Des réalisations pas encore à la hauteur des besoins de la ville et des sétois. 2ème partie

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – délibération 7 – Budget ville 2021 – vote du Budget Supplémentaire 2021

Intervention de Véronique Calueba – Conseillère Municipale

Quelques remarques :

Sur le fonctionnement :

– Dépenses : Nous pouvons y trouver une baisse de 1 354 548 M€, encore dus au transfert de personnels à l’agglo. C’est l’agglo qui gère la ville. A ceci s’ajoutent les compensations de l’agglo à la ville qui vont donc aussi, baisser.

Sur l’investissement :

-Voiries : enfin un budget qui augmente. Vu l’état des routes, ça n’est pas du luxe. Même si les 2 213 000 M€ ne seront pas suffisants, nous vous réitérons pour la énième fois, notre demande de planification : quelles voies ? quand ?

-Smart City : une augmentation de 400 000€ (pour la vidéosurveillance à l’Ile de Thau), mais les aménagements urbains qui ont déjà diminué entre le prévisionnel et le réalisé 2020 (1 M€ !!!) seront encore diminués de 218 000 €. Pouvez-vous nous préciser quels aménagements ne seront pas réalisés ? Réponse : le Pont du Conservatoire

– La politique de la ville : là encore, une grande perdante dans ces choix budgétaires. Pourtant, les quartiers QPV ont plus que besoin de soutien économique, associatif, de formation…. Réponse : le retard pris avec le centre commercial de l’Ile de Thau impacte tout le projet politique de la ville (Epareica)

Nous avons, en outre, quelques attentes sur ce BS :

-baisse du budget du CCAS en 2021 d’1M€ par rapport à 2020. Même s’il s’agit de la subvention. Ce qui signifie que son budget ne sera pas consolidé et c’est toute la politique sociale de la ville qui sera entamée. En 2021 : 6 296 850 M€ / 2020 : 7 195 936 M€ / 2019 : 6 828 000 M€.

baisse du budget à destination des bâtiments scolaires de l’ordre de 50%

Malgré la volonté d’enfin commencer les améliorations nécessaires, mais au regard du budget, ce ne sera pas encore le cas,  vu l’état de la voirie, nous ne sommes pas d’accord avec les orientations de ce budget.

Des réalisations pas encore à la hauteur des besoins de la ville et des sétois. 1ère partie

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – délibération 1 – BP 2020- approbation du Compte Administratif et Compte de Gestion 2020  – affectation de résultat

Intervention de Véronique Calueba – Conseillère Municipale

Nous regrettons, une fois de plus, que dans le même vote vous nous demandez d’approuver le compte administratif et le compte de gestion.

Le compte de gestion relève du travail du trésorier principal et nous l’approuvons, alors que le compte administratif soulève de trop nombreuses incohérences ou « reculades » par rapport au budget primitif.

Sur le CA 2020 :

Nous nous étions déjà exprimés lors du débat d’orientation budgétaire et de celui du budget primitif.

Tout d’abord,  en période de COVID, vous avez préféré diminuer l’épargne nette pour compenser l’action de la collectivité durant la crise sanitaires, et les pertes de recette de cette période.

Ensuite, nous avons vu l’État choisir de s’endetter à certaines collectivités car les emprunts possibles avaient des taux étaient très bas, voire négatifs. Nous avons donc puisé ici dans notre bas de laine, ce qui obligera plus tard à emprunter à des taux qui augmentent déjà. Sans être favorable à une augmentation de la dette, n’aurait-il pas mieux valu emprunter à des taux bas ou inexistants plutôt que de piocher dans notre épargne ?

Sur les recettes :

75% de celles-ci reposent sur la fiscalité avec un montant de 61.5M€. Même si les taux sont constants, l’impôt reste le 1er poste de recettes (80% proviennent de la taxe foncière et taxe d’habitation).

En 2020, sur impots.gouv, l’impôt moyen à Sète est de 1299 € et il est de 758€ pour les villes de même strate. Nous méritons donc bien notre place de 5ème ville la plus chère de France.

