Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Félicitations pour une tarification différenciée, ce qui va peut-être nous amener les gros consommateurs à réfléchir sur leur consommation. Baisse de consommation en 2023, la crise et les restrictions ont poussé à une consommation plus vertueuse. Sur cette délibération, j’ai vu que le fonds d’aide sociale est largement sous-utilisé, car sur 20 000 € , 4911 € ont été utilisés. Nous avions évoqué cela l’année dernière : ce fonds est géré par le CCAS mais nous constatons en même temps des impayés (admissions en non-valeur), pouvez-vous nous apporter une explication ?
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
En commission, on a émis le besoin d’avoir une stratégie pour la réutilisation des EU traitées, hors projets et expérimentations ponctuels. Il s’agirait de mobiliser l’ensemble des EU sur l’échelle de l’agglo. Affirmer que la substitution d’une ressource en eau par une autre, et c’est le cas ici, se maintient avec une stratégie de réduction de consommation – voir intervention sur « éviter, réduire, compenser ». Réfléchir aussi à la hiérarchisation des usages : prioriser les usages industriels ou usages de services publics, comme l’arrosage des espaces verts, nettoyage des rues etc…
Intervention de Laura Seguin – 2 vidéos en fin d’article
Cette convention, si elle est votée, concerne la compétence « Éviter, réduire, compenser ». Mais il serait plus intéressant de voter sur « éviter, réduire » seulement, car sur cette séquence « éviter, réduire », nous n’avons pas de réflexion sur ce sujet fondamental. Pourquoi n’avons-nous pas ce soir le rapport de la Mission environnementale qui dit que « les 2 premières étapes – éviter et réduire – n’ont pas été prises en compte et on se trouve encore une fois dans une logique de compensation « elle dit aussi que le site choisi est celui qui a le moindre impact environnemental et qu’il y d’autres sites qui peuvent préserver plus les espaces naturels ». Prendre le temps de travailler à « éviter, réduire, compenser » car nous ne sommes pas là pour seulement voter la séquence « compenser ». Car ces 2 premières séquences vont poser problème pour ce projet mais pour d’autres projets futurs.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Au sujet des frais de siège facturés par la maison-mère, pour des services administratifs , prestations etc…combien ces montants représentent par rapport au chiffre d’affaire et comment la collectivité peut contrôler que les prestations réalisées par la maison-mère correspondent bien à la facture finale ?. On se rend compte que ces frais sont importants et pas « expliqués » , une inscription claire au contrat de DSP devrait être réfléchie. Car en répudiant ces frais de siège, ne pourrions-nous pas envisager la gratuité des transports en commun ?
Le bilan enquête clients présente des taux de satisfaction remarquables – 95/96 voire même 100 % – mais je connais beaucoup d’usagers (notamment personnes âgées qui manifestent des mécontentements : matériel pas adapté, horaires pas adaptés pour les mères-enfants, fréquences de certaines lignes insuffisantes. Comment se passe cette enquête ? et pourquoi pas envisager une méthode plus indépendante. Et enfin, pourquoi la seule ligne entièrement gratuite est la 8 ? et après vérification, c’est celle qui dessert la clinique de notre ancien maire, à Sète. Pourquoi ne pas réviser cela et faire desservir l’hôpital de Sète gratuitement par exemple, et la gare, le centre-ville, la corniche vers l’hôpital ? Je fais cette proposition.
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
J’attire votre attention sur un sujet pour lequel j’interpelle depuis au moins 6 ans l’agglo : les conditions dans lesquelles ont est amenés à attendre le bus. C’est une honte ! les gens attendent debout, à côté d’une « sucette » jaune. Pas de sièges, pas d’abri en cas de pluie, de soleil, de vent. Sachant que les usagers sont dans la majorité des personnes âgées, des mamans avec enfants etc..il faut penser, avant le cout, aux conditions de l’attente. Et l’arrêt le plus honteux est celui devant le siège de l’autorité organisatrice des transports, votre prédécesseur voyait des gens attendre au bord de la route, à côté d’une « sucette jaune ». Voilà les préoccupations de base avant de penser aux grandes modalités de financement. C’est à ça qu’il faut penser avant les transferts des budgets financement et investissements – on en apprend de jolies, d’ailleurs – et solutionner ce problème du quotidien pour de nombreux sétois.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Vous connaissez notre position à ce sujet, dans une démarche écologique et sociale de plus en plus nécessaire, avec pour objectif de réduire le nombre de voitures sur notre territoire, les places de stationnement (parkings en centre-ville), la pollution de l’air et sonore. Notre objectif est de rendre le transport public gratuit, par étapes, certes, mais ça se travaille. Il est à noter que les recettes propres c’est 2 M€ et au vu du budget global de l’agglo, c’est un vrai choix politique à mettre en œuvre. En Commission Mobilités, un problème a été soulevé : l’augmentation du parc vélos en location qui accuse une liste d’attente de 60 / 70 personnes. Il serait intéressant d’investir pour cette alternative à la voiture.
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
Cette délibération pourrait être suspendue et attendre que le maire de Marseillan puisse s’expliquer. Je crois en l’intérêt communautaire et à l’implication des équipes. Des personnels sont meurtris par ce renoncement à l’action collective. En tant que sétois, voter POUR la sortie de Marseillan c’est contraire à l’intérêt de Sète et des sétois, car la ville de l’agglo la plus liée à Marseillan c’est Sète : plage, lido en commun, rivage.
Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article
En effet, il aurait été judicieux que le maire de la commune concernée soit présent. Mais on comprend que c’est une décision politicienne, à savoir si les marseillannais sont d’accord ? non ! c’est la décision du maire dont on connait les turpitudes. On parle du respect des services, avec des équipes qui ont construit une stratégie respectueuse de tous les pôles de cet OTI, donc, c’est incompréhensible et il devient difficile de vanter les mérites de l’Archipel de Thau sans le nord du bassin de Thau où se fait l’embouchure du Canal du Midi. Il y a 2 jours, au Club Croisières, il y avait une discussion sur le fléchage des visites sur le territoire avec notamment les Chais Noilly Prat. Marseillan fait partie de toutes les réflexions ville, agglo, port et région, et cette décision est incompréhensible.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Pour promouvoir les 14 communes, il y a eu réunification des 5 offices de tourisme. C’est vraiment une démarche collective. La démarche de Marseillan aujourd’hui est une démarche totalement individuelle qui va certainement avoir un impact financier sur l’office de tourisme intercommunal. Marseillan se désengage d’une action collective, qui a déjà quitté le PPA (Projet Partenarial d’Aménagement). Il est regrettable que cette délibération ait été présentée aujourd’hui, alors même que Mr Yves Michel est absent. En effet, au-delà d’une action politique de se désolidariser de l’agglo, quel est l’intérêt pour Marseillan qui a une forte potentialité, d’avoir une action individuelle en terme de promotion touristique ? Surtout que nous sommes dans une dynamique de réflexion commune d’actions sur le changement climatique, de projets de territoire. Si quelqu’un de Marseillan pouvait apporter une réponse sur ce choix.
Intervention de Laura Seguin – vidéo de l’ensemble des échanges en fin d’article
Que sont ces parcelles ? friches, espaces agricoles, espaces naturels, et sur les 2 projets prévus (futur casino de Balaruc les Bains et 1 hôtel), il s’agit d’une extension non pas de la ZAC, certes, mais de l’artificialisation. Or, en commission environnement, on avait réduit ces projets d’artificialisations.