Débat d’orientation budgétaire

Intervention de Sébastien Andral – vidéo en fin de séance

La taxe d’habitation a été supprimée et cela a des conséquences sur la fiscalité locale. Aujourd’hui, on parle de 3000 milliards € de dettes en France, pour des raisons diverses, mais cela a AUSSI des conséquences sur les collectivités locales. Enfin, on ne parle chez nous que de tourisme pour justifier le développement économique. Il n’ y plus d’industries et c’est un grave problème, car le tourisme, le service tertiaire ne font pas une économie pérenne.

Débat d’orientation budgétaire

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Le risque d’une motion de censure et réel, évidemment, et si le gouvernement « tombe », le travail budgétaire se fera avec le budget précédent. Les autres collectivités, je vous avais interpellé là-dessus, ont reporté leurs dob et rob. Dépenses de fonctionnement > on reste sur une stabilité de 43-44% du budget global, malgré la baisse que vous évoquez. Mais, la baisse significative qui m’interpelle est celle du CCAS. Les indicateurs de pauvreté sont inquiétants et le Département fait face à cette paupérisation alarmante en y répondant. Pour répondre aux besoins des plus fragiles, éventuellement réfléchir à la pertinence de certains projets (qui ne sont pas urgents) qui pourraient être repoussés. Voir le détail argumentaire chiffré dans la vidéo.

Rapport égalité femmes/hommes

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Quelle réponse apportez-vous à l’interpellation du collectif de femmes pour honorer la mémoire de Valentine Schlegel en donnant un nom de rue pour lui rendre hommage ? Cet hommage serait bienvenu. Et plus généralement, la féminisation des noms de rues. Par exemple, oser renommer le quartier Entrée Est avec des noms de femmes exclusivement et en intégralité.

Rapport égalité femmes/hommes

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Il y a des améliorations et une vraie prise de conscience à Sète et à l’agglo. Il y a encore des choses à faire (managériales, salariales…). La catégorie C, reste la catégorie sur laquelle le focus doit être renforcé. Et pour faire le lien avec le 1er projet – création d’un conseil de laïcité – les personnels en contact avec le public devraient être formés à cette problématique.

Création d’un Conseil de laïcité.

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Cette création est une heureuse initiative – Avec la candidature de membres de  l’opposition, c’est la reproduction des déséquilibres existant déjà au sein de la majorité municipale (2 membres). Ce conseil sera t’il ouvert à la population, aux citoyens ? et enfin, ne serait-il pas pertinent de baptiser un endroit de la ville de Sète au regard de cette nouvelle initiative (quartier Révolution).

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Échange entre Véronique Calueba et François Commeinhes, suite à l’intervention de 6 minutes autorisée à Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Les précisions apportées pour justifier et expliquer la présence résurgente de l’eau, malgré les moyens mis en œuvre pour empêcher cela, laissent encore dubitatifs. Les faits étant têtus, les jours suivants ce conseil municipal, ont prouvé que le problème n’est pas « normal ».

Débat sur la mobilisation de la loi dite « anti-Airbnb » pour limiter les résidences secondaires à Sète

Intervention de Sébastien Andral – vidéo en fin d’article

Le vrai sujet ce n’est pas la mise en location 3 semaines par an d’un appartement. Le vrai sujet, c’est des acheteurs qui achètent plusieurs biens pour faire du Airbnb. Le dernier weekend à Sète pluvieux, plus de 1000 locations Airbnb….proposées, alors imaginons le reste du temps. Ce sujet est anticipatoire, car dans 20 ou 30 ans, on ne pourra plus acheter à Sète car trop cher, mais également ne plus pouvoir se loger en raison de la spéculation touristique.


 

Se garer pour prendre le train, un luxe pour les habitant.es de l’agglo ?