Sur les dépenses :

Le débat d’orientation budgétaire prévoyait 16M€ de dépenses d’équipement. Nous avons un réalisé de 13.5M€, c’est mieux que les années précédentes, mais il y là aussi, quelques remarques à faire.

Dans la ventilation de ces montants d’équipements, quelques exemples qui impactent directement la vie des sétois, entre l’annoncé en BP et le réalisé dans ce CA  :

Voiries : 2 337 000 M€ de crédits ouverts pour 1 800 000 M€ de réalisé, soit 428 000€ annulés. La voirie est restée trop longtemps le parent pauvre de la ville, à travers de trop nombreux quartiers, et de plus, nous n’avons toujours pas le programme que nous vous réclamons depuis plusieurs années maintenant.

Aménagement urbain : 4 620 000 M€ de crédits ouverts pour 3 600 000 M€ de réalisé, soit + d’1M€ annulés.

Politique de la ville : 117 000 M€ de crédits ouverts pour 34 570 M€ de réalisé, soit + 75 000 € annulés.

Ces deux derniers postes sont les grands perdants de vos arbitrages budgétaires.

Les écarts globaux entre prévisionnels et réalisés sont certes moins importants que les années précédentes, mais nous considérons que ce compte administratif ne correspond toujours pas aux orientations nécessaires pour répondre aux besoins des sétois.

Nous voterons contre.

A Sète, des paillotes à la plage jusqu’en 2032, mais du sable, jusqu’à quand ?

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – délibération 34 – Concession des plages de 2023 à 2032 – exercice du droit de priorité et approbation de la demande de concession

Intervention de Laurent Hercé – Conseiller Municipal

Un double problème se pose à long terme : montée des eaux inéluctables + déficit des apports en sable avec pénurie mondiale.

40 Milliards de tonnes de sable sont utilisées chaque année dans le monde pour la construction (béton = 2 tiers de sables).

Une maison = 300 tonnes de sables – un immeuble moyen = 3000 tonnes de sables

En Floride, 9 plages sur 10 ont déjà disparu.


Il est louable de maintenir l’activité des paillotes en bord de plage.
Mais il serait souhaitable d’anticiper l’évolution inéluctable du littoral, et de ne pas trop investir (ville – département ou région) pour tenter de s’opposer à un phénomène naturel d’érosion inéluctable et qui nous dépasse.

Publicité extérieure – Peut mieux faire !

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – délibération 33 – Taxe locale sur la publicité extérieure – actualisation des tarifs à compter du 1er janvier 2022

Intervention de Laurent Hercé – Conseiller Municipal

S’agit-il bien d’un tarif au m2 ? Ce tarif progressif, de plus en plus cher pour les grandes enseignes, est important. Il faut effectivement privilégier les petits commerçants locaux sur les grandes enseignes.

La publicité extérieure est indispensable à de nombreux commerçants, notamment les plus petits, ne serait-ce qu’à titre informatif.

Il faut d’ailleurs noter qu’en général, cette publicité extérieure est essentiellement informative chez les petits commerçants avec des petits formats, alors qu’elle devient promotionnelle dans des très grands formats.

Pour résumer : un petit commerçant local affiche essentiellement “tel produit -tel prix”. Alors qu’une grande enseigne affiche plutôt “je suis le meilleur».

Maintenir un tarif progressif, de plus en plus cher au m2 avec l’augmentation de la surface, est important.

Par contre, qu’en est-il de la publicité lumineuse ? Fait-elle l’objet d’une tarification particulière ? Qu’en est-il de l’extinction des enseignes la nuit, est-elle respectée ? Les contrevenants sont-ils sanctionnés ?

Un nom de femme, certes, mais pourquoi pas nos héros du quotidien ?

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – délibération 31 – Dénomination des jardins familiaux du Château Vert

Intervention de Laurent Hercé – Conseiller Municipal

Lors du dernier conseil municipal, en Mars 2021, Madeleine Estryn était intervenue pour signaler la disparité dans les noms de rues, places et autres lieux sétois.

