Parking Aristide Briand – l’étude d’impact environnemental s’avère urgente, ainsi que l’étude technique et financière de ce projet écocide
Courriers à destination du Préfet et de la DREAL
Et maintenant le Carinthia VII, un mégayatch de plus, une indécence de plus, alors qu’on nous demande de faire des économies d’énergie….
Communiqué de presse de Laura Seguin, conseillère municipale et d’agglomération.
Dévastation et destruction de la place Aristide Briand, encore et encore.
Courrier de Laura Seguin envoyé au maire avec copie à Christophe Clair, DG de la SPLBT + photos prises ce matin à 8h sur site.
Eau potable à Sète – QUID des PFAS et métabolites
Courrier de Laurent Hercé et Philippe Carabasse, faisant suite à l’article du Canard Enchainé en date du 18-10-2023 et de la réaction de l’ARS
Devons-nous vraiment accueillir des méga-yachts à l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique et des efforts demandés à chacun ?
Communiqué de presse de Laura Seguin, conseillère municipale et d’agglomération.
Le Midi Libre n’est pas peu fier de nous annoncer l’arrivée dans le port de Sète du Lady Lara, un méga-yacht de 91m de long. Mais voici ce qu’il ne dit pas…
Le prix du Lady Lara est de 180 millions de dollars, son coût de fonctionnement annuel de 14 à 18 millions de dollars. Il dispose d’un jacuzzi sur le pont, d’une salle de sport, et même de lumières sous-marines ! Il est immatriculé aux îles Caïmans, un paradis fiscal. Son heureux propriétaire est Alexandre Machkevitch, originaire du Kazakhstan. Il dispose aussi d’un jet privé luxueux d’un montant de 75 millions de dollars. Il a fait fortune dans les industries minières, métallurgiques et de gaz, active aux quatre coins du monde, à travers son groupe Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC). Sa fortune est estimée à 2 milliards de dollars. Le patrimoine familial serait aujourd’hui chaudement préservé au Luxembourg, autre paradis fiscal, via plusieurs sociétés et holdings.
Beaucoup d’argent gagné en tout bien tout honneur ? Il semblerait que non… En Belgique, lui et ses deux richissimes associés ont été au cœur d’un scandale d’Etat financier et judiciaire, le « kazakhgate ». Le trio a été inculpé par la justice belge pour faux, blanchiment et association de malfaiteurs. En 2011, alors qu’ils étaient sur le point de comparaître devant les tribunaux et pour leur éviter une condamnation, le Kazakhstan aurait joué de ses réseaux pour téléguider l’adoption, en Belgique, d’une loi de transaction pénale. En gros, cette loi leur a permis de payer une amende pour éviter la case prison. Elle aurait été votée sous pression de la France, afin de favoriser le trio, ce qui aurait permis, en contrepartie à Nicolas Sarkozy de conclure la vente d’hélicoptères au Kazakhstan. Incroyable ?! Plus récemment, son groupe ERNC a fait l’objet d’une enquête criminelle pour corruption et fraude visant à obtenir des mines de cuivre et de cobalt au Congo. Après des années de déboires avec la justice dans plusieurs pays, Machkevitch et ses acolytes tentent encore de préserver leur réputation…
Mais soyez rassurés, avec toute leur bonté d’âme les Machkevitch sont de grands philantropes à travers leur fondation, qui agit dans le domaine de la pauvreté, de la santé, des droits humains… Certainement pour tenter de compenser les désastres humains – quand on connait les conditions de travail dans les mines – et écologiques auxquels ils contribuent.
Les 300 plus gros yachts de la planète, dont le Lady Lara fait partie, dégagent plus de CO2 que certains des pays les plus pauvres. Comment après, justifier les efforts demandés à chacun face au réchauffement de la planète ? Il y a là une injustice sociale majeure sur laquelle la ville de Sète, le port et la Région Occitanie, ne devraient pas fermer les yeux.
Rapport de la Chambre Régionale des Comptes pour l’agglo, années 2017 et suivantes.
