Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Le cout de 14 M€ actuels pour ce parking, c’est ce que couteraient 2 écoles primaires. Ces 2 infrastructures sont possibles en termes de choix politiques, mais à Sète il ne s’est pas construit une seule école depuis 1982. C’est le prix d’une piscine olympique. C’est très cher pour un parking auquel il faut ajouter le cout de la place qui va surplomber le parking, avec une estimation de 6 Me, soit un projet global à 20M€. L’équivalent de 3 écoles primaires. Raisonnablement, il faut dire que ce parking, il faudra le terminer, car se dédire des entreprises impliquées coutera encore plus cher. J’étais contre ce parking, et à mon grand regret, il faudra le terminer. Alors, une solution, renoncez à la salle Brassens sur le parking de la médiathèque et évitez de densifier encore plus cet espace. Transformez la place Jules Mioch et le Plan Joseph Soulé en jardin public.

Pour terminer, je relève le ton systématique avec lequel vous vous adressez à Laura Seguin, mépris et condescendance. La suite à suivre en fin d’intervention avec la réponse qui est apportée par Myriam Raynaud, adjointe à la Condition Féminine (2ème vidéo).

Au regard de la situation économique et financière, un appel à l’union des maires et d’autres collectivités pour interpeller l’État

Intervention de Véronique Calueba en préambule de sénace

La question des restrictions se pose clairement pour toutes les collectivités locales afin de résorber les déficits publics, avec une échéance de base pour les communes et les collectivités de proximité. Les services publics déjà dégradés, vont se réduire à peu de chagrin avec la diminution de la DGF et autres subsides assurant le bon fonctionnement sociétal.

ZAC Entrée Est rive sud – actions de la SAELIT

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Nous ne sommes pas en accord avec les choix stratégiques d’aménagement de ce quartier, nous avions défendu un projet de zone économique en lien avec le port, comme d’autres villes portuaires l’ont fait. Un projet de développement d’entreprises tourné vers la transition écologique, l’économie bleue, et donc créateur d’emplois. Vous avez fait le choix de développer du logement en priorité, sans d’ailleurs que l’offre de logement corresponde vraiment aux besoins des populations locales (pas de T4 dans la première phase du projet, alors qu’on en a besoin !).

Je souhaiterais surtout parler des expropriations mises en lumière par un dossier récent de Midi Libre : beaucoup de contentieux sont en cours avec notamment les entreprises actuellement sur la zone. Quel avenir pour elles ? avec des compensations d’expropriation très faibles  qui ne leur permettent pas d’envisager une relocalisation de leur activité sur Sète…

Ces procédures d’expropriations ont des conséquences sociales, économiques, humaines désastreuses. Si on se réfère rien qu’aux 3 exemples donnés dans le dossier de Midi Libre, on compte environ 20 emplois menacés, 20 personnes risquant de perdre leur activité du fait des expropriation en cours. Mais combien d’autres sont concernées ?

Donc nous seulement on n’a pas choisi de développer l’activité économique et l’emploi dans le choix du projet urbain, mais en plus on détruit des activités et des emplois qui actuellement font vivre des Sétois. Ce n’est pas notre vision de l’avenir.

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Intervention de Laura Seguin en préambule de séance

Votre récente tribune dans le Sète.fr appelle à un droit de réponse.

Déjà dès la première phrase on est interpellé : ce ne sont pas les recours en justice de Bancs Publics qui ont fait prendre du retard au chantier mais votre totale impréparation et surtout l’absence de permis de construire au début du chantier. Effectivement l’action des citoyens vous a obligé à vous mettre en conformité avec la loi, et c’est ça que vous appelez une perte de temps !

