Décision modificative à destination des mobilités et des transports en commun en site propre.

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Il faut souligner l’imprévoyance de ceux qui ont initié ce projet, qui ont oublié un rond-point pour les habitants de la Pointe Courte comme ils avaient autrefois oublié un rond-point à l’Entrée Ouest. L’imprévoyance de ne pas penser aux terrains à dépolluer, l’imprévoyance d’un contrat mal rédigé avec le maitre d’œuvre, qui a sa responsabilité engagée. C’est encore une fois le contribuable qui subit un surcout de 3,2 M€. Cette légèreté confirme un manque de respect pour les deniers publics et les errements de l’ex Président et de ceux qui le soutiennent encore aujourd’hui.

Décision modificative à destination des mobilités et des transports en commun en site propre.

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Une grosse partie de cette DM est fléchée sur les mobilités et les aménagements, notamment le rond- point de la Pointe Courte qui avait été mal qualifié dans les études préalables et sur les transports en commun en site propre. Demande d’explications sur la nouvelle répartition des montants importants qui sont amenés à être votés, à hauteur de 3,2 M€.

Au sujet de la demande du Président de l’agglo au maire de Sète – éléments sur les sociétés satellites, notamment la SPLBT

Intervention de Laura Seguin, en préambule de séance – vidéo en fin d’article

demande de suivi sur les éclaircissements demandés notamment au sujet du chantier du parking Aristide Briand. C’est une bonne choses, car nous avons beaucoup entendu qu’à l’agglo, on ne parle que de l’agglo. Or non, l’agglo peut s’intéresser aux activités de cette société car en tant qu’actionnaire, nous avons des droits et des obligations : contrôler et suivre les activités, pour garantir la bonne gestion de ces structures satellites. Ces informations indispensables seront transmises à l’agglo et nous espérons en avoir la communication.

L’espoir de cette rentrée

Tribune Notre agglopôle magazine – septembre/octobre 2025

C’est la rentrée mais d’une année pas tout à fait comme les autres pour l’agglomération. Année électorale qui, nous l’espérons, fera bouger les lignes dans les villes et villages tenus par la droite. Si les élus communautaires ne sont pas élus au suffrage direct, ils représentent la tendance politique de leur ville. Nous espérons un élan à gauche dans toute l’agglomération car nous en avons besoin : besoin de sortir du privé pour la gestion de l’eau et des déchets, besoin d’affronter et de s’adapter au changement climatique que certains « climato- sceptiques » continuent de nier malgré les canicules de chaque été, besoin de développement des transports publics et objectif de gratuité, besoin de réguler le marché immobilier et tant d’objectifs que nous continuerons à défendre. Alors bonne rentrée à tous et bon combat pour un projet de territoire écologique et solidaire.

Changer les visages ne suffit pas

Tribune du Sète.fr – septembre 2025

À Sète, derrière le changement d’homme, rien ne change vraiment. Hervé Marquès, successeur de François Commeinhes – et choisi par ce dernier -, prolonge un système en place depuis près de 25 ans, discrédité par une gestion opaque et des choix au service d’intérêts privés, notamment dans l’immobilier. Sous des airs de renouveau, les pratiques restent. Une cantine à 1€ pour tous ? Une mesure en trompe-l’œil, profitable surtout aux ménages aisés : les plus modestes payaient déjà ce prix. Le retour du public en conseil municipal ? Oui, mais les questions de l’opposition sont désormais repoussées en fin de séance, après six heures de débats, quand la salle est vide. Et les récentes opérations de communication ne suffisent pas non plus à masquer cette continuité. Pendant ce temps, les vrais problèmes persistent : crise du logement, précarité, chômage, vieillissement de la population, ville livrée au surtourisme… Pour l’avenir de Sète, il faut rompre avec ce modèle. Mettre fin aux faux-semblants. Et enfin faire le choix de l’intérêt général, de la transparence, et de l’égalité.