Il a été présenté en conseil d’agglo le 28 septembre 2023, avec une introduction laudative du président, alors même que la synthèse des recommandations (pages 5 à 7) pointe ces dernières comme non mises en œuvre.
Augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour les communes de l’agglo !
Tribune du Magazine Notre agglopôle – octobre/novembre 2023
Le 16-02-2022, dans le cadre du Débat d’Orientation Budgétaire, l’agglo, sous la présidence de François Commeinhnes, opte pour une augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour toutes ses communes.
En pleine récession, dans le contexte d’une crise majeure avec une inflation galopante, notamment sur les énergies, c’est une hausse de 2,33% (2022) à 4,10% de la Taxe Foncière sur les résidences principales. A cette hausse il faut ajouter l’évolution forfaitaire des bases fiscales estimée à 7,1% en 2023. Au bas mot une augmentation médiane de 200 euros !
Hormis l’abstention des élus de Loupian, Mireval et Montbazin, seuls les élus de Mèze et du groupe Thau Ensemble de Sète, qui ont émis des objections ou interrogations sur la pertinence de cette hausse, aucune réaction de la part des autres élus communautaires dans le cadre de ce débat budgétaire.
Les arguments présentés par François Commeinhes s’appuient sur les ressorts habituels, : des prévisions alarmistes et d’inévitables coupes sombres dans les domaines éducatifs, culturels, sportifs. Mais qu’en est-il des dépenses somptuaires dont la pertinence peut interroger ?
Aux différentes interventions a été opposée systématiquement l’ambition du territoire ! Ne faudrait-il pas plutôt donner la priorité à l’ambition pour les habitants du territoire ? Ne pas augmenter leurs charges fixes déjà trop importantes est, semble-t-il, un acte politique majeur et un signal de responsabilité. L’agglo doit se recentrer sur ces compétences obligatoires et amorcer les restrictions budgétaires afin de ne pas peser inutilement sur les budgets de nos concitoyens.
Cette rentrée nous conforte encore : l’envolée des taux et du cout de la vie (eau, énergie, carburant, nourriture) ne permet plus une vie décente à bon nombre de nos concitoyens et leurs familles…mais le président continue sa course effrénée dans le mur, en y entrainant tout le monde.
Crise sécheresse : qui est au courant ?
Tribune Sète.fr – octobre 2023
C’est une première historique, à la fin de l’été 2023, le bassin de Thau est pour la première fois en seuil de restriction « crise », le seuil le plus haut de l’alerte sécheresse.
La sécheresse de l’été 2022 prolongée par une sécheresse hivernale n’ont pas permis aux rivières et nappes de se recharger. Pour ceux qui en doutent encore, ces épisodes sont les effets visibles du changement climatique – qui affecte déjà les milieux naturels et la biodiversité, mais aussi les agriculteurs et tous les usagers de l’eau. Et demain, ils seront toujours plus fréquents. Des communes proches connaissent déjà des ruptures d’approvisionnement en eau potable. Face à cette situation nous déplorons le peu d’informations publiques : Quelles mesures de restrictions s’appliquent à tous ?
Quelles mesures d’économie d’eau sont prises par la ville ? Quelle stratégie d’incitation aux économies de tous, dès maintenant ? Une communication quasi inexistante, alors que nous devrions nous saisir de cette crise alarmante pour en faire un moment fort de sensibilisation des citoyens sur les enjeux de l’eau et le changement climatique.
Cette grave sécheresse soulève d’autres questionnements alors que des tensions existent déjà sur la ressource en eau : construire toujours plus de logements et augmenter encore plus la population l’été, donc la demande en eau, dans une période où l’eau se fait de plus en plus rare, est-ce bien raisonnable ?
De l’impossibilité planifiée à exercer notre mandant de conseillers communautaires d’opposition.
Ce communiqué de presse a été transmis le jeudi 28 septembre, devant notre incapacité à nous rendre disponibles pour cette assemblée, décalée d’une semaine et avancée à 17h.
Véronique Calueba, Laura Seguin, Philippe Carabasse et Sébastien Denaja.