrement tendu pour les français et les citoyens sétois. La crise économique, l’inflation, le renchérissement de l’énergie… pèsent sur chaque citoyen, et sur les collectivités. D’ailleurs, une augmentation conséquente de la taxe foncière sur Sète et l’agglomération est annoncée. Dans ce contexte, il sera utile, pour tous, de privilégier la sobriété, la clarté et la transparence. Des questions vont se poser, auxquelles on peut facilement répondre, en faisant preuve d’exemplarité.

Deux demandes de chiffrages donc.

D’une part, concernant les frais de représentation qui vous sont alloués. La commune provisionne chaque mois, une somme de 1000 € – soit 12 000 € par an – pour ces frais, votée par votre majorité en 2020. Nous n’avons pas connaissance de l’utilisation détaillée qui en est faite, or, partout, les citoyens deviennent soucieux de ces usages.

Puis, le 8 février 2023, le Conseil d’Etat a donné raison à un journaliste qui demandait à connaître le détail des notes de frais de la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Le Conseil d’Etat confirme ainsi la décision du Tribunal Administratif sur cette affaire, en 2021.

La loi confirme ainsi que chaque citoyen est en droit de connaître le détail des frais de représentation des élus.

C’est pourquoi, pour couper court à toute polémique, et exercer ce droit désormais entériné, je demande à ce que vous puissiez publier, pour l’année écoulée, et les futures, le détail de vos frais de représentation. Je précise d’ailleurs que je ne préjuge pas du tout d’un usage inapproprié.

Il sera au contraire exemplaire de démontrer soit la non utilisation, soit la bonne utilisation.

Je salue au passage certains Maires de notre agglomération, tel Josian Ribes de Monbazin, qui affirme n’avoir pas rédigé une note de frais depuis 3 ans.

La seconde demande concerne les subventions de l’état, pour le plan “Action Cœur de Ville (ACV)”.

Décidé en 2018, ce plan a alloué selon les chiffres du gouvernement, environ 6 Milliards d’euros à 234 villes moyennes françaises (c’est à dire à peu près toutes). Sète est l’une d’entre elles. Selon les médias, et par un simple calcul, cela représente en moyenne 750€ par habitant des villes concernées. Soit une estimation de 33 Millions d’euros pour Sète. Ces chiffres sont-ils exacts ? Pouvez-vous préciser, pour l’ensemble des citoyennes et citoyens, le montant exact alloué ainsi que la ventilation qui a été faite de ces subventions d’état ?

Aujourd’hui, le gouvernement s’apprête à distribuer de nouveau 5 Milliards d’euros pour une seconde phase “Action Cœur de Ville”, plus précisément destinée à la ré-urbanisation des entrées de ville.

Il est donc important de faire le bilan du premier train de dépense pour notre ville. Je crois savoir que ces subventions d’état ont été attribuées en priorité aux constructions de parkings souterrains, à la rénovation de la Mairie, à la piétonisation rue Alsace Lorraine, à la réfection du Parc Simone Veil, au réaménagement de la promenade JB Marty…

Pouvez-vous le confirmer, et dans quelle mesure ? Pouvez-préciser et flécher financièrement les montants alloués à l’offre attractive de l’habitat en centre-ville et la requalification des logements anciens dégradés ? Certains projets à but social ou destinés à lutter contre la précarité ont-ils été privilégiés, si oui, lesquels précisément ?

Je vous remercie par avance des réponses que vous ne manquerez pas de donner à nos citoyennes et citoyens, sur ce bon usage de nos fonds publics, état ou impôts locaux.

Soyez assuré Monsieur le Maire de mon respect dans le cadre de vos fonctions, et recevez comme il se doit mes salutations républicaines.

A l’agglo, la prochaine taxe foncière ne doit pas être votée. Appel aux maires du territoire

Communiqué de presse de Véronique Calueba

L’inflation et le coût de l’énergie impactent les collectivités, l’état n’augmente pas les dotations et se refuse de taxer les super profits qui ne participent donc pas à l’effort de solidarité.

Pour trouver un équilibre budgétaire, l’effort est demandé aux particuliers par la mise en œuvre du levier fiscal. L’Etat augmente les bases de 7% et le président de la SAM augmente la taxe sur le foncier bâti de 4,1%.

