Création d’un collège de référents déontologues pour les élus locaux

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Juste un avis là-dessus parce que dans d’autres collectivités dans le département, effectivement, ça existe depuis un bon moment et que c’est important d’avoir cette référence-là. Le décret date quand même de décembre 2022. Donc je m’interroge : pourquoi on ne l’a pas fait avant ? Pourquoi on le fait juste avant les élections et comme l’a dit Françoise Escargel, ce sera le prochain exécutif qui en décidera des membres. C’est un peu dommage. Ça aurait pu peut-être éviter quelques dérapages ou dérives que nous avons vécus dernièrement.

vidéo de l’intervention

Création d’une crèche

Intervention de Laura Seguin -vidéo en fin d’article

Oui. Une demande de précision parce que la délibération s’intitule » création d’une crèche » et en fait après on s’aperçoit que c’est plutôt un transfert, un déplacement de la crèche du Quartier Haut dans les locaux de l’ancienne école Colbert. Est-ce que vous confirmez ça ? Mais est-ce que ça change quelque chose au niveau du nombre de places ? Est-ce qu’il y en a plus ? Est-ce qu’il y en a moins ? Est-ce qu’il y en a comme la crèche du quartier ?

vidéo de l’intervention

Rénovation globale de l’école Jean Macé –

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Pour répondre un peu à ce qu’a dit tout à l’heure Vincent Sabatier, moi je n’ai été qu’une simple professeure des écoles toute ma carrière et j’ose espérer que les élus, quels qu’ils soient, à tous les niveaux, représentent notre société. Je suis bien d’accord qu’il n’y a pas besoin d’avoir que des énarques et on sait que certaines classes sociales, les ouvriers, les employés sont très peu représentés et c’est peut-être la seule assemblée au sein de laquelle on peut avoir une vraie représentativité qu’on a plus au niveau de l’Assemblée Nationale et encore moins au niveau du Sénat. Concernant la rénovation de l’école Jean Macé, que je connais bien,  effectivement il y a énormément de besoins. Ce qui m’inquiète un peu, c’est que c’est une école de type « Pailleron »,  donc c’est un « truc » qui est bourré d’amiante. On parle d’une rénovation à + de 6M€, et je ne sais pas comment vous allez faire. Peut-être aurait -il été plus judicieux de la raser totalement et de la refaire parce que là il va falloir la vider. Je ne sais pas comment vous allez vous y prendre. D’autant qu’il me semble avoir vu qu’ 1M€ dans le budget pour l’année prochaine, donc je suppose que ça va être fait par tranche et que ces tranches-là, avec l’amiante, c’est hyper contrôlé. 1M€ pour l’année prochaine ne signifie pas que ça va être fait l’année prochaine. C’est peut-être les formes d’études ou autres. Et la deuxième question que j’avais, c’est l’espace qui va être partagé avec Les Pergolines dans vos projets. Donc la perte du terrain de sport ; est-il prévu la réhabilitation du terrain de tennis qui n’est pas loin ainsi que et le terrain de sport et de ne pas tout donner aux Pergolines ? Je ne me souviens plus du plan de masse présenté.

vidéo de l’intervention

Indemnisation des commerçants riverains du chantier Aristide Briand

Intervention de Laura Seguin – 2 vidéos en fin d’article

Je suis un peu étonnée qu’il n’y ait eu que quatre dossiers de demande d’indemnisation qui ont été déposés si je comprends bien. Est-ce que les autres commerces impactés par les travaux n’ont pas souhaité, n’ont pas été suffisamment informés à temps ? etc. Je m’interroge sur le pourquoi.

