ZAC Entrée Est dossier de réalisation

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai conscience que ce projet a très légèrement évolué : un peu moins de logements (1800), un peu plus d’activités tertiaires, un peu plus d’espaces verts. La taux de logements passe de 60 à 50 % et les logements sociaux restent à 30%. Mais quel type de logements sociaux ? pas de réponse apportée en matière de logement selon les critères de PLH. Il faut utiliser un autre levier qui serait la régulation des résidences secondaires. A Sète, 30% des logements ne sont pas accessibles à l’année (22% dédiés au tourisme et 8% vacants). Au lieu de construire de nouveaux logements pas adaptés, agir sur l’existant. Sur le stationnement de ce secteur, il est prévu 2400 places, si on compte 2 voitures par foyer, ce n’est pas suffisant ; mais ça bloque aussi la création de parkings relais pour les gens qui viennent à Sète et ainsi permettre de développer une politique de mobilités.

ZAC des Tonneliers (ex ZAC Entrée Est Rive Nord) – approbation de la consultation du vote électronique

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai exprimé mon étonnement au Président au sujet de cette délibération. C’est précipité. Ce projet doit faire l’objet d’un débat public beaucoup plus large, et comme l’a dit mon collègue Sébastien Denaja, c’est dans le cadre des élections municipales qu’il doit avoir lieu. Ce projet est fortement questionné par les habitants et même s’il a évolué à la marge, il ne répond pas aux attentes et besoins de notre territoire. S’interroger aussi sur cette zone économique qui pourrait être d’intérêt communautaire. D’un point de vue de l’impact environnemental, ce projet ajoute une pression environnementale sur le milieu, l’écosystème, et selon la MRAE, le secteur incluant l’Entrée Est devait être réfléchi avec de moindres développements de logements, car il est vulnérable climatiquement, technologiquement, et penser le développement du territoire en fonction de la ressource en eau. Il est central de discuter avec les sétois de ce projet, et reporter ce projet après les élections.

ZAC des Tonneliers (ex ZAC Entrée Est Rive Nord) – approbation de la consultation du vote électronique

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Pour une consultation de cette nature, il est regrettable de n’avoir aucune observation fournie. L’Entrée Est est un sujet majeur pour les sétois, on en entend parler tous les jours., et ils en sont dépossédés. Ce type de consultation pensée par le législateur présente une inadaptation totale pour les populations concernées. Le débat sur ce sujet ne présente pas d’intérêt communautaire, mais existe simplement parce-que l’ex maire de Sète était encore Président et que c’est une manière de déporter le débat qui aurait du rester à Sète. On ne débat pas en conseil communautaire des quelques zones urbanisables de Bouzigues par exemple. A quelques mois des élections, les sétois devraient pouvoir s’occuper de leur avenir, car dans ces délibérations, il est prévu une école communale, est-elle d’intérêt communautaire ? A 6 mois des municipales, il n’est pas normal de déplacer techniquement la validation d’un sujet qui ne concerne que les sétois et c’est un problème démocratique.

Modification du PLU

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

La durée de cette consultation, en juillet, ne semble pas judicieuse. Pourquoi ne pas repousser en septembre, afin que les gens soient plus disponibles ?

Géothermie

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Certes la gestion technique techniques ne peut pas être demandée à des agents publics, mais il y a la possibilité d’ envisager un partage de compétences entre privé et public.

Géothermie

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Très beau projet, dommage qu’il n’ait pas été entrepris plus tôt, car le gisement exploité existe depuis très longtemps. Le choix des sites alimentés par la géothermie sont tout à fait pertinents. Reste la question du choix de mode de gestion, confié à Dalkia et Véolia. Avez-vous envisagé la gestion en régie publique, qui à l’instar de Mont de Marsan, depuis 20 ans, alimente en géothermie via ses services eaux et assainissement.