Tribune Novembre/décembre 2024 – Magazine Notre agglopôle


Lors du conseil d’agglo du 26 septembre 2024, les tarifs des futurs parkings du Pôle d’Échange Multimodal de la gare de Sète ont été votés. Sur la partie nord, le parking est destiné prioritairement aux usagers ferroviaires du quotidien avec la création d’un abonnement spécifique pour les abonnés du TER. Bonne initiative pour les habitant.
es des communes de l’agglo, notamment ceux travaillant dans les villes
desservies par le TER.
Mais nous avons découvert avec stupeur le prix de cet abonnement :
40 € mensuels, soit 480 € par an ! L’abonnement TER Sète/Montpellier coûte déjà 60 € minimum, auxquels s’ajouteraient 40€ de stationnement ?! Pas de quoi encourager massivement à laisser sa voiture et prendre les transports en commun… C’est totalement contradictoire avec une vraie politique d’accompagnement aux mobilités douces,
et la nécessité d’agir pour réduire notre empreinte carbone face à l’urgence climatique. Le maire de Frontignan, lui, a assuré du maintien de la gratuité des parkings de la gare sur sa commune, même après la mise en route de la nouvelle gare, dans l’objectif d’inciter à
prendre le train.
Le Président de l’agglo justifie ce prix prohibitif par le coût de la location du terrain à la SNCF, qui en est propriétaire. Mais nos impôts, qui ont bien augmenté, ne suffisent donc pas ? Ils devraient justement pouvoir financer ce type de service à la population, pour accompagner la transition écologique !

Régie publique de la restauration collective à Sète

Tribune de décembre 2024

Depuis 2008, ce service est confié à une entreprise privée, Sodexo, qui fournit chaque jour les repas aux crèches, écoles, usagers du CCAS et seniors bénéficiant du portage de repas à domicile. Ce contrat arrive à échéance dans 1 an.

Une gestion publique de la restauration collective garantirait une alimentation saine, respectueuse de l’environnement et issue de l’agriculture et de la pêche locale. Malgré les efforts de sensibilisation, une entreprise privée comme Sodexo reste soumise à des impératifs de rentabilité qui limitent ses engagements en matière d’approvisionnement local et de qualité. Ces objectifs économiques s’opposent aux valeurs de service public.

En passant directement les marchés avec les fournisseurs locaux, une ville devient motrice d’un développement agricole local, durable et rémunérateur pour les agriculteurs et les pêcheurs. Ce modèle renforcerait la souveraineté alimentaire de notre ville mais aussi l’économie locale, en soutenant des emplois durables.

De nombreuses villes comme Paris, Bordeaux, Toulouse, Besançon, Montreuil, et bientôt Marseille ont également fait ce choix. C’est donc tout à fait possible pour Sète !

Nous avons 1 an devant nous pour anticiper la fin du contrat avec Sodexo et aller vers une régie publique. Nous invitons les citoyens, les parents d’élèves, les usagers du CCAS, les agriculteurs et pêcheurs, les associations environnementales, les élus de Sète et de l’agglo, à se saisir de cette question.

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Le cout de 14 M€ actuels pour ce parking, c’est ce que couteraient 2 écoles primaires. Ces 2 infrastructures sont possibles en termes de choix politiques, mais à Sète il ne s’est pas construit une seule école depuis 1982. C’est le prix d’une piscine olympique. C’est très cher pour un parking auquel il faut ajouter le cout de la place qui va surplomber le parking, avec une estimation de 6 Me, soit un projet global à 20M€. L’équivalent de 3 écoles primaires. Raisonnablement, il faut dire que ce parking, il faudra le terminer, car se dédire des entreprises impliquées coutera encore plus cher. J’étais contre ce parking, et à mon grand regret, il faudra le terminer. Alors, une solution, renoncez à la salle Brassens sur le parking de la médiathèque et évitez de densifier encore plus cet espace. Transformez la place Jules Mioch et le Plan Joseph Soulé en jardin public.

Pour terminer, je relève le ton systématique avec lequel vous vous adressez à Laura Seguin, mépris et condescendance. La suite à suivre en fin d’intervention avec la réponse qui est apportée par Myriam Raynaud, adjointe à la Condition Féminine (2ème vidéo).