Monsieur Sabatier vous êtes d’un mépris incroyable envers l’association et envers tous les adhérents. Laissez-moi parler s’il vous plaît. Vous êtes le garant de la qualité du débat de ce conseil municipal Monsieur Marquez. Voilà. Évitons les manifestations d’humeur même si les réflexions vous déplaisent. Merci. Donc Monsieur Sabatier, vous êtes vraiment d’un mépris incroyable. Vous avez vraiment écouté les mots que vous avez utilisés pour parler des gens qui, effectivement, se mobilisent contre ce projet depuis maintenant 4 ans ?  Vous avez écouté vos propres mots que vous utilisez ? Oui. Vous êtes d’un mépris incroyable. Et une fois avoir dit ça, il y a 4000 adhérents à cette association. 4000 administrés de votre ville et vous les traitez de cette manière-là. Vous vous rendez compte ? Ceci étant dit, c’est votre majorité qui est responsable du retard dans ces travaux. C’est par votre impréparation totale sur ce dossier. C’est par vos manques d’études techniques préalables pour sonder ce que vous alliez trouver en creusant. C’est par toute cette impréparation, y compris pour respecter le cadre légal et c’est sur ça qu’ont porté les recours au tribunal administratif de l’association qui effectivement vous ont fait perdre du temps. Mais c’est de votre faute parce que quand vous avez commencé ce chantier, il n’y avait aucun permis de construire, aucun permis de déposes des arbres, du kiosque. Donc l’association vous a obligé à vous mettre en conformité avec la loi, avec le cadre légal. C’est ça qui vous a fait perdre du temps. Si vous aviez été dans les clous, dans les règles dès le début, on n’aurait pas perdu autant de temps. Si vous aviez fait les études techniques préalables nécessaires et complètes, notamment concernant l’eau souterraine que vous alliez trouver là-dessous, et bien vous n’auriez pas perdu autant de temps ensuite dans la construction. Donc la responsabilité, elle vous incombe. Si les commerçants ont été affectés sur la durée, c’est de votre faute. Ce n’est pas de la faute des citoyens qui se sont mobilisés. Et je ne souhaite pas laisser ce genre de propos sans réponse. C’est irresponsable. Vous êtes irresponsable

Vidéo 1

Vidéo 2

Mise au point sur la qualité des débats et son 2 poids, 2 mesures.

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Ça va être très rapide. Ça rejoint un petit peu ce que disait Madame Tartière. Moi, je vous fais remarquer que vous m’avez repris à l’entrée de ce conseil parce que je posais une question pertinente sur un point de budget, sous prétexte que j’étais hors sujet, en me coupant la parole, en me renvoyant à la fin du conseil. Or là vous venez de débattre pendant 45 minutes sur des sujets qui n’ont rien à voir avec la délibération. Et ça c’est de votre fait. Nombre d’entre vous attaquez Monsieur Denaja,  attaquez la région. Bon, c’est votre problème mais ça n’a rien à voir avec la délibération et vous ça ne vous dérange pas une seule seconde. Donc voilà, effectivement, ce n’est pas très respectueux de l’opposition, ce n’est pas très respectueux de l’ensemble des conseillers qui attendent tranquillement la fin des débats.

vidéo de l’intervention

Urbanisme/Entrée Est : Sète mérite mieux

Tribune du magazine municipal Sète.fr –Décembre 2025 / janvier 2026

Le maire dit vouloir mieux « encadrer la densification » et répondre « à la demande de logements des actifs ». Quel revirement ! 

Durant 6 ans, il a voté toutes les délibérations permettant un projet démesuré et hors-sol à l’Entrée Est : 1 850 logements, des immeubles jusqu’à 16 étages, et une tour de 40 m à l’entrée de la ville. Jamais il n’a exprimé la moindre réserve. Jamais il n’a demandé la transparence sur la SAELIT. 

Jamais il n’a contesté les choix contribuant à l’explosion des prix du logement. Rien pour maîtriser l’essor des résidences secondaires. Rien pour garantir des logements à l’année. Rien pour réduire l’attente interminable d’un logement social.

Là, soudain, il découvre ce besoin criant et voudrait apparaître comme le défenseur d’un urbanisme maîtrisé ? On ne devient pas protecteur du cadre de vie après 6 ans d’approbation systématique.

