A propos des autorisations et crédits de paiements (investissement prévus), le fléchage financier est abscons, car regroupé en 5 lignes.

Bien-sûr, le détail est dans la maquette transmise aux élus (188 pages), mais, 5 jours avant, avec un ordre du jour de 36 délibérations, ce qui équivaut à une masse de 138 fichiers et plus de 2000 pages à étudier…

Il faut rappeler que les élus d’opposition ont parfois d’autres charges professionnelles, politiques, familiales, associatives. Que le temps – 5 jours – qui leur est imparti pour pouvoir correctement étudier les dossiers, même s’il est règlementaire, est insuffisant et indécent. Les élus de la majorité ont cette force de frappe des services qui synthétisent pour eux, beaucoup de ces données financières, budgétaires complexes.

Conseil Municipal du 12 décembre 2022 – Intervention de Véronique Calueba

Budget Primitif 2023 – les perspectives budgétaires annoncées semblent intéressantes, mais….

Ce qui reste important est de comparer les montants du réalisé par rapport à ces perspectives. Également, un nouvel équipement sportif est prévu avec engagement de 100 000 € pour des études dans la perspective d’une sorite de terre à l’horizon 2025 – ces engagements seront-ils tenus, où vont jouer les sportifs ? Une réponse claire est attendue au vu de l’inquiétude des principaux concernés. Une fois encore, l’emprise foncière de l’Entrée Est s’entêtant à construire des logements, pourrait accueillir cette « promesse » déjà faite par 2 fois (Palais des Sports). Intégralité des échanges.

Conseil Municipal du 12 décembre 2022 – Interventions de Véronique Calueba et Sébastien Denaja

Demande de précisions.

Intervention de Philippe Carabasse – Conseil municipal du 21 novembre 2022

Au-delà des choix d’orientations, même discutables, sur l’épargne et le stock en dettes, la tendance de courbes s’inverse. Est-ce une tendance ou un effet de contexte ?

La décision politique de conserver le tracé existant dans la LNMP doit se poser en assemblées locales, et ces dernières doivent être publiques.

Intervention de Véronique Calueba – Décision 21 – Convention relative au financement (CFI n°6) des études et procédures complémentaires à engager préalablement au lancement de l’Avant-Projet Détaillé de la phase 1 du projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan. Contrat de plan État/région 2015-2020

De nombreux territoires sont concernés par ce tracé et les maires de ces communes devront être entendus et participer plus aux débats qui impactent nos paysages, notre biodiversité, notre environnement et notre économie.

Le tracé de LNMP reste en l’état. L’impuissance de notre agglo face à un projet mortifère pour l’environnement, la biodiversité et la préservation de nos territoires est affolante.

Intervention de Philippe Carabasse – Décision 21 – Convention relative au financement (CFI n°6) des études et procédures complémentaires à engager préalablement au lancement de l’Avant-Projet Détaillé de la phase 1 du projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan. Contrat de plan État/région 2015-2020

J’avais déjà il y a quelques mois, lors d’un précédent conseil d’agglo, averti que le gain de temps anecdotique pour rejoindre Perpignan depuis Paris, ne valait pas un certain nombre de conséquences qui défavoriseraient 120 000 personnes sur le territoire et les liaisons quotidiennes et utiles des trains régionaux.

Article du Midi Libre à lire ici

Choisir seul et assumer ou avancer collectivement ?

Tribune Sète.fr – novembre 2022

La justice doit encore se prononcer sur deux affaires à Sète. Pour la construction du parking A. Briand, l’arrachage des arbres est suspendu car pas sollicité dans les formes. Le Maire est poursuivi et fait l’objet d’un réquisitoire sévère car malgré l’alerte initiale du Préfet puis celle de la CRC et de notre groupe, il n’a ni suspendu ni réclamé des primes indûment versées à des collaborateurs (100 000€).

Fin 2021, il est condamné à 10 mois de prison avec sursis et 8000€ d’amende.

Les élus de la majorité clament sa bonne foi et “le Maire porte tout » comme il le dit lui-même. Mais ne doivent-ils pas assumer collectivement les dizaines de délégations accordées dès le 1er jour, les centaines de décisions prises par le maire, et peu de votes en conseil; les projets lancés dans l’urgence; les voix citoyennes méprisées; les votes monolithiques de la majorité, les procédures d’exceptions et accélérées ?

Nous subissons une gouvernance indigeste, irrespectueuse de la population, avec une majorité amorphe et soumise. Majorité élue par 47% des voix (24 % des inscrits).

Et si les 76% d’inscrits qui ne l’ont pas choisie étaient effectivement opposés aux projets en cours, s’ils désapprouvaient certaines signatures, s’ils avaient un avis pertinent ?

L’homme providentiel doit donc assumer avec sa majorité les conséquences qui découlent de ses choix. 

Nous attendons la réponse de la justice et espérons que la raison remporte la partie.

La gestion des affaires sétoises par la Saelit et la SPLBT est une affaire d’agglo aussi !

Tribune Magazine Notre agglopôle – novembre/décembre 2022

Le 4 octobre dernier, le Tribunal Administratif de Montpellier a donné raison au collectif Bancs Publics en suspendant les travaux du parking sous la place Aristide Briand, en raison du manque d’une autorisation préfectorale pour déroger à la loi du Code de l‘Environnement qui interdit l’arrachage des arbres en centre-ville. En janvier, un autre référé avait démontré que les permis de construire n’avaient pas été déposés malgré une tentative de démarrage des travaux. Deux référés qui montrent le non-respect des procédures administratives qui règne autour de ce projet.

Après les condamnations du président de l’agglo et maire de Sète, après les rapports accablants de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes sur la SAelit, Thau habitat et la SPLBT (organismes tous présidés par François Commeinhes) et les suites judiciaires attendues, nous nous interrogeons sur la gestion de notre agglo et de sa ville centre. Nous renouvelons notre appel à l’ensemble des élus de l’agglomération et à l’ensemble des citoyens, à prendre conscience de ce grave problème de gouvernance. Comment, en tant que collectivité qui finance ces organismes (rappelons par exemple que la SPLBT est financée à 40% par l’agglomération), accepter qu’ils soient gérés à la limite du droit ? L’association Bancs Publics, au travers d’une mobilisation remarquable, a réveillé les consciences citoyennes qui refusent désormais d’être spectateurs d’une catastrophe environnementale et financière annoncée. Nous proposons une gestion d’impôts et d’argent public pour un horizon en phase avec les enjeux actuels, et l’arrêt de projets insensés, dépassés, dangereux et très couteux. En tant qu’élus communautaires, nous avons une responsabilité partagée sur ces choix unilatéraux.

En attendant que l’intelligence et le bon sens reprennent leurs droits, nous vous souhaitons une belle fin d’année.