À quoi joue le président de l’agglo avec le football club ?

Notre agglopôle magazine – Juillet-août 2022

Imbroglio au FC Sète, un vrai polar glauque! 

Il y a 10 ans le club accusait une dette de 800 000€ épongée par la mairie et retournait au niveau amateur. Grâce à l’investissement des joueurs et de la direction, le club revient en Nationale 1. Pourtant, le président de l’agglomération et son conseiller « sports » veulent la tête du directeur sportif, Mr Biton et du président, pourtant très apprécié, Mr Giambetti. Une opération de sabotage est mise en place avec l’arrêt des subventions de l’agglomération en 2021/2022 : le club perd ainsi 600 000€; la pression sur les sponsors pour diminuer leurs investissements; l’arrêt du partenariat avec Montpellier. Malgré cette opération de démobilisation, l’équipe se maintient valeureusement en N1 avec le plus petit budget de sa catégorie. Mais le conflit et les menaces ont raison du directeur sportif puis du président qui quittent le club. La direction est reprise par des hommes de paille qui apprécient peut-être le football mais qui n’ont aucune compétence administrative ou de gestion d’un club. Et miraculeusement, l’agglo décide d’accorder les subventions attendues. Quel est l’intérêt du président de l’agglo et de son conseiller aux sports dans cette histoire ? Qui est derrière tout ça ? Va-t-on voir réapparaître d’anciens dirigeants mortifiés d’avoir mis le club en faillite ce qui a provoqué leur départ ?  Qui va recruter les joueurs qui partent les uns après les autres ? Qui va gérer le club ?  Suite au prochain numéro ! Nous avons affaire à un coup politique et affairiste sur le dos du FC Sète et des amateurs de foot. C’est lamentable!

Tenir la démocratie à l’écart des citoyens.

Tribune Sète.fr – juin 2022

Le 4 juillet 2020, le maire de Sète entamait sa nouvelle mandature. Cela fait 2 ans. Depuis ce jour, 12 conseils municipaux se sont succédé, mais pas un seul n’a permis aux citoyens d’être présents.

Certes, les mesures sanitaires l’autorisent. Mais elles ne l’imposent pas. Bien d’autres villes, dans notre région, organisent déjà des conseils publics. Raison invoquée par le maire : pas de salles disponibles. Vraiment ?

Et de quoi débat-on au sein des conseils sétois ? Dans les 5 premiers mois de 2022, 2 conseils pour 50 votes, parfois anecdotiques. Grâce aux 29 délégations votées au premier jour, les décisions, non votées, nos débattues, ne cessent de s’accroître : près de 300 déjà depuis janvier, 6 fois plus que les votes ! 613 décisions en 2021, contre 163 votes, c’était déjà près de 4 fois plus.

Une décision peut concerner une subvention de 600.000 euros (mars), ou un emprunt de 3 Millions d’euros (mai), sans débat. Un vote, lui, peut concerner le « rapatriement de tableaux prêtés au musée de Tour” (sic).

D’ailleurs, pourquoi débattre ? Une question appelle souvent en guise de réponse, une moquerie ou une esquive. Et les conseillers de la majorité, comme un seul homme, approuvent en bloc tout projet, sans jamais une question ou même une abstention. Pour faire bonne mesure, programmez désormais les conseils à 17H : les conseillers d’opposition, bénévoles et travaillant, auront du mal à y assister.

A Sète, les débats, les questions, la parole des citoyens et des élus d’opposition, font-ils si peur ?