Nous défendons une autre voie : une entrée de ville apaisée à taille humaine, pensée d’abord pour l’économie locale, l’emploi et les besoins réels des gens. Nous défendons le droit au logement pour tous quel que soit son revenu, par une politique volontariste de réduction des résidences secondaires, de rénovation du bâti ancien, de création de logements sociaux adaptés aux besoins réels.

La révision du PLU doit être l’occasion de tourner la page d’un urbanisme opaque. Sète mérite un projet clair, concerté, et une vision d’avenir assumée, pas des conversions de dernière minute.

Nous vous souhaitons une très belle fin d’année à tous.

ROB (rapport d’orientation budgétaire)

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Ce n’est pas seulement la dette : c’est pourquoi cette dette :Les emprunts massifs servent surtout à financer des projets d’image ou d’attractivité touristique, pas la population, ni le tournant écologique dont a besoin notre ville. Exemples : Bains Douches / Place Victor Hugo, c’est la destruction d’un équipement public utile (hygiène, inclusion) remplacé par un projet commercial  » bling-bling », Salle Brassens sur le parking Jules Moch qui est un équipement nécessaire, oui mais implanté dans un secteur déjà fragilisé en espaces verts. La cohérence urbaine est discutable. La place et parking Aristide Briand sont la multiplication des parkings, véritables aspirateurs à voitures. Ils contribuent à l’engorgement et à la pollution du cœur de ville et bénéficient à une minorité de Sétois, et aux visiteurs.

Conséquences : une ville qui vit au-dessus de ses moyens, mais pas au service des habitants, car la dette augmente principalement pour des opérations urbaines contestées et pour des annonces préélectorales prises rapidement mais sans réflexion de fond. Pendant ce temps le logement est en crise grave, rien n’est fait pour adapter notre ville aux impacts du changement climatique, pour isoler, pour créer des espaces verts dans tous les quartiers.

Une épargne nette au plus bas : les choix récents aggravent la situation avec trois décisions lourdes récemment :

– Cantine à 1 € : mesure dont on a discuté plusieurs fois , J’aimerais bien vérifier effectivement ces coût de 100 000 € par trimestre, c’est pas exactement le calcul qu’on en avait fait.

-Quelque chose que nous avons laissé passer lors de du dernier conseil municipal, lors de cette avenant numéro 5 à la SPLBT, et qu’on a constaté après coup. Une perte de recettes annuelles du stationnement qui par cet avenant numéro 5 seront versées à la fin du contrat et non plus annuellement. Quel est le montant de la recette que nous perdons chaque année ? La SPLBT alimente sa trésorerie pour éponger ses investissements de parking souterrain, combler les déficits de ces parkings déficitaires, et une perte de recettes pour la ville à hauteur de 200 000€. On verra la facture à la fin, Monsieur Sabatier. Il faut arrêter cette fuite en avant financière et revenir sur cette DSP, récupérer les engagements en subventions de la ville qui n’ont pas encore été utilisés puisque il y a environ 20/25 M€ que la ville a déjà versés. Tout n’a pas été utilisé.

– Recrutement de 10 policiers municipaux : c’est une décision coûteuse, quant à l’efficacité attendue. C’est une augmentation de 20 %. Sète est déjà la 17ème police municipale de France pour sa strate de population (plutôt bien dotée en effectif).  Donc le problème majeur (le narcotrafic) c’est le manque d’effectifs de la police nationale. On a un seul policier national affecté au narcotrafic, au commissariat de Sète. Ce n’est pas suffisant mais vous installez 15 caméras et recrutez 10 policiers municipaux au lieu de demander à l’État qu’il reprenne ses responsabilités et qu’il affecte davantage d’effectifs de police nationale et réclamer un commissariat de proximité mixte national/municipal dans le quartier de l’île de Thau.