Ensuite la question de l’eau : Quand il est écrit « Les prélèvements effectués conformément à la demande de la DREAL indiquent 11,6 g de sel par litre », il faut rappeler que le dossier présenté à la DREAL précisait que ces prélèvements avaient été faits lors des travaux de réalisation du parking Victor Hugo (remblais, eau salée, pas d’eau douce, sable car on a remblayé des zones marécages) et non pas sous la place A Briand. Il est normal que l’eau sous la place Victor Hugo soit salée, c’est un ancien marais salé qui a été remblayé, le sous-sol n’est absolument pas le même que sous la place Aristide Briand (sous-sol karstique, avec des cavités formées par l’eau, ce qui n’a rien à voir.

En effet on retrouve dans le dossier technique Anteagroup : « Un piézomètre a été mis en place à proximité du site (à 400 m du projet), lors du projet du parking Stalingrad, afin d’apprécier la qualité de l’eau qui sera effectivement pompée en phase chantier »

La vraie question sur laquelle vous devriez faire votre prochaine tribune, c’est sur les chiffres du budget de ce chantier ! On en est où aujourd’hui, puisque les derniers chiffres officiels c’est 14 millions d’euros évoqués par le directeur de la SPLBT en mai 2024 (annoncé à 8M au début). Mais un budget en intégrant le coût des travaux supplémentaires pour réaliser le fond de béton (qui n’était pas prévu) destiné à ce que les ouvriers puissent travailler au sec pour réaliser le radier, et pour pouvoir pomper l’eau. Ce n’était pas prévu au départ avec NGE, ça implique plus de béton, des matériaux spéciaux peut-être pour travailler dans l’eau, plus de temps de travail… Donc c’est quoi le montant exact avec cet ajout ?

D’ailleurs est-ce que ça marché ce coulage de béton ? à première vue non, l’eau dans le parking est montée juste après, votre béton n’a rien pu faire ! Et puis récemment vous avez remblayé avec des gros cailloux à l’angle de la rue du 11 novembre, mais l’eau est remontée au-dessus de ces cailloux juste après.

Je soulève enfin le problème lié à l’image de ce chantier, les inquiétudes quotidiennes des passants, des habitants, qui se demandent vraiment ce qu’on fait avec l’argent public… Quid aussi de l’image de l’entreprise qui par votre faute, travaille dans des conditions terribles ! Sur les réseaux sociaux la communauté du BTP vient voir, partager et commenter les vidéos du chantier, c’est devenue une risée bien au-delà de Sète. Et que dire des conditions de travail des ouvriers : on a vu des personnes dans le béton jusqu’aux genoux, on a aussi vu des tractopelles enfoncés dans plusieurs cm d’eau… On est en droit de s’inquiéter des conditions de sécurité des ouvriers qui y travaillent quotidiennement.

Rapport SPLBT 2023 – des investissements importants et des coûts pour les Sétois.es

Intervention de Laura Seguin – Rapport SPLBT 2023

Quelques remarques sur ce rapport :

  • D’abord, on retrouve la confusion entre SA ELIT et SPLBT, un copié-collé n’a toujours pas été corrigé alors que l’erreur vous a été signalée lors du dernier conseil d’agglomération : « « Dans un contexte de tension économique, de complexification technique et d’objectifs environnementaux renforcés, la SAELIT devra faire preuve d’innovation pour apporter son expertise aux collectivités qui font appel à ses services ». Il s’agit bien de la SPLBT…
  • Un constat inquiétant: la multiplication des parkings payant n’est pas facteur de recettes nouvelles, alors que de gros investissements sont réalisés : le parking A. Briand annoncé à 8 millions d’euros, puis 11, on en est aujourd’hui à 14 millions et c’est pas fini, vu les difficultés techniques, avec des emprunts pour lesquelles la collectivité se porte garante. La durée de vie d’un parking c’est 30-40 ans, il faudra aussi des investissements importants pour les maintenir en état…
  • Prix de l’abonnement du futur parking du Pôle d’échange multimodal de la gare de Sète : lors du dernier conseil communautaire de jeudi 26 septembre un des derniers rapports nous proposait de voter sur les tarifs des futurs parkings du PEM sans s’étendre sur les tarifs. Sur le secteur nord, le parking sera destiné prioritairement aux usagers ferroviaires du quotidien avec la création d’un abonnement spécifique pour les abonnés du TER. Nous avons découvert avec stupeur le montant de 4O€ mensuels, soit 480€ par an. L’abonnement TER Sète/Montpellier coute déjà 60€ minimum auxquels les sétois rajouteront 40€ de stationnement. Si certaines entreprises peuvent participer quid des étudiants, professions libérales, intérimaires etc.?  Et non tout le monde n’est pas capable (comme on nous l’a rétorqué!) de se déplacer à vélo ou en trottinette si le temps le permet! Pour inciter les gens à prendre les transports en commun on les ponctionne de 40€ mensuel, c’est totalement contradictoire avec une vraie politique d’accompagnement au changement climatique.
  • Le remarques sur les parkings seront faites dans le rapport suivant

