Rénovation urbaine de l’Ile de Thau – tranquillité et sécurité publiques

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Suite à l’intervention de Mme Bouraoui, je tiens à dire qu’il n’y a aucune moquerie.  Fondamentalement il n’y a pas de stigmatisation du quartier mais vous l’avez quand même constaté puisqu’il y a eu des opérations menées et parfois, d’envergure. Les gens qui habitent ce quartier revendiquent comme tous les gens de la ville une tranquillité et une sécurité publiques. Il y a la même problématique en centre-ville parce que le narcotrafic s’étend de partout et il amène des nuisances. Il empêche les gens de vivre calmement. Ce que je voudrais spécifier, c’est que nous devons bien prendre en compte que la police municipale n’a pas le même rôle et la même compétence que la police nationale. Quand on demande qu’il y ait une annexe, une police de proximité, ça ne veut pas dire qu’il va y avoir un commissariat rempli, mais ça veut dire qu’il va y avoir une présence policière d’une police nationale qui est en charge, par ces prérogatives de l’État, de la sécurité publique alors que la police municipale, c’est la tranquillité publique, la sécurité des concitoyens. Ils n’ont pas les mêmes compétences, ce n’est pas la même chose. Donc ça n’empêche pas la police municipale d’être là. S’il y a un une police de proximité qui s’installe ça ne signifie pas une stigmatisation d’un quartier. Il pourrait y en avoir dans d’autres quartiers de la ville à partir du moment où les problèmes se déplacent parce qu’on l’a vu dans des grandes villes, le narcotrafic il se déplace, il arrive en centre-ville. Quoi qu’il en soit, nous en sommes tous conscients, le narcotrafic va arriver partout. Vous avez raison. Pour qu’il y ait du trafic, il faut des consommateurs. Donc ces consommateurs-là, il y a aussi du travail à faire contre eux. Et tout ça, ça doit être fait à la fois par un travail autour de la sécurité, la police municipale, la police nationale et le bien vivre dans un quartier. Et ça, j’y tiens parce qu’il y a aussi des tas de choses à faire et à entreprendre. On est d’accord avec Madame Gizardin, là-dessus, même si on a pas tout à fait les mêmes actions, il y a d’autres choses à faire pour la sécurité et la tranquillité publiques que de mettre un policier qui soit municipal ou national. Mais la police nationale, elle a un rôle majeur à jouer. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la police municipale. Ce n’est pas possible.

vidéo de l’intervention