Enfin, le problème de température dans les écoles : 10° le matin et 13° l’après-midi dans les classes. Les cours se font avec une doudoune. Donc en été les professeurs et les parents apportent des ventilateurs, va-t-il falloir apporter des radiateurs aussi ? La rénovation thermique est donc une priorité.

ROB (rapport d’orientation budgétaire)

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Sur la cantine à 1€, il aurait été préférable d’indexer le tarif aux revenus pour plus d’équité. Nous n’avons toujours pas de bilan depuis la mise en place. Sur le budget  lui-même une hausse de 5,35 % sur le budget des personnels (38.7 M€ ) ne s’explique pas uniquement par l’embauche de 10 policiers municipaux et par l’augmentation des cotisations ou le glissement vieillesse. Donc je me demandais si pour 2026 vous aviez d’autres embauches en perspective ou peut-être une démutualisation ce qui expliquerait cette augmentation. Les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 13 M€ en 6 ans  par les charges d’intérêt de la dette. La dette approche des 100 M€ (95.5 M€ pour 67.3M€ en 2020). Les dépenses d’investissement sont  financées par l’emprunt et la dette :  30 M€ et 10 M€ de remboursement de la dette. Malgré les revenus fiscaux, la dette augmente. L’emprunt sert à des projets qui ne correspondent pas à nos valeurs, qui sont obsolètes, qui ne remplissent pas un service à la population. Des parkings, encore des parkings. Nous avions démoli la salle Brassens pour quelques places de parking et construit une salle « provisoire » à 600 000 €. On constate quand même un délaissement des voiries, un délaissement de la mise en conformité énergétique, l’urbanisation frénétique, je n’en parle même pas, la vente de tous les terrains pour faire du logement dont les gens n’ont pas besoin, des choix comme les Bains Douches qui ne profitent qu’à certains. Donc des projets qui ne répondent pas aux besoins de logement, aux défis écologiques et aux besoins sociaux pour ce que nous en pensons. Donc évidemment, même si c’est prendre acte, nous sommes totalement opposés à ce ROB.

PPP (partenariat public/privé) – rapport annuel 2024-2025 sur la rénovation et la gestion de l’éclairage public, la signalisation lumineuse tricolore et les équipements électriques urbains.

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Avant tout, Mr Marquès, ne nous refaites pas le coup d’un conseil municipal avec autant d’ordres du jour. Il est 1h du matin, nous sommes tous fatigués. Si c’est délibéré pour qu’on ne parle pas… J’avais des choses à dire sur le stationnement et la SPLBT et sur d’autres points ! Je ne le ferai pas.

Il est dit dans le rapport, que nous avons un gain de 56 % sur la consommation électrique dans l’intervalle 2013-24. Alors, c’est une bonne nouvelle mais je vous rappelle que l’objectif final du contrat, c’est 63 % de réduction de la consommation électrique. Autant dire qu’on y est presque. Et la question que j’ai à vous poser, est simple : une fois que le délégataire a rempli son objectif de 63 %, est-ce que on peut lui attribuer des objectifs au-delà ? Est-ce que les objectifs sont révisables en cours de route ou non ? Parce-que moi j’ai l’impression qu’on est un peu prisonnier d’un plafond bas. Éventuellement préciser qui a véritablement réalisé les réductions de consommation électrique. Le progrès technologique. Par exemple, les LED effectivement qui n’étaient peut-être pas prévisibles à la signature du contrat, mais qui, sont une obligation légale.  L’obligation à réglementer les nuisances lumineuses etc. Donc ce n’est pas la magie du PPP qui nous fait aller vite dans la réponse aux obligations du contrat. Non ! Ce sont les évolutions technologiques et les obligations réglementaires. On aurait pu atteindre ces objectifs aussi en régie publique. Donc ma question, elle est simple. Donc, en termes d’objectifs, avez-vous demandé au délégataire de revoir à la hausse les objectifs ?