Le fiasco Aristide Briand est AUSSI un problème de l’agglo !

Intervention préliminaire de Laura Seguin sur parking Aristide Briand + réponse à MM Escarguel et MERZ (réponse ci-dessous en vidéo).

Des citoyens sont présents ce soir pour un sujet qui les préoccupe, il me semble que c’est la moindre des choses d’avoir un mot sur le sujet qui les préoccupe : la construction du parking souterrain A. Briand à Sète

Au-delà de l’aspect environnemental – car ce parking dans un cœur de ville urbain est une hérésie, il n’y a plus beaucoup de villes qui choisissent encore de faire venir les voitures en cœur de ville à l’heure des enjeux climatiques et environnementaux que l’on connait.

Au-delà de ça donc, c’est le fiasco technique et financier de ce chantier qui pose un grave problème. C’est la gestion de l’argent public, sous maîtrise de la SPLBT dont Sète agglopôle est actionnaire à 40%. Je suis désolée de le redire, mais la gestion des affaires sétoises par la SPLBT est une affaire d’agglo aussi, quoi que vous puissiez en dire, ce parking et le gouffre financier qui l’accompagne vous concernent directement !

Je pense qu’on ne vous dit pas la vérité sur ce parking, on ne vous dit pas pourquoi il y a du retard, pourquoi la SPLBT doit de l’argent à l’entreprise NGE, de l’argent non initialement budgétisé dans ce projet. Les études de départ ont été bâclées, certainement que de nouvelles doivent être faites, ça s’ajoute à la note finale. Car les impasses techniques s’accumulent, l’eau sous la place qui soit disant n’existait pas, est une vraie épine dans le pied pour la SPLBT, mais c’était largement prévisible !

Connaissez-vous le coût des études complémentaires, l’ampleur des dépassements du budget, le coût des expertises judiciaires, le coût des indemnités qui vont devoir être versées aux commerçants ? Non car on ne sait rien ! On était à un budget initial autour de 10 millions, il y a un surcoût de 3 millions, et lundi prochain, en conseil municipal de Sète, on apprendra que la SPLBT fait un nouvel emprunt de 7 millions (9 millions avec les intérêts) et demande à la ville de Sète de se porter garante à 50%, sans savoir si les remboursements des précédents emprunts ont été faits ou pas ! Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’administration de la SPLBT, avez-vous seulement posé cette question lorsque vous avez voté récemment ce nouvel emprunt à la quasi unanimité ? 

Avez-vous demandé où cela va-t-il s’arrêter ? Et si jamais les difficultés techniques sont insurmontables, s’il n’y a pas de solution, que fait-on ? Un parking à un seul niveau ? avec une rentabilité divisée par deux ou trois ? On rebouche et on a dépensé tout cet argent pour rien ? 

Et qui va payer ? Vous pensez que c’est uniquement le problème des sétois ? En êtes-vous certains ? Si la SPLBT se trouve en grave difficulté financière, si ses parkings ne sont pas rentables comme prévus, et si la SPLBT ne parvient pas à rembourser ses emprunts, ou pas dans les délais prévus avec la banque, êtes-vous bien à l’abri qu’un jour, ce ne soit pas à l’agglo, en tant qu’actionnaire à 40%, de payer la facture ? La ville de Sète se porte certes garante à 50% des emprunts, mais pour les autres 50%, ce serait alors aux actionnaires de la SPLBT, dont l’agglo, de rembourser cet emprunt.

Et êtes-vous bien sûr que les autres projets de la SPLBT, ceux qui sont en cours ou prévus dans vos communes, ne pourraient pas être mis en difficulté financière parce que la SPLBT est en déficit à cause de ce chantier ?

Certains d’entre vous ont relevé avec justesse lors du débat sur les orientations budgétaires, l’injustice entre les communes sur la question des investissements, avec une polarisation sur Sète au détriment des autres communes qui voient certains projets reportés ou qui ne verront jamais le jour. Ce parking en est l’exemple parfait !