Repenser l’entrée Est de Sète pour un avenir durable

Tribune Notre agglopôle magazine – juillet/aout 2025

L’entrée Est de Sète est cruciale pour notre agglomération, car l’une des dernières réserves foncières où nous pouvons concrétiser durabilité et solidarité, au-delà de simples constructions. Notre territoire mérite un projet centré sur l’humain et l’environnement. Le projet actuel privilégie encore la construction de logements, sans garantir une réponse aux besoins réels. À Sète, seulement 8% des demandes de logements sociaux ont été satisfaites fin 2024. Nous construisons, mais mal, favorisant les promoteurs plutôt que les habitants. Sans garantie, ces 1800 nouveaux logements pourraient augmenter les résidences secondaires et meublés touristiques, déjà à 22% à Sète. Une solution serait de les destiner à 100% à des résidences principales, comme le permet la loi, mais notre motion en ce sens a été refusée par la majorité sétoise. Notre ambition pour Sète inclut une économie locale durable. Investissons à l’Entrée Est dans les énergies renouvelables, les services à la personne et dynamisons l’artisanat pour offrir des emplois stables et réduire le chômage et la précarité. L’entrée Est est aussi une opportunité pour repenser nos déplacements. Le manque de stationnement et la suppression des parkings gratuits posent problème. Nous devons favoriser les mobilités douces, créer des parkings relais et développer les transports en commun pour désengorger le centre-ville. Enfin, protéger notre environnement est une priorité. L’étang de Thau, menacé par les pollutions urbaines, nécessite une stratégie de moindre développement : aménager moins, ménager l’étang, le vivant, nos ressources en eau et notre cadre de vie.

Vers un parc public de logements plus adapté

Tribune magazine Notre agglopôle – mai /juin 2025

Nous avons voté en conseil d’agglomération un rapport incitant financièrement les organismes de logement social et les communes à promouvoir la diversité sociale de leurs programmes, à proposer un habitat plus adapté aux besoins des publics, plus familial et qui intègre les modes de vie actuels.
Enfin ! Cela fait trop longtemps que l’aménagement du territoire, en particulier à Sète mais aussi à Marseillan, est livré aux promoteurs. Nous avons vu fleurir des horreurs d’urbanisation comme le quartier des Salins ou les immeubles du boulevard de Verdun. Où sont privilégiés partout les T1, T2, à destination de couples, de retraités, de logements secondaires ou d’investisseurs pour de la location saisonnière. Même les bailleurs sociaux ne proposent plus d’appartements répondant au besoins d’espace des familles avec 2 ou 3 enfants, ou d’appartements très sociaux pour les plus modestes. Ce rapport devrait stimuler des offres de logement plus adaptées. Mieux vaut tard que jamais, même si les aménagements ratés resteront en héritage aux futurs élus. D’ailleurs, il est encore temps de revoir la poursuite du projet d’ampleur de l’entrée Est de Sète.
Le budget de l’agglomération a été adopté sans nos votes. Il soutient un projet politique que nous combattons : la privatisation des services, un manque de projet commun de territoire, une transition écologique trop peu intégrée.

Freiner les spéculateurs en logeant les habitants.

Tribune du Sète.fr – mars 2025

Notre ville ploie sous le poids du béton. Pour quel usage ? Au profit de qui ?
21% des logements sétois sont utilisés pour des résidences secondaires, dont un nombre important de meublés de tourisme loués sur les plateformes type “Airbnb”. Cette spéculation permanente à un coût : des prix de location ou d’achat inaccessibles pour les habitants résidents, pour nos jeunes, nos familles, qui parfois quittent leur ville à contrecœur. Un coût aussi pour la ville : des classes ferment, des commerces n’ouvrent que pour la saison d’été. La ville vieillit et s’asphyxie lentement.
Pourtant, des logements continuent à se construire, et sont livrés par centaines à la spéculation, notamment à l’Entrée Est de la ville. Désormais, un outil existe, puissant, efficace : la nouvelle loi du 19 novembre 2024.
Les villes en situation tendue, comme Sète, peuvent modifier leur PLU, et réserver des quartiers entiers à la construction de résidences principales, pour assurer des centaines de logements pour les sétois. En conseil municipal, la majorité a voté contre notre motion visant à se saisir de ce nouvel outil qui aurait pourtant bénéficié aux Sétois à la recherche d’un logement. Laissant toute liberté aux investisseurs, aux spéculateurs, pour épuiser lentement la réserve de logements neufs. Le moment venu, si cette loi est enfin appliquée chez nous, restera-t-il encore quelque chose à défendre ?