La frénésie du parking payant (et cher) !

Intervention de Véronique Calueba

On apprend que 52 nouveaux horodateurs seront installés pour les usagers des plages, de l’avenue Victor Hugo, en gros, dans tout le centre-ville.

Au-delà de cette ineptie qui empêche les plus fragiles de pouvoir se garer (les tarifs des abonnements ne sont pas préférentiels pour les résidents – ils demeurent très chers !), il y a une incohérence en terme de développement économique. Les gens qui avaient pour habitude de venir passer la journée à la plage à Sète, iront à Frontignan ou Mèze…

A cela s’ajoute les réponses tout à fait incomplètes et/ou imprécises sur le fléchage financier exact de l’emprunt de 7 M€ HT pour la construction de parkings (pour rappel, ceux de l’entrée est, c’est 1.5M€).

Avenant à la délégation de service public avec la SPLBT

Intervention de Laura Seguin, avec l’intégralité des échanges et des réponses apportées.

Tableau Compte d’exploitation prévisionnel (CEP2) : un document annexé à la délibération dans lequel les chiffres sont faux !

Il y a 2 années comptables qu’on connait, les comptes sociaux de la SPLBT ont été réalisés et certifiés par le cabinet d’expertise comptable Sémaphore et le commissaire aux comptes, pour les années 2021 et 2022. Pour 2023 on ne sait pas encore, on n’a pas les comptes certifiés.

Quand on compare les chiffres entre d’une part, le tableau de Compte d’exploitation prévisionnel joint à la délibération, et d’autre part, les comptes sociaux finalisés et validés par l’expert comptable, on constate de nombreuses différences pour 2021 et 2022 et, ce qui conduit à mettre tout en doute sur la réalité du prévisionnel présenté pour ce nouvel avenant, et qui devrait rendre ce vote impossible car basé sur des informations insincères :

2021 : Total des produits d’exploitation présenté à 13 462 801€, or dans les comptes sociaux on trouve un chiffre très différent : 2 484 000€

2022 : Total des produits d’exploitation présenté à 2 814 962€, or dans les comptes sociaux validés par le commissaire aux comptes, on trouve un chiffre différent : 3 408 000€

D’autres incohérences sont relevées pour les années suivantes :

2023 : dans la section investissement on est à 250 000€, or on sait qu’en 2023 les parois moulées ont été faites et doivent couter au moins 3 millions d’euros !

2024 : dans la section investissement  on est à 14 160 482€, ça voudrait dire que toutes les factures de 2023 seraient comptées pour 2024 ?!

2025 et 2026 : dans les investissements prévisionnels, on n’a rien sur ces deux années, or le parking Aristide Briand devrait être payé jusqu’en 2026 a minima

2023 dans la section emprunts on n’a aucun montant, or vous avez voté une garantie d’emprunt à 50% de l’emprunt de 7 millions HT avec le Crédit coopératif lors du conseil municipal du 20 novembre 2023

Ce document n’est pas en conformité avec les bilans comptables, on ne peut pas prendre part au vote sur la base de montants erronés, vous ne pouvez pas non plus en porter la responsabilité ! Pourquoi ne voit-on pas les vrais chiffres ?