Vote du budget supplémentaire – Pour des investissements, non précisés, et aucune réponse précise n’est apportée quant à la destination.

Intervention de Véronique Calueba

Sans reprendre le débat qui a eu lieu lors de la présentation des budgets prévisionnels, je souhaite faire remarquer que nous avons un record d’investissements pour 2023 et idem prévu en 2024, que cet investissement repose uniquement sur de l’emprunt soit 12 millions d’euros.. n’y aurait il pas des élections en 2026 ? Vous les préparez en  creusant la dette, personne n’est dupe !

Fonds de concours thermalisme pour l’extension du centre balnéaire O’Balia

Ce fonds de concours de 2 M€ voté en 2020 a octroyé 800 000€ aux thermes de Balaruc les Bains. Aujourd’hui, 1.2M€ vont doter le projet d’extension du centre O’Balia. Cette enveloppe aurait dû être clôturée et reversée au budget principal, car, 4 ans plus tard, l’enveloppe Covid court toujours…et ce projet n’apparait pas dans le fléchage 2021-2026 des fonds de concours. Se pose aussi la question cruciale de la préservation de la ressource en eau.

Intervention de Laura Seguin et échanges avec les élus communautaires concernés, à suivre ci-dessous.

Une trésorerie à la carte.

Tribune Sète.fr – avril 2024

Lors du dernier conseil municipal, nous avons dénoncé une énième garantie d’emprunt de 7M€ HT pour la SPLBT sans précision sur le but de cet argent. Immédiatement, il nous a été répondu que tout était dans la délibération, avec en prime, la chronologie des sommes avancées à la SPLBT…depuis 2020. En omettant les 4M€ de 2022 et le 1M€ de 2023.

La vérité, c’est que depuis 2018, la SPLBT est financée pour des projets de parking, avec de surcroit, une augmentation des tarifs de stationnement, et une volonté forte de la ville de privatiser toute place de stationnement gratuit.

Mais aujourd’hui la situation est grave. Le trou béant du centre-ville est soi-disant à l’arrêt pour cause d’Escale à Sète, (l’avenue Victor Hugo ?). La société a plié bagage pour défaut de paiement et ne reprendra pas tant qu’elle ne sera pas payée sur ce qui lui est dû + les dépassements causés par l’amateurisme de la préparation du chantier.

Alors voilà où on en est. Des parkings qui prennent l’eau payés par de l’argent public, un autre, en chantier, dont il faut pomper l’eau et la rejeter dans le canal causant ainsi des dégâts supplémentaires dans l’étang. Des places gratuites quasi inexistantes. Des tarifs stationnement et redevances en augmentation. Et une société publique d’aménagement qui tient grâce à l’argent public (rapports chambre régionale des comptes) mais toujours assoiffée.