Tous les propriétaires de notre territoire vont voir leur taxe foncière augmenter de 10%. Ce sont surtout les habitants des petites villes et villages de l’agglomération où le parc locatif est moins important qui vont être le plus impactés.

Pour une villa de 110 m2 c’est plus de 200€ de hausse annoncée. Si on y ajoute l’augmentation de l’eau potable qui prend 10cts de plus le m3 à Frontignan, et qui atteint les 5,98€ par m3 pour l’eau + l’assainissement + l’abonnement à Sète, l’augmentation de l’essence, de l’alimentation etc., cette augmentation de la taxe foncière est malvenue.

Sur la ville centre (Sète), elle va favoriser la location saisonnière plus rentable pour les propriétaires aux dépens des familles qui ne trouvent plus de locations. On nous annonce une augmentation sans définir de grandes orientations au service de la population dans la politique de l’agglomération : rien sur la gratuité des transports, rien sur le retour en régie de l’eau, rien sur l’effort de construction de logements sociaux. Des investissements présentés pas forcément nécessaires aux yeux des habitants. Mettre deux millions d’euros pour orner d’une statue chaque entrée de communes pour les 20 ans de l’agglo (celle du sud mais pas la nouvelle agglo, non?) c’est une idée sympa mais vu la conjoncture est-elle bien raisonnable ? C’est aux maires et à leurs représentants au conseil communautaire de voter ou pas lors du prochain conseil d’agglo cette augmentation. Je les appelle à ne pas voter cette augmentation de la taxe foncière pour ne pas pénaliser leurs concitoyens et à demander une nouvelle présentation du budget de l’agglomération pour 2023.

Après le Covid et la guerre en Ukraine, un coup de bambou local, avec une augmentation délirante des taxes sur tout le territoire

Débat d’Orientation Budgétaire – augmentation de la fiscalité, indécente, au regard des difficultés éprouvées par les administrés, en terme de logement, de travail, d’accès aux services…ce budget ne correspond pas aux attentes du territoire ni aux besoins vitaux de nos concitoyens

Intervention de Véronique Calueba

Augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour l’ensemble des communes du Bassin de Thau

Communication de Philippe Carabasse.

Jeudi 16 Février 2022, dans le cadre du Débat d’Orientation Budgétaire, l’agglopôle, sous la présidence de François Commeinhnes, opte pour une augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour l’ensemble des communes du Bassin de Thau.

En pleine récession, dans le contexte d’une crise majeure avec une inflation galopante notamment sur les énergies, c’est une hausse de 2,33% (2022) à 4,10% de la Taxe Foncière sur les résidences principales. A cette hausse il faut également ajouter l’évolution forfaitaire des bases fiscales estimée à 7,1% en 2023. Au bas mot une augmentation médiane de 200 euros !

A l’exception des élus de Mèze, des élus du groupe divers droite et des élus du groupe minoritaire de Sète, aucune objection ou interrogation sur la pertinence de cette hausse n’a été émise par les autres élus communautaires dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

Les arguments présentés par François Commeinhes s’appuient sur les ressorts habituels, à savoir les prévisions alarmistes inévitables de coupes sombres dans les domaines éducatifs, culturels, sportifs. Mais qu’en est-il des dépenses dispendieuses, ou dont la pertinence peut interroger ?

Aux différentes interventions a été opposée systématiquement l’ambition du territoire ! Pour ma part je préfère donner la priorité à l’ambition pour les habitants du territoire. Ne pas augmenter leurs charges fixes déjà suffisamment importantes est, me semble-t-il, un acte politique majeur et un signal de responsabilité. L’agglopôle doit se recentrer sur ces compétences obligatoires et amorcer les restrictions budgétaires afin de ne pas peser inutilement sur les budgets des administrés du territoire.

J’appelle chaque habitant-e, chaque citoyen-ne, chaque contribuable à interpeller dans chaque commune de notre territoire, leurs maires et représentants au sein du conseil communautaire afin de les convaincre de ne pas voter cette augmentation des taux de la fiscalité locale au prochain conseil communautaire prévu le 6 avril 2023.