Certains d’entre vous ont regretté l’absence de mutualisation des ressources et des investissements, par contre je ne doute pas que M. Commeinhes, Président d’agglo, maire de Sète et président de la SPLBT, n’hésite pas à mutualiser un jour les coûts de ce fiasco, les coûts en terme d’argent public, mais aussi les coûts électoraux, parce qu’in fine, ce sont tous les contribuables qui paieront pour cette folie. Je vous invite à y réfléchir, en particulier vous qui siégez au conseil d’administration de la SPLBT, et qui avez encore dernièrement, voté pour un nouvel emprunt de 7 millions d’euros pour la poursuite de ce chantier insensé.

Débat d’orientation budgétaire – un débat qui n’en a que le nom

Intervention de Véronique Calueba – Conseil d’agglo du 29 février 2024 – A visionner ci-dessous.

Cette présentation montre férocement qu’il n’y a pas de débat sur les investissements utiles et cohérents de territoire.

–        Faiblesse structurelle : 7% des revenus de l’industrie, plus de production sur notre territoire, heureusement il y a les services publics pour 35% et 38% de services divers, ça traduit bien la transformation du territoire vers le tourisme, il y a des retombées économiques mais aussi des implications : des emplois précaires, problèmes sur le logement (21% de résidences secondaire, 7% logement vacants),

–        Données financières : DOB révèle que les collectivités perdent de leur autonomie dans leurs budgets, année après année, on perd de l’impôt (État)

–        Déchets : marché de la collecte avec Nicollin pose problème, besoin de financement complémentaire de 32 millions d’euros, ça revient très cher depuis qu’il est privatisé, on le sait, et dans certains quartiers on a moins de ramassage.

–        Dépenses de fonctionnement : évolution importante, 20 millions en 6 ans, les recettes ont augmenté que de 15 millions.

–        Taux d’impôt : augmentation des bases fiscales de la part de l’État

–        Dépenses investissement : 14 millions seulement

–        Recours massif à l’emprunt

–        Épargne qui passe de 33 à 20%

–        Dette qui augmente, et la capacité de désendettement se détériore

–        Prévision pour 2026 : une fin de mandat alarmante sur épargne et dette, la gouvernance Commeinhes va laisser une agglo dans un état moribond… après moi le déluge.

Et tout ça pour faire quoi ? rien sur les réseaux d’eau potable, réfection des réseaux, baisse des investissements… assainissement, crise conchyliculture, 31% réseaux d’eaux usées sont unitaires, en mauvais état, ça amplifie les pollutions, nécessité d’un fort investissement constant et dans le temps. Traitement eaux usées pas suffisant.

–        Investissement des communes : la piscine de Frontignan a disparu, la cave coopérative de Mèze a disparu, le centre universitaire a disparu

–        Logement social : 24 PLAI sont annoncé. Les ménages les plus fragiles ne peuvent plus se loger, pas beaucoup d’annonces sur la disponibilité de logements à venir. Sur Sète il y a 2500 demandes en attentes donc on ne peut pas y répondre. Et le rapport de la fondation Abbé Pierre l’a annoncé : la problématique du logement est une bombe sociale qui va nous exploser à la figure, il faut le prendre en compte.

Nous souhaitons à toutes les sétoises et les sétois une belle année 2024.

Tribune Sète.fr – février 2024

Que chacun.e trouve le bonheur dans ses projets personnels et professionnels, et une bonne santé pour passer cette année au mieux !

Pour notre ville, nous souhaitons du changement qui amènera un apaisement nécessaire. Lors du dernier conseil municipal du 18 décembre notre maire a publiquement menacé les membres d’une association, éructant un « il faut les exterminer, ces gens-là ». C’est un appel public à la haine et une menace pour tous les adhérents de cette association. C’est l’utilisation de mots à connotation douloureuse, l’extermination de population renvoie aux périodes les plus sombres de l’histoire, à des génocides et à de la violence. Le maire se prend-il pour un roi qui a droit de vie ou de mort sur ses sujets ? A t-il oublié que nous sommes en démocratie et que les citoyens ont le droit de ne pas être d’accord avec « sa majesté » et d’exprimer publiquement leur désaccord dans le respect de la loi ? Quand 3000 adhérents s’opposent à son parking souterrain, écocide et totalement ringard, il ne se remet pas en question mais appelle à la haine. On est loin, très loin de la ville apaisée vantée dans sa communication municipale ! Souhaitons que pour 2024, les questions environnementales, les galères de logement et l’accompagnement des plus fragiles soient enfin à l’ordre du jour.