Une énorme majorité de noms d’hommes, et très peu de femmes. Suite à une recherche pour notre communiqué dans le Sète.fr, le décompte était le suivant :Sur un total de 343 rues, 107 impasses, 51 chemins, 41 quais, 31 places et 12 avenues (585 dénominations),  on ne compte que 5 femmes, pour environ 200 hommes.(Danielle Casanova, Rue Jeanne d’Arc, Impasse sainte Rita, Traverse Agnes Varda, Allée Paulette Cavaillou)Cela a donné lieu à débats assez houleux. C’est un sujet qui parfois divise et passionne.

Il existe en fait deux disparités, qui se renforcent mutuellement : les femmes sont très peu représentées, car certaines catégories de population ou de professions sont elles aussi peu représentées. Si nous piochons dans un répertoire qui met spécifiquement en avant d’anciens hommes politiques, scientifiques, artistes célèbres, nous créons naturellement une disparité entre les sexes. Rappelons que les femmes ont été maintenues à l’écart de certaines fonctions pendant des siècles. Elles représentent pourtant aujourd’hui 54% de la population sétoise. Mr Sabatier soulignait que nous aurions l’occasion de proposer un rééquilibrage lors de la création des voies qui vont desservir le nouveau quartier de la ZAC Est.Je me permets de proposer une solution qui puisse obtenir le plus large assentiment de la population et des élus, atténuer la disparité entre les sexes, et mettre à l’honneur d’autres catégories de population. L’idée est simple. Nous vivons une crise sanitaire depuis 2020. Certains de nos concitoyens ont permis de maintenir la vie sociale de la cité, en étant exposé en première ligne. Infirmière bien sûr, aide-soignante, médecin, mais aussi d’autres tout aussi indispensables : policières, pompiers, aides à domicile, enseignantes, éboueurs, factrices, etc…

Pourquoi ne pas dédier ce nouveau quartier à ces travailleurs de première ligne ? L’idée serait de demander à la population de désigner les catégories professionnelles qu’elle souhaite mettre à l’honneur, pour obtenir autant de catégorie que de rues et places à nommer. Puis de demander à ces professionnels de désigner un représentant, contemporain ou qui s’est illustré dans l’histoire plus ancienne, à mettre à l’honneur particulièrement, de préférence une femme.

Nous aurions alors un quartier dédié aux “héros” du quotidien, avec des noms du type “Rue de Mme Untelle, et des infirmières de 2020”, “Rue de Mr Chombier et des Policiers municipaux de 2020”, etc. Cela pourrait présenter 4 avantages :

– nous rendons hommage à des personnes qui font l’unanimité

– nous impliquons la population dans ce choix

– nous atténuons certains déséquilibres 

– et nous faisons une excellente opération de communication pour la ville, car cette mesure serait sans doute reprise par les médias à grande échelle, pour des raisons tout à fait positives, en donnant une excellente image de Sète

La baisse de la taxe de séjour pour les établissements « haut de gamme »

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – délibération 13 – Dispositif de la taxe de séjour – tarifs applicables à compter du 1er janvier 2022

Intervention de Laurent Hercé – Conseiller Municipal

Pourquoi cette baisse de la taxe de séjour, réservée aux locations haut de gamme ? Les vacanciers qui sont en capacité de réserver une chambre dans des hôtels 3 étoiles ne sont pas sensibles à une baisse de 20 centimes. C’est d’autant plus dommageable que les propriétaires risquent eux de compenser en augmentant leurs tarifs, ce qui fait que l’on transfère une ressource de la commune vers des propriétaires privés.

Quelle est la logique ?

Par ailleurs, le site AiBnB indique que la ville de Sète fait partie des villes qui ont limité le nombre de jours de location par des particuliers à 120 jours par an. Comment s’applique ce dispositif ? Y a-t-il un réel contrôle et des sanctions appliquées ?

A propos de l’installation de la 5G à Sète

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 Intervention de Laurent Hercé – Conseiller Municipal

La 5G est active sur Sète depuis plusieurs mois. Notamment avec l’opérateur FREE, qui a mis en service cette fonction depuis décembre ou janvier, selon son site. Avons-nous connaissance du DIM, le Dossier d’Information Mairie, qui devrait avoir été déposé en Mairie par cet opérateur ?

