Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
l’initiative de cette motion est bonne car on constate que la question du « comment on organise la ville » est une portion congrue. Tout est renvoyé à la SAELit malgré le déséquilibre du foncier.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
La problématique du logement peut être allégée. Il y a des leviers que nous avons proposés et dont vous vous êtes saisis (permis de louer, boites à clef). La modification du PLU est à envisager pour l’avenir. Et cette loi, proposée dans la motion a été votée à l’Assemblée nationale.
Intervention de Sébastien Andral – vidéo en fin d’article
La question du devenir de cette ville est un enjeu politique et sociétal. Aujourd’hui, même les jeunes qui travaillent ne peuvent plus se loger, face au choix du tout tourisme et de la spéculation immobilière.
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
Ce rapport met en exergue la gestion de l’eau et du tarit de côte, avec une invitation à réfléchir communément à ces problématiques urgentes avec esprit de responsabilité, dont dépend la solidarité de demain. Sont concernées dans ces réflexion et actions à mener, des dizaines de milliers d’emplois et de logement. Les démarches engagées sont saluées.
Autour de ce sujet, une incursion, sans parole donnée, avec une attaque personnelle à l’encontre de Sébastien Denaja, en rupture avec le secret fiscal.
Intervention de Laura Seguin – vidéo et rapports en fin d’article
Bon point sur la prévention risques et inondations avec une des solutions, pointée dans ce rapport : la relocalisation de logements et d’activités sur le triangle Sète, Balaruc et Frontignan. Cette densification est également pointée dans le SCOT (schéma …) comme étant une action d’avenir. Mais ce n’est pas le seul levier…pour les pistes d’avenir. Le débat s’est développé avec un focus environnemental.
Échange entre Véronique Calueba et François Commeinhes, suite à l’intervention de 6 minutes autorisée à Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Les précisions apportées pour justifier et expliquer la présence résurgente de l’eau, malgré les moyens mis en œuvre pour empêcher cela, laissent encore dubitatifs. Les faits étant têtus, les jours suivants ce conseil municipal, ont prouvé que le problème n’est pas « normal ».
Intervention de Sébastien Andral – vidéo en fin d’article
Le vrai sujet ce n’est pas la mise en location 3 semaines par an d’un appartement. Le vrai sujet, c’est des acheteurs qui achètent plusieurs biens pour faire du Airbnb. Le dernier weekend à Sète pluvieux, plus de 1000 locations Airbnb….proposées, alors imaginons le reste du temps. Ce sujet est anticipatoire, car dans 20 ou 30 ans, on ne pourra plus acheter à Sète car trop cher, mais également ne plus pouvoir se loger en raison de la spéculation touristique.
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
Ce tourisme doit être régulé . Au sujet des boites à clefs, elles sont aussi propices à tous les trafics…Ces locations posent aussi un problème économique, car trop miser sur le tourisme c’est favoriser des emplois précaires. Retour sur les locations sur les bateaux et actions en cours pour encadrer cette pratique.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Nous ne sommes pas en accord avec les choix stratégiques d’aménagement de ce quartier, nous avions défendu un projet de zone économique en lien avec le port, comme d’autres villes portuaires l’ont fait. Un projet de développement d’entreprises tourné vers la transition écologique, l’économie bleue, et donc créateur d’emplois. Vous avez fait le choix de développer du logement en priorité, sans d’ailleurs que l’offre de logement corresponde vraiment aux besoins des populations locales (pas de T4 dans la première phase du projet, alors qu’on en a besoin !).
Je souhaiterais surtout parler des expropriations mises en lumière par un dossier récent de Midi Libre : beaucoup de contentieux sont en cours avec notamment les entreprises actuellement sur la zone. Quel avenir pour elles ? avec des compensations d’expropriation très faibles qui ne leur permettent pas d’envisager une relocalisation de leur activité sur Sète…
Ces procédures d’expropriations ont des conséquences sociales, économiques, humaines désastreuses. Si on se réfère rien qu’aux 3 exemples donnés dans le dossier de Midi Libre, on compte environ 20 emplois menacés, 20 personnes risquant de perdre leur activité du fait des expropriation en cours. Mais combien d’autres sont concernées ?
Donc nous seulement on n’a pas choisi de développer l’activité économique et l’emploi dans le choix du projet urbain, mais en plus on détruit des activités et des emplois qui actuellement font vivre des Sétois. Ce n’est pas notre vision de l’avenir.
Il s’agit d’un projet immobilier rue des Capéchades dans le quartier de l’Ile de Thau, sur le site de l’ancienne école Suzanne Lacore.
Je suis particulièrement étonnée des conclusions de l’enquête publique : il y a eu 14 observations sur le registre d’enquête, la plupart de la part des habitants directs de la rue des Capéchades. Toutes sont défavorables au projet, et pourtant l’avis final du commissaire enquêteur est favorable !
Il est écrit :
Donc les habitants qui se sont déplacés mettent en évidence avec raison le fait que ce projet immobilier va occasionner l’addition d’environ 50 voitures passant quotidiennement devant la sortie des écoles, posant des problèmes de sécurité pour les enfants. Que faites-vous pour prendre un compte cette inquiétude majeure ?
Et ils proposent un autre projet pour cet espace, la création d’une aire de jeux pour enfants et des jardins partagés. Un projet qui correspond davantage à leurs besoins que ces logements qui ne sont clairement pas destinés à l’accession à la propriété pour les habitants du quartier !
Le commentaire final du commissaire enquêteur est invraisemblable, voir constitue un manque de respect vis-à-vis des habitants qui se sont déplacés pour donner leur avis :
Si, ils veulent des changements : plus de services publics, plus d’espaces publics de qualité, plus d’aires de jeux et de jardins, et non pas un énième projet immobiliser dans un quartier déjà très dense !