2024 est là et nous vous la souhaitons la meilleure possible.

Tribune du Magazine Notre agglopôle – février / mars 2024

En 2023, nous avons été les témoins d’errements, de choix politiques hasardeux et de décisions unilatérales d’un président envers sa majorité. Il y a eu des avertissements, mais il en a fait fi. Le bien-fondé de ses décisions pour l’ensemble des 14 communes suscite interrogations et doutes.

Ses choix politiques ne permettent pas la prise en compte des préoccupations et des intérêts de toutes les communes. Les décisions sont prises de manière arbitraire, sans tenir compte des implications réelles sur les contribuables et les citoyens en général. Cela entraîne un sentiment d’injustice et de mécontentement. Et les maires des communes, conseillers communautaires, sont en 1ère ligne. Nous avons eu des échos, durant la période des fêtes, de remous ici ou là…

Ce choix de gouvernance manque de transparence et de responsabilité. Les décisions sont prises sans consultation ni débat public, ou même, et c’est là le plus grave, avec consultation et débat public, pour le même résultat : le fait du prince.

Cela nuit à la confiance des citoyens envers leurs édiles et à la légitimité de leurs actions.

Lors du dernier conseil de l’année, ont été remises sur la table des augmentations du tarif de l’eau, de l’assainissement, des déchets pro. Les 1ers sont votés à une voix, le dernier, retoqué. Les maires des 14 communes, dans leur majorité, ont refusé d’être une fois de plus mis devant le fait accompli, responsables eux-aussi de leurs administrés, et du développement de leurs communes.

L’agglo bénéficiait d’un trésor de guerre mais se voit réduite à de l’emprunt, à des avances de trésorerie vers des sociétés satellites, à une explosion de budget de fonctionnement pour, toujours, un service au public dégradé.

Il est temps de se réveiller, car les statues n’apporteront rien dans l’immédiat, aux habitants du territoire. Tout comme une démultiplication d’équipements dont la pertinence laisse rageur ou songeur. Au choix.

Déchets professionnels – nous attendons encore les réponses !

Après un 1er courrier en juin 2023 – courrier à lire ici – , un 2ème courrier en novembre 2023, à lire ci-dessous, aucune réponse n’est apportée.

Nous prenons en compte le changement de braquet sur cette délégation (démission de Laurence Magne pour Mr Cédric Raja) et accordons un peu de temps. Mais c’est long, très long ! La communication des documents demandés est une formalité. Nous devrions donc les avoir en notre possession, la loi invoquant une transmission dans les 2 mois. Mais non, toujours rien à l’horizon !

Débat citoyen sur les orientations budgétaires 2024

Dans la continuité du Conseil municipal alternatif, le lundi 11 décembre, des élu.es d’opposition et l’association Remue Méninges ont organisé un Débat citoyen sur les orientations budgétaires 2024 !

Lors du dernier conseil municipal, les élu.es municipaux avaient à l’ordre du jour le Débat d’orientations budgétaires 2024. Nous avions choisi de ne pas le traiter lors du conseil municipal alternatif, considérant que ce débat, très important, devait faire l’objet d’une soirée à part entière. En effet, un débat d’orientations budgétaires est un processus essentiel qui détermine la manière dont une municipalité utilise l’argent public pour répondre aux besoins de la population. Il permet de fixer les grandes lignes et les priorités financières pour l’année à venir. Imaginons que la gestion d’une municipalité soit comme la planification du budget d’une famille, c’est un peu comme décider si la famille doit dépenser plus pour l’éducation des enfants, la santé ou les loisirs.

