Courrier de Laura Seguin envoyé au maire avec copie à Christophe Clair, DG de la SPLBT + photos prises ce matin à 8h sur site.
Rapport de la Chambre Régionale des Comptes pour l’agglo, années 2017 et suivantes.
Il a été présenté en conseil d’agglo le 28 septembre 2023, avec une introduction laudative du président, alors même que la synthèse des recommandations (pages 5 à 7) pointe ces dernières comme non mises en œuvre.
900 000 € de passif pour le FC Sète – qui paie ?
Intervention de Véronique Calueba avec réponde de l’adjoint au sports.
Subvention exceptionnelle de 30 000 € pour le SC Sète.
D’autres associations sportives, œuvrant pour la communauté, ne bénéficient pas de tant de largesses – quel principe d’équité ? Par ailleurs, suite à la subvention de 300 000 € de l’agglo et à la liquidation du FC Sète en juillet 2023, il y a 900 000 € de dettes. Où en est-on ?
Intervention d’Audrey Vedel avec réponde de l’adjoint au sports.
Augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour les communes de l’agglo !
Tribune du Magazine Notre agglopôle – octobre/novembre 2023
Le 16-02-2022, dans le cadre du Débat d’Orientation Budgétaire, l’agglo, sous la présidence de François Commeinhnes, opte pour une augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour toutes ses communes.
En pleine récession, dans le contexte d’une crise majeure avec une inflation galopante, notamment sur les énergies, c’est une hausse de 2,33% (2022) à 4,10% de la Taxe Foncière sur les résidences principales. A cette hausse il faut ajouter l’évolution forfaitaire des bases fiscales estimée à 7,1% en 2023. Au bas mot une augmentation médiane de 200 euros !
Hormis l’abstention des élus de Loupian, Mireval et Montbazin, seuls les élus de Mèze et du groupe Thau Ensemble de Sète, qui ont émis des objections ou interrogations sur la pertinence de cette hausse, aucune réaction de la part des autres élus communautaires dans le cadre de ce débat budgétaire.
Les arguments présentés par François Commeinhes s’appuient sur les ressorts habituels, : des prévisions alarmistes et d’inévitables coupes sombres dans les domaines éducatifs, culturels, sportifs. Mais qu’en est-il des dépenses somptuaires dont la pertinence peut interroger ?
Aux différentes interventions a été opposée systématiquement l’ambition du territoire ! Ne faudrait-il pas plutôt donner la priorité à l’ambition pour les habitants du territoire ? Ne pas augmenter leurs charges fixes déjà trop importantes est, semble-t-il, un acte politique majeur et un signal de responsabilité. L’agglo doit se recentrer sur ces compétences obligatoires et amorcer les restrictions budgétaires afin de ne pas peser inutilement sur les budgets de nos concitoyens.
Cette rentrée nous conforte encore : l’envolée des taux et du cout de la vie (eau, énergie, carburant, nourriture) ne permet plus une vie décente à bon nombre de nos concitoyens et leurs familles…mais le président continue sa course effrénée dans le mur, en y entrainant tout le monde.
« Économisons l’Eau, ma commune s’engage » –
QUID des expertises précises de l’eau sous la place A.Briand ? et pourquoi l’eau est toujours entre les mains de sociétés privées, qui la facturent de plus en plus cher malgré sa raréfaction ?
Intervention de Véronique Calueba
Demande de précisions sur des décisions prises par le maire.
Intervention de Véronique Calueba, sur les 20 000€ annuels pour des sondages jusqu’à 2026, sur le puits d’eau potable au sein de l’école Renaissance et sur la cession du même bien, 2 fois, à des syndics différents.
SAELit et SPLBT – une trésorerie aux petits oignons…
Communication de Philippe Carabasse
L’ex Directeur du service déchets de l’agglo, dénonce des malversations dans la facturation du tonnage des déchets professionnels de la clinique Ste Thérèse
Courrier de Véronique Calueba afin de demander un état exhaustif du fonctionnement du traitement et de la facturation de ces déchets. (+ la réponse de l’agglo, sans les précisions demandées).
Le business de l’eau : pour une régie publique
Tribune Magazine Notre Agglopôle – juillet et aout 2023
Même l’eau n’a pas échappé pas à la dure loi du marché. Sur notre territoire, le service public de l’eau a été privatisé. Éviter les gaspillages et inciter aux économies d’eau n’est pas vraiment un objectif pour l’entreprise qui considère l’eau comme un bien marchand et rémunérateur. Nous souhaitons reprendre la maîtrise en régie publique de ce bien commun, vital et essentiel.
Avec le réchauffement climatique, il y aura moins d’eau dans les prochaines décennies. La maitrise publique de l’eau est un enjeu écologique : pas de profits, les bénéfices de l’exploitation sont réinvestis dans, par exemple la rénovation des canalisations pour lutter contre le gaspillage, ou celle des réseaux d’assainissement qui, débordants, sont des sources de pollution des milieux naturels (l’étang de Thau et les conchyliculteurs en ont encore fait les frais il y a quelques mois).
C’est aussi un enjeu économique et social, puisqu’en moyenne, la gestion privée est 25% plus chère que la gestion publique de l’eau. Cela permet à certaines villes de réduire le prix de l’eau consommé par les usagers. Nous proposons la gratuité des premiers m3 pour tous les besoins vitaux et un surcoût pour les gros consommateurs. Boire, se laver est fondamental, pas remplir sa piscine ou laver sa voiture. En gestion privée, c’est l’inverse : plus on consomme, moins le m3 d’eau est cher, ce qui n’incite pas à la sobriété.
Et c’est enfin un enjeu démocratique. Le retour en régie permet d’assurer plus de transparence et surtout un contrôle citoyen de l’eau.
Sur notre territoire, l’eau potable et l’assainissement sont délégués à SUEZ malgré une forte opposition de la part d’organisations citoyennes et des élu.es d’opposition de gauche et écologistes (exception à Mèze, la distribution de l’eau potable est en régie municipale). Il est temps de tirer un bilan de cette gestion, d’organiser un débat public et de demander l’avis des habitants du bassin de Thau.