Intervention de Véronique Calueba – Conseil d’agglo du 29 février 2024 – A visionner ci-dessous.
Cette présentation montre férocement qu’il n’y a pas de débat sur les investissements utiles et cohérents de territoire.
– Faiblesse structurelle : 7% des revenus de l’industrie, plus de production sur notre territoire, heureusement il y a les services publics pour 35% et 38% de services divers, ça traduit bien la transformation du territoire vers le tourisme, il y a des retombées économiques mais aussi des implications : des emplois précaires, problèmes sur le logement (21% de résidences secondaire, 7% logement vacants),
– Données financières : DOB révèle que les collectivités perdent de leur autonomie dans leurs budgets, année après année, on perd de l’impôt (État)
– Déchets : marché de la collecte avec Nicollin pose problème, besoin de financement complémentaire de 32 millions d’euros, ça revient très cher depuis qu’il est privatisé, on le sait, et dans certains quartiers on a moins de ramassage.
– Dépenses de fonctionnement : évolution importante, 20 millions en 6 ans, les recettes ont augmenté que de 15 millions.
– Taux d’impôt : augmentation des bases fiscales de la part de l’État
– Dépenses investissement : 14 millions seulement
– Recours massif à l’emprunt
– Épargne qui passe de 33 à 20%
– Dette qui augmente, et la capacité de désendettement se détériore
– Prévision pour 2026 : une fin de mandat alarmante sur épargne et dette, la gouvernance Commeinhes va laisser une agglo dans un état moribond… après moi le déluge.
Et tout ça pour faire quoi ? rien sur les réseaux d’eau potable, réfection des réseaux, baisse des investissements… assainissement, crise conchyliculture, 31% réseaux d’eaux usées sont unitaires, en mauvais état, ça amplifie les pollutions, nécessité d’un fort investissement constant et dans le temps. Traitement eaux usées pas suffisant.
– Investissement des communes : la piscine de Frontignan a disparu, la cave coopérative de Mèze a disparu, le centre universitaire a disparu
– Logement social : 24 PLAI sont annoncé. Les ménages les plus fragiles ne peuvent plus se loger, pas beaucoup d’annonces sur la disponibilité de logements à venir. Sur Sète il y a 2500 demandes en attentes donc on ne peut pas y répondre. Et le rapport de la fondation Abbé Pierre l’a annoncé : la problématique du logement est une bombe sociale qui va nous exploser à la figure, il faut le prendre en compte.