Défense du droit au logement et lutte contre l’exclusion et la précarité.

Un courrier adressé aux maires de toutes les communes du territoire du bassin de Thau, resté sans réponse. Il a logiquement été appuyé par une nouvelle intervention.

Courrier de Véronique Calueba et Laura Seguin, et le courrier initial des 8 associations, à retrouver ci-dessous.

Une trésorerie à la carte.

Tribune Sète.fr – avril 2024

Lors du dernier conseil municipal, nous avons dénoncé une énième garantie d’emprunt de 7M€ HT pour la SPLBT sans précision sur le but de cet argent. Immédiatement, il nous a été répondu que tout était dans la délibération, avec en prime, la chronologie des sommes avancées à la SPLBT…depuis 2020. En omettant les 4M€ de 2022 et le 1M€ de 2023.

La vérité, c’est que depuis 2018, la SPLBT est financée pour des projets de parking, avec de surcroit, une augmentation des tarifs de stationnement, et une volonté forte de la ville de privatiser toute place de stationnement gratuit.

Mais aujourd’hui la situation est grave. Le trou béant du centre-ville est soi-disant à l’arrêt pour cause d’Escale à Sète, (l’avenue Victor Hugo ?). La société a plié bagage pour défaut de paiement et ne reprendra pas tant qu’elle ne sera pas payée sur ce qui lui est dû + les dépassements causés par l’amateurisme de la préparation du chantier.

Alors voilà où on en est. Des parkings qui prennent l’eau payés par de l’argent public, un autre, en chantier, dont il faut pomper l’eau et la rejeter dans le canal causant ainsi des dégâts supplémentaires dans l’étang. Des places gratuites quasi inexistantes. Des tarifs stationnement et redevances en augmentation. Et une société publique d’aménagement qui tient grâce à l’argent public (rapports chambre régionale des comptes) mais toujours assoiffée.

Après moi le déluge !

Tribune magazine notre agglopole – Avril-Mai-2024-

Lors du dernier conseil d’agglo, le vote du budget 2024 a soulevé beaucoup de débat entre les conseillers communautaires. Visiblement, les commissions et précédents conseils n’ont pas été suffisants pour prendre en compte les alertes et propositions des maires qui ont élevé leurs voix. Un manque d’écoute et de construction collective, qui a conduit à un vote serré du budget.

Que penser d’une agglo qui se dit vertueuse quand tous les voyants sont au rouge ? 20 M€ d’augmentation de frais de fonctionnement en 6 ans. Un recours massif à l’emprunt. Une épargne qui passe de 33 à 20%. Une dette qui augmente dangereusement et une capacité de désendettement qui se détériore. Un marché de collecte des déchets qui coûte de plus en plus cher avec un service très dégradé… Et pourtant, une augmentation des taxes locales!

Tout ça pourquoi ? Des communes doivent tirer un trait sur des projets, abandonnés ou reportés (piscine à Frontignan, cave coopérative à Mèze).

Et surtout, rien sur l’essentiel, sur ce que toutes les communes ont en commun. Rien de majeur sur l’eau potable à travers la réfection nécessaire de nos réseaux. Sur la qualité de l’eau de notre lagune via l’amélioration de nos réseaux d’assainissement dans un état critique, portant préjudices à la conchyliculture. Sur la gratuité des transports en commun, qui permettrait de réduire la place de la voiture. Sur l’urgence du logement, dont l’offre ne répond pas aux réels besoins des habitants, en particulier des plus fragiles. Sur l’agriculture et la production d’une alimentation locale et de qualité qui profite à tous, via la restauration collective par exemple. Tant de choses en commun à tous les habitants, mais largement ignorées…

Les voix se lèvent, réclamant de l’équité entre nos communes et un vrai projet de territoire, cohérent et mutualisé dans les investissements. Réclamant la fin de l’hégémonie sétoise au détriment des autres communes. Alors le Président peut bien arguer avec virulence qu’au conseil d’agglo on ne parle que d’agglo, la réalité est toute autre.

Nous souhaitons à toutes les sétoises et les sétois une belle année 2024.

Tribune Sète.fr – février 2024

Que chacun.e trouve le bonheur dans ses projets personnels et professionnels, et une bonne santé pour passer cette année au mieux !

Pour notre ville, nous souhaitons du changement qui amènera un apaisement nécessaire. Lors du dernier conseil municipal du 18 décembre notre maire a publiquement menacé les membres d’une association, éructant un « il faut les exterminer, ces gens-là ». C’est un appel public à la haine et une menace pour tous les adhérents de cette association. C’est l’utilisation de mots à connotation douloureuse, l’extermination de population renvoie aux périodes les plus sombres de l’histoire, à des génocides et à de la violence. Le maire se prend-il pour un roi qui a droit de vie ou de mort sur ses sujets ? A t-il oublié que nous sommes en démocratie et que les citoyens ont le droit de ne pas être d’accord avec « sa majesté » et d’exprimer publiquement leur désaccord dans le respect de la loi ? Quand 3000 adhérents s’opposent à son parking souterrain, écocide et totalement ringard, il ne se remet pas en question mais appelle à la haine. On est loin, très loin de la ville apaisée vantée dans sa communication municipale ! Souhaitons que pour 2024, les questions environnementales, les galères de logement et l’accompagnement des plus fragiles soient enfin à l’ordre du jour.