Intervention de Véronique Calueba, sur les 20 000€ annuels pour des sondages jusqu’à 2026, sur le puits d’eau potable au sein de l’école Renaissance et sur la cession du même bien, 2 fois, à des syndics différents.
Sécheresse : le bassin de Thau pour la 1ère fois en seuil de « crise », une communication pas à la hauteur de l’enjeu
Courrier de Véronique Calueba et Laura Seguin au président de l’agglo et au vice-président Délégué au grand et petit cycle de l’eau, eaux pluviales urbaines, assainissement des eaux usées, eau potable, activités de pêches et de conchyliculture et Président du Syndicat Mixte du Bassin de Thau -SMBT
La mairie lave plus vert, c’est sûr.
Tribune du Sète.fr de juillet et aout 2023
Depuis quelque temps, Sète s’est drapée de vert. Sur les affiches.
Le dernier conseil municipal affichait 7 délibérations estampillées “Transition Écologique”.
Soyez-en sûr, l’écologie c’est pour demain. Ou le lendemain. Ou le sur-sur-surlendemain. Lorsqu’on crée le parking Vossloh en juillet 2022, c’est pour remplacer le stationnement quai de Bosc par une piste cyclable. C’est sûr. Mais le parking est opérationnel en 3 semaines, et le quai n’a pas bougé 1 an plus tard. On construit le pont du conservatoire, et ses coûteux miroirs, dans un quartier “Ecolo”. C’est sûr. Sauf que le pont est là et n’intègre aucune piste. Les parkings souterrains Victor Hugo et Aristide Briand ? C’est pour supprimer 1500 places en surface et créer de multiples cheminements doux. C’est sûr ! Les parkings sont là, le stationnement est plus cher, et le reste est à l’étude. Sûr sûr sûr.
Justement, on a créé une piste mais il fallait couper 120 cyprès de 15 m du cimetière. Ils étaient “malades”. Sûr sûr sûr. “Mais on en a replanté autant de petits”. Ouf. Alors, si l’on fait le compte : des grands arbres coupés à foison, c’est sûr. Remplacés par des arbrisseaux : c’est sûr. Des parkings payants au prix fort : c’est sûr. Des nouveaux cheminements doux ? Plein les brochures, c’est sûr. Un air pur et moins de pétarades en centre-ville et sur les grands axes ?
Comme vous êtes impatients ! Ça fait seulement 20 ans que Mr Commeinhes l’annonce : c’est vous dire si c’est sûr.
Le business de l’eau : pour une régie publique
Tribune Magazine Notre Agglopôle – juillet et aout 2023
Même l’eau n’a pas échappé pas à la dure loi du marché. Sur notre territoire, le service public de l’eau a été privatisé. Éviter les gaspillages et inciter aux économies d’eau n’est pas vraiment un objectif pour l’entreprise qui considère l’eau comme un bien marchand et rémunérateur. Nous souhaitons reprendre la maîtrise en régie publique de ce bien commun, vital et essentiel.
Avec le réchauffement climatique, il y aura moins d’eau dans les prochaines décennies. La maitrise publique de l’eau est un enjeu écologique : pas de profits, les bénéfices de l’exploitation sont réinvestis dans, par exemple la rénovation des canalisations pour lutter contre le gaspillage, ou celle des réseaux d’assainissement qui, débordants, sont des sources de pollution des milieux naturels (l’étang de Thau et les conchyliculteurs en ont encore fait les frais il y a quelques mois).
C’est aussi un enjeu économique et social, puisqu’en moyenne, la gestion privée est 25% plus chère que la gestion publique de l’eau. Cela permet à certaines villes de réduire le prix de l’eau consommé par les usagers. Nous proposons la gratuité des premiers m3 pour tous les besoins vitaux et un surcoût pour les gros consommateurs. Boire, se laver est fondamental, pas remplir sa piscine ou laver sa voiture. En gestion privée, c’est l’inverse : plus on consomme, moins le m3 d’eau est cher, ce qui n’incite pas à la sobriété.
Et c’est enfin un enjeu démocratique. Le retour en régie permet d’assurer plus de transparence et surtout un contrôle citoyen de l’eau.