En effet, la loi Abeille (du nom de la députée écologiste qui l’a proposé) oblige les mairies à informer leur population :

La loi n°2015-136 du 9 février 2015, dite loi « Abeille », relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques renforce le rôle des maires :

Ils reçoivent et mettent à  disposition des habitants les dossiers d’information transmis par les exploitants de stations radioélectriques pour l’implantation ou la modification substantielle d’un site ;

Ils peuvent exiger une simulation de l’exposition aux ondes émises par une installation avant son implantation ;

Ils peuvent exiger un état des lieux des installations existantes.

La question s’est posée à Balaruc les bains lors du dernier conseil municipal. Interrogé par une élue écologiste, Catherine Fradier, Mr Canovas a répondu qu’il n’avait pas été informé par FREE, qui n’avait pas déposé le dossier légal, et qu’il allait exercer ses recours légaux pour obtenir ces informations au plus tôt. Qu’en est-il à Sète ?

Question en préambule de séance – Éligibilité à l’aide de l’État au sujet de la réutilisation des friches.

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – Intervention de Laurent Hercé – Conseiller Municipal

Nous avons appris la semaine dernière dans les médias que 300 M€ + 350 M€ ont été mis à disposition par l’État (Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au logement) dans le cadre du plan de relance. Ceci pour des projets concernant la réutilisation d’anciennes friches.

Pour la première enveloppe, 20 M€ pour l’Occitanie. Le préfet a recensé les projets. 1.200 dossiers ont été déposés en France, dont 200 ont été retenus dans la première vague (France), 38 pour l’Occitanie.

Sète n’est pas retenue dans la première vague, malgré notre statut de Territoire Pilote de sobriété foncière.

Frontignan compte par exemple 2 projets retenus, à hauteur d’1 M€ au total. Avons-nous déposé des dossiers dans le cadre de ces subventions ?

Ont-ils été rejetés, ou sont-ils encore en examen dans le cadre de la seconde tranche de subventions ?

Lutter contre les logements insalubres par l’instauration d’un permis de louer

COURRIER

Objet : Demande d’inscription d’un point à l’ordre du jour du prochain conseil municipal

Monsieur le maire,

Par la présente, je vous demande l’inscription à l’ordre du jour du prochain conseil municipal du point détaillé ci-après :

PERMIS DE LOUER – INSTAURATION D’UN RÉGIME D’AUTORISATION PRÉALABLE DE MISE EN LOCATION DANS CERTAINES ZONES À L’HABITAT DÉGRADÉ DU TERRITOIRE COMMUNAL

A Sète, il s’agit plus que jamais de lutter contre l’habitat indigne qui concerne les populations les plus fragiles que les crises sanitaire, sociale et économique ont rendus encore plus vulnérables face au mal-logement.

La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a mis en place différents mécanismes dont le but est de lutter plus efficacement contre l’habitat insalubre et dangereux et également d’éviter la multiplication des « marchands de sommeil ».

Parmi ceux-ci figure le « permis de louer » qui oblige tout propriétaire d’un logement situé dans un périmètre défini par la collectivité à demander à la collectivité (mairie ou EPCI) une autorisation préalable avant la mise en location de son logement. C’est l’occasion pour la puissance publique de vérifier que le logement présente toutes les caractéristiques d’habitabilité exigées, avant sa location.

Le refus ou l’autorisation de mise en location se fonde sur un dossier de demande comportant une description du logement loué (par exemple : diagnostics de performance énergétique, électrique, plomb, amiante…), ainsi que sur une éventuelle visite des lieux, permettant de vérifier la conformité du logement aux règles d’hygiène et de sécurité.

En cas de manquement (défaut de demande, location malgré refus d’autorisation, location sans autorisation d’un logement insalubre…) le propriétaire peut se voir sanctionner par une amende pouvant atteindre 15 000 euros, modulée en fonction de la nature de l’infraction. La grille de modulation du montant des amendes est fixée par le préfet de l’Hérault par arrêté en date du 28 décembre 2020. Le produit de ces amendes est reversé à l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah).