ZAC Entrée Est dossier de réalisation

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai conscience que ce projet a très légèrement évolué : un peu moins de logements (1800), un peu plus d’activités tertiaires, un peu plus d’espaces verts. La taux de logements passe de 60 à 50 % et les logements sociaux restent à 30%. Mais quel type de logements sociaux ? pas de réponse apportée en matière de logement selon les critères de PLH. Il faut utiliser un autre levier qui serait la régulation des résidences secondaires. A Sète, 30% des logements ne sont pas accessibles à l’année (22% dédiés au tourisme et 8% vacants). Au lieu de construire de nouveaux logements pas adaptés, agir sur l’existant. Sur le stationnement de ce secteur, il est prévu 2400 places, si on compte 2 voitures par foyer, ce n’est pas suffisant ; mais ça bloque aussi la création de parkings relais pour les gens qui viennent à Sète et ainsi permettre de développer une politique de mobilités.

ZAC des Tonneliers (ex ZAC Entrée Est Rive Nord) – approbation de la consultation du vote électronique

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai exprimé mon étonnement au Président au sujet de cette délibération. C’est précipité. Ce projet doit faire l’objet d’un débat public beaucoup plus large, et comme l’a dit mon collègue Sébastien Denaja, c’est dans le cadre des élections municipales qu’il doit avoir lieu. Ce projet est fortement questionné par les habitants et même s’il a évolué à la marge, il ne répond pas aux attentes et besoins de notre territoire. S’interroger aussi sur cette zone économique qui pourrait être d’intérêt communautaire. D’un point de vue de l’impact environnemental, ce projet ajoute une pression environnementale sur le milieu, l’écosystème, et selon la MRAE, le secteur incluant l’Entrée Est devait être réfléchi avec de moindres développements de logements, car il est vulnérable climatiquement, technologiquement, et penser le développement du territoire en fonction de la ressource en eau. Il est central de discuter avec les sétois de ce projet, et reporter ce projet après les élections.

ZAC des Tonneliers (ex ZAC Entrée Est Rive Nord) – approbation de la consultation du vote électronique

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Pour une consultation de cette nature, il est regrettable de n’avoir aucune observation fournie. L’Entrée Est est un sujet majeur pour les sétois, on en entend parler tous les jours., et ils en sont dépossédés. Ce type de consultation pensée par le législateur présente une inadaptation totale pour les populations concernées. Le débat sur ce sujet ne présente pas d’intérêt communautaire, mais existe simplement parce-que l’ex maire de Sète était encore Président et que c’est une manière de déporter le débat qui aurait du rester à Sète. On ne débat pas en conseil communautaire des quelques zones urbanisables de Bouzigues par exemple. A quelques mois des élections, les sétois devraient pouvoir s’occuper de leur avenir, car dans ces délibérations, il est prévu une école communale, est-elle d’intérêt communautaire ? A 6 mois des municipales, il n’est pas normal de déplacer techniquement la validation d’un sujet qui ne concerne que les sétois et c’est un problème démocratique.

Au sujet de la LGV

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’intégralité des échanges en fin d’article

C’est un projet de l’État, car ça revêt un intérêt national. Je comprends les villes qui souhaitent se désenclaver. C’est aussi un enjeu européen car cette ligne va aller au-delà. L’intérêt public de cette ligne va libérer des sillons et favoriser plus de TER et d’Intercités pour favoriser les déplacements de travail. Il faut globaliser cette réflexion. Enfin, il y a un intérêt pour le port de Sète-Frontignan, car cette ligne, également dédiée au FRET va libérer là-aussi des sillons. Par exemple : ce sera l’équivalent de 24500 camions en moins, en terme environnemental et économique, et ce n’est pas à négliger. En outre, il ne faut pas se désengager financièrement, car cela nous permettrait un viaduc, véritable œuvre d’art comme l’est encore, 2000 ans après, le Pont du Gard ou plus récemment, le viaduc de Millau.