Rapport d’activité 2024-2025 du Conseil de développement de Sète agglopôle Méditerranée

Intervention de Laura Seguin -vidéo en fin d’article

Je suis d’accord avec ce qui a été dit sur le fait qu’on les mandate, on les saisit et ils nous apportent des éclairages sur nos manières de mener les politiques publiques. Et ce qui est très intéressant, je pense qu’il y a plusieurs avantages pour nous, c’est que souvent il se projettent à plus long terme quand ils réfléchissent à des enjeux, le portrait de territoire, les manques sur la mobilité, sur le site Lafarge, sur tous les travaux qu’ils ont menés. Ils ont adopté cette démarche prospective et qui je trouve parfois nous manque au sein de notre conseil communautaire. Donc ça c’est intéressant. Ils font un travail de qualité. Ils prennent le temps, ils prennent le temps de se former, de monter en expertise et ça aussi c’est très c’est très enrichissant pour nous. Et puis il y a un autre avantage, c’est la diversité qu’ils représentent, parce que normalement ils sont censés représenter, être suffisamment représentatifs de la diversité socio-économique de notre population, peut-être même plus que nous, nous le sommes de cette diversité socio-économique. Et donc ça, je trouve ça intéressant parce que ce sont des personnes qui ne sont peut-être pas, à l’heure actuelle, intégrés dans les différents conseils municipaux de leur ville. Et là, font ce travail et donnent leur avis sur les politiques d’agglomération. Moi, je proposerai même au lieu d’affaiblir le lien entre le CODEV et toutes les communes, je proposerais plutôt de renforcer ce lien. C’est-à-dire que quand par exemple le conseil de développement produit un avis sur les mobilités, ce qu’il a fait, sur le site Lafarge, ce qu’il a fait, sur le Scott, etc., qu’à chaque fois, nous ayons des délibérations en conseil communautaire sur ces sujets de travail, nous ayons un petit un petit condensé de son avis, de ce qu’il a produit, que ça nous éclaire véritablement. Il y a des présentations des travaux du CODEV, mais depuis quelques temps, il y en a moins.   Avant, il y en avait une fois par an, je crois, en conseil communautaire, mais très peu. Donc être informés de l’avis que le CODEV a produit de manière à nous éclairer, pas de nous influencer mais de nous éclairer. Je trouverais ça très intéressant et je pense que c’est un mécanisme qu’on pourrait mettre en place dans nos conseils communautaires. Et puis oui, ce n’est pas une émanation de l’agglo. Il y a sur d’autres territoires le choix qui a été fait de les rendre un petit peu plus indépendants, un petit peu plus autonomes, de les constituer en association. C’est le cas par exemple du CODEV du Pays-Basque. Et ça leur garantit une liberté plus grande dans leurs travaux, dans leurs expressions. Et moi, je trouverais ça assez intéressant d’évoluer vers cette forme-là. Je trouverais que ça serait une garantie de plus d’autonomie, de plus d’indépendance dans les réflexions et c’est à même aussi ça de nous bousculer peut-être davantage. En tout cas, je trouve cet exercice très intéressant.