Demande de précisions de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Sur cette question, lors du Conseil d’agglo du 15 juin 2023, des éclaircissements avaient été demandés par les élus. La réponse apportée est à visionner ci-dessous

Pour une ville Ecologique et Citoyenne, Créative et Solidaire
Demande de précisions de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Sur cette question, lors du Conseil d’agglo du 15 juin 2023, des éclaircissements avaient été demandés par les élus. La réponse apportée est à visionner ci-dessous
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
C’est un débat important, et même si les idées se confrontent, l’enjeu, c’est un projet de territoire…avec des problématiques de logement, de tourisme, de priorisation de financements, de mobilités…
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
La sécurité est une prérogative des communes et de l’Etat – payer une société privée pour ça ? cette enveloppe sert à favoriser le lien social…200 000€ pour une expérimentation d’un an au lieu de budgétiser de la police municipale ou renforcer les services publics de proximité. Pour cette somme, c’est une ronde par semaine…par des agents non assermentés. S’il survenait un problème de sécurité grave (narcotrafiquants ou rixes par exemple) on appelle la police ! C’est une milice de bailleurs qui aura aussi une fonction de maintien des lieux (éclairage, espaces verts…), alors qu’il y a déjà des animateurs, des agents qui ont cette fonction. A Montpellier, ce dispositif n’a pas donné de résultats notables, même si les riverains les voient tourner d’un bon œil. Et je répète, ce dispositif est prévu avec une ronde par semaine !
Intervention de Sébastien Andral – vidéo en fin de séance
La taxe d’habitation a été supprimée et cela a des conséquences sur la fiscalité locale. Aujourd’hui, on parle de 3000 milliards € de dettes en France, pour des raisons diverses, mais cela a AUSSI des conséquences sur les collectivités locales. Enfin, on ne parle chez nous que de tourisme pour justifier le développement économique. Il n’ y plus d’industries et c’est un grave problème, car le tourisme, le service tertiaire ne font pas une économie pérenne.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Le risque d’une motion de censure et réel, évidemment, et si le gouvernement « tombe », le travail budgétaire se fera avec le budget précédent. Les autres collectivités, je vous avais interpellé là-dessus, ont reporté leurs dob et rob. Dépenses de fonctionnement > on reste sur une stabilité de 43-44% du budget global, malgré la baisse que vous évoquez. Mais, la baisse significative qui m’interpelle est celle du CCAS. Les indicateurs de pauvreté sont inquiétants et le Département fait face à cette paupérisation alarmante en y répondant. Pour répondre aux besoins des plus fragiles, éventuellement réfléchir à la pertinence de certains projets (qui ne sont pas urgents) qui pourraient être repoussés. Voir le détail argumentaire chiffré dans la vidéo.
Échange entre Véronique Calueba et François Commeinhes, suite à l’intervention de 6 minutes autorisée à Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Les précisions apportées pour justifier et expliquer la présence résurgente de l’eau, malgré les moyens mis en œuvre pour empêcher cela, laissent encore dubitatifs. Les faits étant têtus, les jours suivants ce conseil municipal, ont prouvé que le problème n’est pas « normal ».
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
Le cout de 14 M€ actuels pour ce parking, c’est ce que couteraient 2 écoles primaires. Ces 2 infrastructures sont possibles en termes de choix politiques, mais à Sète il ne s’est pas construit une seule école depuis 1982. C’est le prix d’une piscine olympique. C’est très cher pour un parking auquel il faut ajouter le cout de la place qui va surplomber le parking, avec une estimation de 6 Me, soit un projet global à 20M€. L’équivalent de 3 écoles primaires. Raisonnablement, il faut dire que ce parking, il faudra le terminer, car se dédire des entreprises impliquées coutera encore plus cher. J’étais contre ce parking, et à mon grand regret, il faudra le terminer. Alors, une solution, renoncez à la salle Brassens sur le parking de la médiathèque et évitez de densifier encore plus cet espace. Transformez la place Jules Mioch et le Plan Joseph Soulé en jardin public.
Pour terminer, je relève le ton systématique avec lequel vous vous adressez à Laura Seguin, mépris et condescendance. La suite à suivre en fin d’intervention avec la réponse qui est apportée par Myriam Raynaud, adjointe à la Condition Féminine (2ème vidéo).
Intervention de Sébastien Denaja en préambule de séance
Précision sur l’aide de la Région, mise en cause par la réponse du maire. Le montant est de 374 M€ (avec détail des montants alloués) au delà même des compétences régionales.
Intervention de Véronique Calueba en préambule de sénace
La question des restrictions se pose clairement pour toutes les collectivités locales afin de résorber les déficits publics, avec une échéance de base pour les communes et les collectivités de proximité. Les services publics déjà dégradés, vont se réduire à peu de chagrin avec la diminution de la DGF et autres subsides assurant le bon fonctionnement sociétal.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Nous ne sommes pas en accord avec les choix stratégiques d’aménagement de ce quartier, nous avions défendu un projet de zone économique en lien avec le port, comme d’autres villes portuaires l’ont fait. Un projet de développement d’entreprises tourné vers la transition écologique, l’économie bleue, et donc créateur d’emplois. Vous avez fait le choix de développer du logement en priorité, sans d’ailleurs que l’offre de logement corresponde vraiment aux besoins des populations locales (pas de T4 dans la première phase du projet, alors qu’on en a besoin !).
Je souhaiterais surtout parler des expropriations mises en lumière par un dossier récent de Midi Libre : beaucoup de contentieux sont en cours avec notamment les entreprises actuellement sur la zone. Quel avenir pour elles ? avec des compensations d’expropriation très faibles qui ne leur permettent pas d’envisager une relocalisation de leur activité sur Sète…
Ces procédures d’expropriations ont des conséquences sociales, économiques, humaines désastreuses. Si on se réfère rien qu’aux 3 exemples donnés dans le dossier de Midi Libre, on compte environ 20 emplois menacés, 20 personnes risquant de perdre leur activité du fait des expropriation en cours. Mais combien d’autres sont concernées ?
Donc nous seulement on n’a pas choisi de développer l’activité économique et l’emploi dans le choix du projet urbain, mais en plus on détruit des activités et des emplois qui actuellement font vivre des Sétois. Ce n’est pas notre vision de l’avenir.