Nous considérons que ce débat est crucial, et qu’il doit être mené en toute transparence pour permettre aux citoyens de comprendre comment l’argent public sera utilisé, et s’assurer que les réels besoins de la population soient pris en compte. Dans l’idéal, ce débat devrait s’accompagner de concertations publiques où les habitant.es pourraient exprimer leurs opinions sur les priorités budgétaires. Cela assurerait une représentation plus large des besoins de la population. Mais le maire de Sète s’obstine à ne faire vivre aucun lieu de débat démocratique dans notre ville…

Ne pouvant pas tout aborder en 2 heures de réunion, nous avions choisi de faire porter les discussions sur 4 thématiques du Rapport d’orientations budgétaires 2024. Voici une synthèse des principaux points évoqués par le public lors de cette soirée.

Le pouvoir d’achat des Sétois.es :

  • Taxe sur les ordures ménagères (élevée, pas proportionnelle à la quantité de déchets produits, comme cela se fait dans d’autres villes)
  • Proposition de rendre les premiers mètres cubes d’eau gratuits (pour les besoins essentiels : boire, cuisiner, se laver), de rendre les transports en commun gratuits (comme cela se fait dans beaucoup de ville, comme récemment Montpellier).
  • Qu’en est-il du pouvoir d’achat des employés municipaux ?

L’action sociale, la santé :

  • Le centre de santé de l’Ile de Thau : le maire de Sète présente cela comme un « nouveau centre de santé » alors qu’il ne s’agit que de transférer l’ancien centre, qu’il n’avait même pas prévu dans le nouveau centre commercial (il a été ajouté au projet sous la pression des habitants)
  • Quelle place pour les personnes sans domicile et les migrants, à Sète ? La ville prend des arrêtés anti-mendicité, politique d’exclusion
  • Les partenariats entre la ville et le Département sont devenus difficiles, à l’Ile de Thau il a quand même été garanti un espace qui mutualise les différents services sociaux
  • Logements anciens réhabilités au centre ville ne sont souvent pas adaptés aux personnes à mobilité réduite

L’environnement :

  • En matière de végétalisation, les projets de la majorité sont surtout de la réhabilitation de jardins déjà existants, il n’y a pas de projet d’ampleur de création de nouveaux espaces arborés, indispensables pour créer des îlots de fraicheur en ville et s’adapter au changement climatique
  • Des interrogations sur la thalassothermie, notamment du fait de l’intervention de Dalkia, un groupe privé, et car cela semble consommateur en énergie, on se demande à combien est calculé le gain énergétique
  • Volonté de développer la géothermie est une bonne idée, c’est une énergie « propre » qui peut être gérée en régie publique
  • En matière d’énergie, il faudrait surtout axer les actions de la ville sur la réduction des consommations (arrêt de l’éclairage public dans certains lieux comme le parc Simone Weil, diminuer l’intensité de l’éclairage dans certains lieux…)
  • Proposition de développer les panneaux solaires sur les bâtiments municipaux, à étudier d’un point de vue technique ?
  • Favoriser la circulation des vélos, créer des pistes cyclables
  • Réduire les nuisances des jet-skis

Le logement :

  • De nombreuses interrogations sur les préemptions de la ville dans le quartier des 4 Ponts : à quoi sont-elles destinées ? quels projets ? dans quel but ?
  • De nouvelles normes nationales pour la rénovation des logements apparaissent comme extrêmement régressives et dangereuses pour les locataires les plus vulnérables
  • Agir en priorité sur les logements vacants à Sète : plus de 2000 dans le centre ancien, qui pourraient être remis sur le marché locatif, le maire a des leviers pour accélérer ce processus

Article et vidéos sur Thau.info : Le conseil municipal ALTERNATIF de Sète présentait le Débat citoyen sur les orientations budgétaires 2024 ! (thau-infos.fr)

Deuxième Conseil Municipal Alternatif : Débat Citoyen sur les Orientations Budgétaires 2024 – Le Singulier (lesinguliersete.fr)

Conseil municipal alternatif #1

Le lundi 20 novembre 2023 s’est déroulé le premier conseil municipal ALTERNATIF ! Un conseil qui se tenait en même temps que le conseil municipal, mais dans une salle permettant d’accueillir du public, et avec un droit à la parole de tous et toutes sur les principaux points à l’ordre du jour. Environ 200 personnes étaient présentes, une assemblée riche et diverse incluant habitants, habitantes, responsables associatifs et acteurs de la vie locale sétoise.

