La décision politique de conserver le tracé existant dans la LNMP doit se poser en assemblées locales, et ces dernières doivent être publiques.

Intervention de Véronique Calueba – Décision 21 – Convention relative au financement (CFI n°6) des études et procédures complémentaires à engager préalablement au lancement de l’Avant-Projet Détaillé de la phase 1 du projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan. Contrat de plan État/région 2015-2020

De nombreux territoires sont concernés par ce tracé et les maires de ces communes devront être entendus et participer plus aux débats qui impactent nos paysages, notre biodiversité, notre environnement et notre économie.

Le tracé de LNMP reste en l’état. L’impuissance de notre agglo face à un projet mortifère pour l’environnement, la biodiversité et la préservation de nos territoires est affolante.

Intervention de Philippe Carabasse – Décision 21 – Convention relative au financement (CFI n°6) des études et procédures complémentaires à engager préalablement au lancement de l’Avant-Projet Détaillé de la phase 1 du projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan. Contrat de plan État/région 2015-2020

J’avais déjà il y a quelques mois, lors d’un précédent conseil d’agglo, averti que le gain de temps anecdotique pour rejoindre Perpignan depuis Paris, ne valait pas un certain nombre de conséquences qui défavoriseraient 120 000 personnes sur le territoire et les liaisons quotidiennes et utiles des trains régionaux.

Article du Midi Libre à lire ici

La gestion des affaires sétoises par la Saelit et la SPLBT est une affaire d’agglo aussi !

Tribune Magazine Notre agglopôle – novembre/décembre 2022

Le 4 octobre dernier, le Tribunal Administratif de Montpellier a donné raison au collectif Bancs Publics en suspendant les travaux du parking sous la place Aristide Briand, en raison du manque d’une autorisation préfectorale pour déroger à la loi du Code de l‘Environnement qui interdit l’arrachage des arbres en centre-ville. En janvier, un autre référé avait démontré que les permis de construire n’avaient pas été déposés malgré une tentative de démarrage des travaux. Deux référés qui montrent le non-respect des procédures administratives qui règne autour de ce projet.

Après les condamnations du président de l’agglo et maire de Sète, après les rapports accablants de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes sur la SAelit, Thau habitat et la SPLBT (organismes tous présidés par François Commeinhes) et les suites judiciaires attendues, nous nous interrogeons sur la gestion de notre agglo et de sa ville centre. Nous renouvelons notre appel à l’ensemble des élus de l’agglomération et à l’ensemble des citoyens, à prendre conscience de ce grave problème de gouvernance. Comment, en tant que collectivité qui finance ces organismes (rappelons par exemple que la SPLBT est financée à 40% par l’agglomération), accepter qu’ils soient gérés à la limite du droit ? L’association Bancs Publics, au travers d’une mobilisation remarquable, a réveillé les consciences citoyennes qui refusent désormais d’être spectateurs d’une catastrophe environnementale et financière annoncée. Nous proposons une gestion d’impôts et d’argent public pour un horizon en phase avec les enjeux actuels, et l’arrêt de projets insensés, dépassés, dangereux et très couteux. En tant qu’élus communautaires, nous avons une responsabilité partagée sur ces choix unilatéraux.

En attendant que l’intelligence et le bon sens reprennent leurs droits, nous vous souhaitons une belle fin d’année.

Il faut écouter les citoyens. Une élection remportée d’une courte tête n’est pas un blanc-seing pour faire n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment ! Et la majorité des citoyens sétois ne veut pas d’un parking souterrain en plein cœur de ville, catastrophe environnementale et financière.

Courrier envoyé à Mr le Préfet de l’Hérault ainsi qu’au Président de la République, à la Première Ministre, aux Ministres et Secrétaires d’État concernés, aux Préfet et Sous-préfète de Région.

Parking A. Briand, la force plutôt que les arguments.

Tribune Sète.fr – octobre 2022

Depuis le début des travaux, les attitudes et propos provocateurs de la majorité ont fait intensifier les tensions avec les citoyens. Elle s’est montrée opposée au dialogue, provocatrice et insultante, dépassant le cadre du débat républicain et démocratique. S’ajoute un usage disproportionné de la force pour un démarrage accéléré. Des manifestants assis par terre, exprimant leur opposition de manière pacifique, ont été déplacés de force par la police municipale, alors que le maintien de l’ordre n’entre pas dans leurs missions, et que la police nationale était présente. Est-ce justifié que des agents de sécurité privée fassent usage de lacrymogène pour disperser des manifestants ?

Une force disproportionnée alors que les arguments n’ont pas réussi à convaincre du bien-fondé de ce projet de parking ! Un démarrage accéléré alors que des procédures juridiques menées par Bancs Publics sont en cours ! Le manque de clarté dans les procédures administratives et la volonté exprimée de ne pas communiquer les documents d’urbanisme et autorisations augmentent les tensions.

L’ensemble de ces éléments constitue un risque important de trouble à l’ordre public. Fin septembre, nous en avons alerté le préfet et demandé l’arrêt des travaux, tant que les procédures juridiques sont en cours, ainsi qu’une étude d’impact environnemental et une enquête publique. Il est urgent de rétablir des cadres démocratiques et républicains dans notre ville.