Cette instance conserve un mode de fonctionnement fermé. Elle se doit représentative de la population – le profil des membres est souvent le même. Dans d’autres villes, le président est élu (indépendance) et constitution plus vaste avec tirage au sort de citoyens représentants, par exemple.
Gâchis
Tribune du Sète.fr – mai 2023
Nous constatons qu’en dehors de tout respect du citoyen, le maire déroule un programme refusé par la moitié des habitants. Son crédo ? « J’ai été élu ». Certes, mais élu pour être le maire de tous les sétois, pour les entendre, les respecter quand une décision ne convient pas. Et c’est le cas depuis trop longtemps. Les projets de parkings, ils n’en veulent pas. L’arrachage des arbres destinés à mourir (pas d’illusion), ils n’en veulent pas. Le financement de sociétés avec de l’argent public depuis trop longtemps, ils n’en veulent pas. Une urbanisation à outrance favorisant les locations touristiques et mettant en péril les habitants qui veulent se loger, ils n’en veulent pas. Un abandon de projets structurants tels que les voiries, ils n’en veulent pas. Une gabegie d’argent public pour faire, défaire, refaire, ils n’en veulent pas. Une opacité dans les communications de la ville sur de potentiels projets, ils n’en veulent pas. Une gouvernance hégémonique ne laissant de choix à personne, ils n’en veulent pas. Des augmentations d’impôts pour financer des extravagances inutiles, ils n’en veulent pas.
Le courage politique c’est écouter ses administrés, respecter une opinion majoritaire quand elle se fait entendre. Ici, non. Le maire décide seul de tout, sans respect de l’avis des citoyens, à l’instar du président Macron qu’il soutient. Il laissera une ville livrée à la spéculation, contre tout bon sens écologique, environnemental et financier
La décision politique de conserver le tracé existant dans la LNMP doit se poser en assemblées locales, et ces dernières doivent être publiques.
Intervention de Véronique Calueba – Décision 21 – Convention relative au financement (CFI n°6) des études et procédures complémentaires à engager préalablement au lancement de l’Avant-Projet Détaillé de la phase 1 du projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan. Contrat de plan État/région 2015-2020
De nombreux territoires sont concernés par ce tracé et les maires de ces communes devront être entendus et participer plus aux débats qui impactent nos paysages, notre biodiversité, notre environnement et notre économie.
Il faut écouter les citoyens. Une élection remportée d’une courte tête n’est pas un blanc-seing pour faire n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment ! Et la majorité des citoyens sétois ne veut pas d’un parking souterrain en plein cœur de ville, catastrophe environnementale et financière.
Courrier envoyé à Mr le Préfet de l’Hérault ainsi qu’au Président de la République, à la Première Ministre, aux Ministres et Secrétaires d’État concernés, aux Préfet et Sous-préfète de Région.
Parking A. Briand, la force plutôt que les arguments.
Tribune Sète.fr – octobre 2022
Depuis le début des travaux, les attitudes et propos provocateurs de la majorité ont fait intensifier les tensions avec les citoyens. Elle s’est montrée opposée au dialogue, provocatrice et insultante, dépassant le cadre du débat républicain et démocratique. S’ajoute un usage disproportionné de la force pour un démarrage accéléré. Des manifestants assis par terre, exprimant leur opposition de manière pacifique, ont été déplacés de force par la police municipale, alors que le maintien de l’ordre n’entre pas dans leurs missions, et que la police nationale était présente. Est-ce justifié que des agents de sécurité privée fassent usage de lacrymogène pour disperser des manifestants ?
Une force disproportionnée alors que les arguments n’ont pas réussi à convaincre du bien-fondé de ce projet de parking ! Un démarrage accéléré alors que des procédures juridiques menées par Bancs Publics sont en cours ! Le manque de clarté dans les procédures administratives et la volonté exprimée de ne pas communiquer les documents d’urbanisme et autorisations augmentent les tensions.
L’ensemble de ces éléments constitue un risque important de trouble à l’ordre public. Fin septembre, nous en avons alerté le préfet et demandé l’arrêt des travaux, tant que les procédures juridiques sont en cours, ainsi qu’une étude d’impact environnemental et une enquête publique. Il est urgent de rétablir des cadres démocratiques et républicains dans notre ville.
Le projet de parking A. Briand, un reflet du refus de faire vivre la démocratie dans notre ville
Laura Seguin, conférence de presse du 5 octobre 2022.
