Station d’épuration – avenant financier

Conseil d’agglo – Intervention de Laura Seguin

Le marché remporté par Suez devrait permettre de faire face aux surcouts générés. Il semble indécent de faire payer aux contribuables + de 2 M€, alors que le groupe a généré des bénéfices exponentiels. A visionner ci-dessous

L’eau est un bien universel . 

Conseil d’agglo du 6 avril 2023 – Intervention de Véronique Calueba

Même le Président Macron a appelé à un volume à prix social, mais il faut aller plus loin, et rendre gratuits les premiers m3 vitaux. Pour les besoins secondaires (piscines, terrains etc…) plus cher. Ce serait plus équitable et réfléchir à un retour en régie totale. A visionner ci-dessous

Le difficile art d’un budget territorial –

Conseil d’agglo du 6 avril 2023 – Intervention de Sébastien Denaja

Le levier fiscal n’est pas le seul outil. A étudier : une baisse du budget de fonctionnement, un choix des investissements et leur pertinence temporelle. La prévoyance aurait dû être de mise car la lecture de l’augmentation est difficile à comprendre sans exemples concrets sachant que l’impact financier est différent pour chaque commune. Et en matière de développement économique, le signal que vous envoyez de notre EPCI est loin d’être dynamique (2.8%), alors que notre territoire est soumis à des taux de chômage et de pauvreté très élevés. Suggestion faite d’un recours modéré à l’emprunt.

Un budget toujours pas à la hauteur des enjeux.

Conseil d’agglo du 6 avril 2023 – Intervention de Véronique Calueba

Un budget qui utilise comme levier l’augmentation des taux et des bases, sans orientations d’accompagnement des populations du territoire dans leur quotidien (transports, eau…) – L’effort demandé à nos concitoyens en terme de sobriété est paradoxal quand la collectivité, elle, continue à investir dans des projets qui alourdissent encore le budget de fonctionnement déjà à + de 40 % du budget global. Il vaut mieux reporter ces projets et s’axer sur un accompagnement plus social en cette période inflationniste.

Courrier au préfet de l’Hérault suite à l’arrestation d’un lycéen lors de la manifestation de ce jour, 23-03-2023 –

Signataires : Véronique Calueba- Laura Seguin (conseillères municipales et communautaires) – Arnaud Jean (conseiller municipal) – Gabriel Blasco (conseiller départemental)

Monsieur le Préfet de l’Hérault

Objet : Condamnation de l’arrestation d’un jeune lycéen de Sète

Ce matin à l’occasion de la manifestation contre la réforme des retraites à Sète, un jeune lycéen, mineur, a été arrêté par les forces de l’ordre et tenu enfermé dans le commissariat pendant plusieurs heures. Il y est encore à l’heure où nous écrivons. Un rassemblement de soutien s’est organisé, pour le soutenir et soutenir ses parents, qui actuellement, n’ont toujours pas pu le voir.

Nous condamnons fermement cette arrestation et cette détention, qui révèle encore une fois toute la brutalité qui caractérise le passage en force de cette réforme des retraites, et la manière dont ceux et celles qui s’y opposent sont traités, alors que tout dialogue a été empêché par le gouvernement.

L’envers de la carte postale ou un autre bilan des 20 ans de mandats de François Commeihnes

Communiqué de Philippe Carabasse, faisant suite au conseil municipal du 13 mars 2023 – délibération 13, Contrat Local de Santé

Le lundi 13 Mars en conseil municipal était présentée la délibération portant sur le Contrat Local de Santé. Cette délibération était accompagnée du Contrat de Préfiguration rédigé en Mars 2023. Le Contrat Local de Santé est élaboré sur la base d’un diagnostic partagé, réalisé conjointement avec les partenaires sociaux, médico-sociaux et de santé du territoire. Dans ce diagnostic, le comité de pilotage pointe les éléments factuels suivants dans son analyse sur le territoire de Sète :

1/ Les quartiers prioritaires de la ville sont au nombre de deux sur la commune : l’un couvrant le centre-ville et une partie de l’île sud, l’autre situé au nord-ouest, en bordure de l’étang de Thau. Ces deux quartiers s’inscrivent dans le dispositif de la Politique de la Ville. Ils regroupent 18% de la population soit 8150 habitants.

2/ La croissance démographique est relativement faible avec un taux de natalité qui décroit et un taux de mortalité supérieur à celui du département (12,6%pour la commune, 9,1%pour l’Hérault). Le quartier prioritaire du centre-ville a une typologie de quartier à population âgée, 28% des habitants ont 60 ans et plus de 13% ont dépassé les 75 ans. Le quartier de l’île de Thau se caractérise par une population plutôt jeune par rapport à l’ensemble de la ville, 33% des habitants ont moins de 18 ans.

3/ En 2019, le taux de pauvreté de la commune (24%) est nettement supérieur au département (19%) et à la région (16,8%). Ce taux de pauvreté est d’ailleurs supérieur quelle que soit la tranche d’âge. La population de Sète est à 93,5% bénéficiaire de la caisse nationale d’assurance maladie, 15% ont la Complémentaire Santé Solidaire contre 10% pour l’agglomération. Le quartier de l’île de Thau se classe parmi les 10 quartiers d’Occitanie où la pauvreté monétaire est la plus importante et les prestations sociales représentent 40% du revenu. Près de 48% des habitants de ce quartier ont pour seuls revenus les prestations sociales.

4/ Le taux de chômage parmi les actifs de Sète est de 14%, ce qui est supérieur à l’agglomération et au département (12%). Le salaire net moyen horaire est de 13,9 euros en 2020 sur Sète alors que la moyenne nationale est de 16,9%.

5/ Sur la ville, 52,4% de la population est locataire. En 2019, 70,6% des logements sur la commune sont des résidences principales, 21,4% sont des logements secondaires, 8% sont vacants. 5,6% des logements sont sur-occupés à Sète.

6/ La densité des médecins généralistes a baissé au cours des dernières années de 8% entre 2015 et 1019. La part importante de professionnels proches de l’âge de la retraite laisse prévoir, à plus ou moins long terme, une baisse de l’offre de soins de professionnels de premiers recours sur le territoire de Sète. Il y existe également une iniquité dans la répartition de l’offre de soins sur la commune. De plus, le tabagisme, et l’usage d’alcool ou de substances psychoactives sont notables selon les professionnels du territoire et la mortalité due à l’alcool est plus élevée que les autres territoires de comparaison.

Ce rapport présente une autre réalité de la situation de la ville. Nous sommes très loin de l’image idéalisée renvoyée par DNA que la communication de la ville semble avoir reprise à son compte. La carte postale a un verso moins idyllique. Cette situation est le résultat de 20 ans de politique de François Commeihnes, de choix et de priorités qui paraissent avoir laissé un grand nombre de nos concitoyens au bord du chemin. Ces personnes ont-elles encore une place dans la ville voulue par François Commeihnes sur le modèle de la Côte d’Azur ?

Nous sommes loin d’une ville qui rassemble.