Depuis le drame de la rue d’Aubagne à Marseille, ce dispositif a été adopté par plusieurs communes confrontées à des problèmes de mal-logement. Dans l’Hérault, 19 communes l’ont adopté, dont les maires témoignent d’impacts positifs :

-Le turn-over diminue, signe de recul de l’habitat indigne

-Le dispositif a permis de lancer des chantiers de rénovation thermiques et électriques par des propriétaires souhaitant se mettre aux normes en anticipation de l’autorisation préalable (avec l’aide de subventions publiques)

-Plusieurs marchands de sommeil ont revendu leurs biens pour s’épargner le coût des travaux

Le permis de louer constitue un outil supplémentaire de lutte contre le logement indigne sur un territoire où la tension est si forte que les bailleurs peu scrupuleux sont près à louer n’importe quoi. Il permettra de refuser aux marchands de sommeil la mise en location de logements dangereux ou indignes.

Nous considérons qu’il doit être mis en place sur différentes zones de Sète connaissant une proportion importante d’habitat ancien dégradé, particulièrement dans les secteurs de l’hypercentre. Au sein de ces zones, de nombreux immeubles présentent des conditions d’hygiène ou de salubrité insuffisantes, créant un risque pour la santé et la sécurité de leurs occupants. Certains d’entre eux ont d’ailleurs fait l’objet d’arrêtés de péril ou d’insalubrité.

Nous demandons donc au conseil municipal de constituer une commission qui sera chargée de l’instauration du permis de louer, de l’étude de ses modalités techniques et de la définition de son périmètre d’application en concertation avec les services de la ville et les habitants concernés.

Dans l’attente d’une confirmation de vos services quant à la prise en compte de cette demande, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, mes salutations républicaines

Laura Seguin

Conseillère Municipale, Conseillère Communautaire

De l’espace pour la démocratie

Courrier envoyé par Véronique Calueba en amont du conseil municipal du 7 juin, et réponse du maire de Sète

Objet : tenue de séance de Conseil Municipal – demande d’un lieu adapté à l’accueil du public

Monsieur le Maire,

Vous le savez, les mesures progressives de déconfinement vont nous permettre bientôt de retrouver des activités sociales, culturelles, sportives, dont nous étions privés depuis plusieurs mois. Plusieurs évènements, inaugurations, rencontres, sont d’ores et déjà programmés dans les prochaines semaines, et nous savons les capacités des services de la ville pour faire en sorte que ces rencontres publiques aient lieu dans le respect le plus strict des consignes sanitaires.

L’activité démocratique de notre ville ne devrait pas échapper à ce déconfinement. Il est en effet nécessaire de retrouver une vie démocratique qui permette à l’ensemble des Sétois et Sétoises d’être informés et de participer aux débats qui concernent l’avenir de leur ville, de leurs quartiers.

Les conseils municipaux sont désormais retransmis en direct et vidéo sur le site de la ville, et c’est une bonne chose, mais nous devons également cesser le huis-clos des séances, et leur rendre leur caractère public et transparent, en permettant l’accueil des citoyen.e.s.

C’est pourquoi je vous demande, au nom du groupe Ensemble pour Sète, d’organiser le prochain conseil municipal dans une salle ou un gymnase qui permettra l’accueil, dans de bonnes conditions, des journalistes et du public, tout en permettant d’appliquer les consignes sanitaires en vigueur, auxquelles chaque citoyen.ne est d’ailleurs aujourd’hui habitué.

Comme nous l’avons signalé à plusieurs reprises, la salle du Conseil située à la mairie n’offre pas les conditions nécessaires à l’accueil du public, d’autant plus avec les règles sanitaires. 

Il n’existe donc aucune raison valable pour que l’activité démocratique soit la seule à rester confinée.

Dans l’attente d’une réponse favorable de votre part, je vous prie, Monsieur le Maire, de recevoir mes salutations républicaines.

P/O les élus du groupe Ensemble pour Sète

Véronique Calueba

Conseillère Municipale