Lors du dernier conseil municipal, nous avons réaffirmé que le maire et les élus de la majorité portent la responsabilité du climat de tension exceptionnel dans notre ville, autour du projet de parking souterrain place A. Briand. Certes les gens sont en colère, mais il y a des raisons à cette colère. C’est avant tout l’incapacité à instaurer un dialogue constructif qui permettrait de réévaluer l’intérêt de ce projet, et peut-être de trouver des alternatives AVEC les habitants. François Commeinhes ne cesse de marteler que ce projet était dans son programme municipal, et qu’il a donc de la légitimité des élections pour le mener à bien. Il se trompe! La démocratie ne se réduit pas au seul moment des élections, en demandant ensuite pendant 6 ans aux citoyens de ne pas se mêler des affaires publiques. Evidemment qu’ils s’en mêlent! Car ces décisions les concernent, elles impactent leur vie quotidienne, elles sont ou non en accord avec leur vision de la ville. Et si les pouvoirs publics ne les invitent pas à s’en mêler, dans des espaces de dialogue organisés, appaisés, dans ce qu’on appelle des pratiques de « démocratie participative », et bien ils le font par eux-mêmes, ils se mobilisent collectivement, ils protestent, ils interpellent, et ils ont raison de le faire ! Et s’ils ne trouvent aucun écho, ils manifestent, ils entravent les travaux, ils lancent des actions en justice…
François Commeinhes a la responsabilité, en tant que maire, de mettre en place des conditions de discussion avec la population des choix importants pour notre ville, les choix qui vont nécessairement impacter la vie des habitants, comme l’est ce parking. Il a la responsabilité d’être à l’écoute des inquiétudes, des questions, des interpellations mais aussi des points de vue divergents. Il a la responsabilité d’organiser le débat public en tenant compte de ces divergences. Quel maire n’a pas déjà été confronté à des contradictions ? On est en droit de s’interroger sur sa capacité à gérer ce type de situation auxquelles tout élu peut quand même s’attendre lorsqu’il a la volonté d’avoir des responsabilités politiques…
Et notons pour finir qu’on semble être une des rares communes du bassin de Thau à ne pas avoir mis en place des dispositifs de participation des citoyens. La ville de Frontignan a mis en place 6 comités habitants, un budget participatif, un comité des Sages, des réunions thématiques, et surtout un service et un agent communal dédié, et même un lieu ressource sur la démocratie locale ! Montbazin, des groupes de réflexion citoyen en amont des projets, un budget participatif. Marseillan semble s’engager aussi dans cette voie, et le maire est pourtant politiquement proche de François Commeinhes, ce n’est pas une question d’appartenance politique ! Et il n’y aurait qu’à Sète que la démocratie participative n’existe pas, faute de volonté politique ?
Conseils municipaux – les restrictions sanitaires terminées, un nouvel espace plus adapté sera-t-il proposé ?
Tenir la démocratie à l’écart des citoyens.
Tribune Sète.fr – juin 2022
Le 4 juillet 2020, le maire de Sète entamait sa nouvelle mandature. Cela fait 2 ans. Depuis ce jour, 12 conseils municipaux se sont succédé, mais pas un seul n’a permis aux citoyens d’être présents.
Certes, les mesures sanitaires l’autorisent. Mais elles ne l’imposent pas. Bien d’autres villes, dans notre région, organisent déjà des conseils publics. Raison invoquée par le maire : pas de salles disponibles. Vraiment ?
Et de quoi débat-on au sein des conseils sétois ? Dans les 5 premiers mois de 2022, 2 conseils pour 50 votes, parfois anecdotiques. Grâce aux 29 délégations votées au premier jour, les décisions, non votées, nos débattues, ne cessent de s’accroître : près de 300 déjà depuis janvier, 6 fois plus que les votes ! 613 décisions en 2021, contre 163 votes, c’était déjà près de 4 fois plus.
Une décision peut concerner une subvention de 600.000 euros (mars), ou un emprunt de 3 Millions d’euros (mai), sans débat. Un vote, lui, peut concerner le « rapatriement de tableaux prêtés au musée de Tour” (sic).
D’ailleurs, pourquoi débattre ? Une question appelle souvent en guise de réponse, une moquerie ou une esquive. Et les conseillers de la majorité, comme un seul homme, approuvent en bloc tout projet, sans jamais une question ou même une abstention. Pour faire bonne mesure, programmez désormais les conseils à 17H : les conseillers d’opposition, bénévoles et travaillant, auront du mal à y assister.
A Sète, les débats, les questions, la parole des citoyens et des élus d’opposition, font-ils si peur ?
Quand la parole citoyenne est refusée – partie 4
Conseil d’agglo du 19 mai 2022
Intervention de Véronique Calueba
Quand la parole citoyenne est refusée – partie 3
Conseil d’agglo du 19 mai 2022
Intervention de Philippe Carabasse