Sur notre territoire, l’eau potable et l’assainissement sont délégués à SUEZ malgré une forte opposition de la part d’organisations citoyennes et des élu.es d’opposition de gauche et écologistes (exception à Mèze, la distribution de l’eau potable est en régie municipale). Il est temps de tirer un bilan de cette gestion, d’organiser un débat public et de demander l’avis des habitants du bassin de Thau.
La question de la collecte et du traitement des déchets conchylicoles.
L’agglo pourrait se dessaisir de cette compétence optionnelle, rien n’est fait, puisqu’elle s’accorde 6 mois pour réfléchir, au risque de créer une rupture de service.
Interventions croisées de Véronique Caluebe et Sébastien Denaja et intégralité de l’échange avec les réponses apportées, à suivre ici.
Interpellation urgente du Préfet suite aux conséquences des travaux sur la place Aristide Briand.
Monsieur le Préfet, bonjour,
nous nous permettons de vous interpeller ce jour encore, car hier, suite aux travaux de terrassement et de creusement du parking souterrain, des fissures sont apparues chez des habitants mitoyens au chantier de la Place Aristide Briand. Les vibrations extrêmement fortes ont de lourdes conséquences, non encore évaluées par l’expert mandaté .
Aujourd’hui, c’est un abri anti-aérien qui a été mis à jour, et l’adjoint à l’urbanisme déclare dans la presse, qu’il sera démoli pour que les travaux reprennent. Cette découverte n’avait pas été prévue ce qui atteste de l’impréparation de ce projet. Vous trouverez, en pièces jointes, les photos en attestant.
Monsieur le Préfet, au regard de cette situation totalement insécure pour les riverains et pour l’environnement, ce qui semble avoir échappé aux études réalisées, nous vous demandons de bien vouloir suspendre les travaux jusqu’à la venue de l’expert, prévue le 23 mai 2023.
Dans l’attente d’une action forte et diligente de votre part, veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, nos salutations les plus respectueuses.
Véronique Calueba et Laura Seguin
Courrier transmis au préfet de l’Hérault suite aux graves dysfonctionnements survenus place Aristide Briand
Érosion côtière – pourquoi seulement 3 communes concernées sans explications et sans remise en question pour l’état actuel de notre trait de côte
Conseil d’agglo du 6 avril 2023 – Intervention de Sébastien Denaja et intégralité des échanges
Un nouveau concessionnaire coule du béton pour consolider sa paillote.
Courrier de Véronique Calueba et Sébastien Denaja pour alerter de cette situation et demander un contrôle de légalité.
L’état finance, la ville dépense : mais pour qui ?
Tribune du Sète.fr – mars 2023
En 2018, 234 villes moyennes, dont Sète, se voyaient allouées 6 Milliards € : 748 € par habitant en moyenne ! C’était le plan “Action cœur de ville 1”. En 2021, le plan “Sobriété Foncière” renforça ces aides. Chaque sétois, même bébé, aura virtuellement reçu de l’État des centaines d’€, avec des objectifs précis (voir documents officiels) : amélioration des conditions de vie, retour des salariés en centre-ville, réhabilitation de logements, projets écologiques…Où est passé l’argent ? Dans la rénovation de la Mairie ? Dans la construction de parkings souterrains ? En 2023, pour “Action cœur de ville 2”, 5 Milliards d’€ vont être de nouveau attribués. Objectif : “Embellir les entrées de villes”. Cette fois, où va passer l’argent de l’État, alloué aux sétois ? Dans la tour de 49 m qui ornera l’entrée EST ? Dans les barres d’immeubles de 7 étages ? Dans la décoration du pont du conservatoire à 600.000 € ? Va-t-on enfin voir de nouveaux espaces verts ? Des pistes cyclables en ville ? Des équipements pour les plus démunis ? Pour ceux qui se sentent en insécurité ? Ou plutôt du clinquant, du béton, la construction d’un énième parking payant en lieu et place des stationnements gratuits (Mas Coulet) ? Ces subventions exceptionnelles doivent aussi profiter aux citoyens les plus défavorisés. Si l’état est assez peu regardant sur ses subsides, les sétois doivent veiller sur leurs usages : partage, solidarité, qualité de vie, écologie.