Grâce à une mise en scène efficace, les débats du conseil municipal ont été décryptés et rendus compréhensibles pour tous et toutes, favorisant ensuite des échanges riches entre les élus d’opposition et les citoyens présents. C’était l’objectif de cet exercice d’éducation populaire. Nous avons fait vivre le débat démocratique sur certaines des décisions majeures prises ce soir-là.

Avant d’aborder les points à l’ordre du jour, les élu.es d’opposition se sont exprimés sur différents sujets d’actualité :

  • Les condamnations en justice du Maire.
  • L’ouverture du conseil municipal au public (à peu près 200 personnes à 18H55, donc beaucoup de personnes seraient intéressées!)
  • Intervention de séance pour donner la parole à une personne dans le public, représentante du collectif des habitants de l’île de Thau, au sujet du nouveau centre commercial.

– DELIBERATION 14 : à propos de l’ouverture des magasins les dimanches

– DELIBERATION 15 : à propos d’une modification du PLU boulevard de Verdun

– DELIBERATION 19 : à propos du programme Action coeur de ville

 DELIBERATION 26 : à propos du Rapport 2022 de la SAELIT

 DELIBERATION 30 (20min, avec participation du public) : à propos du Rapport 2022 der la SPLBT

– DELIBERATION 33 : à propos du Partenariat Public-Privé Eclairage public

Voici une synthèse des principaux thèmes abordés par le public :

  • Urbanisation : arrachages d’arbres (place Aristide Briand, bas du cimetière Py), permis de construire accordé au Lazaret, modification du PLU autour du Boulevard Jean-Mathieu Grangent, projet de construction d’un tour de 25 étages à l’entrée Est de la ville
  • Mobilité/stationnement : Parking souterrain Aristide Briand (les alertes du collectif Bancs Publics, le besoin d’une étude d’impact environnemental…), propositions alternatives de stationnement aux entrée de ville, avec des navettes gratuites pour accéder au centre ville, proposition de tester une fois par mois (au minimum) une « ville sans voiture », favoriser et sécuriser la circulation des piétons et vélos (insuffisance des pistes cyclables, trottoirs dangereux ou inexistants à certains endroits (parfois remplacés par de simples bandes blanches en bas des immeubles construits trop proches de la route), pas suffisamment d’éclairage sur certaines voies…
  • Culture : arrêt du festival Images Singulières, projet de déplacement du Miam ? Quelle est la politique culturelle de la ville ?
  • Eclairage public : proposition d’arrêter l’éclairage public la nuit dans le parc Simone Weil, certains quartiers du centre ville sont sur-éclairés (consommateur en énergie) alors que d’autres auraient besoin de davantage d’éclairage (Ile de Thau). Le Partenariat Public-Privé donnant à une entreprise privée la gestion de l’éclairage public est préoccupant, il coûte cher aux contribuables, d’autant que lorsqu’il sera terminé, la ville devra refinancer des équipements qui seront devenus obsolètes.
  • Programme Action Coeur de ville : à propos des préemptions de locaux commerciaux en bas d’immeubles dans le quartier des 4 ponts (rue Euzet, rue Sémard)
  • Autres sujets (parmi d’autres) : la salle Tarbouriech est une salle municipale qui devrait être rendue accessible aux personnes à mobilité réduite; le site St Pierre à côté du Théâtre de la mer est aujourd’hui grandement privatisé par la terrasse d’un commerce; les dysfonctionnements dans le ramassage des ordures

Un nouveau rendez-vous, axé sur le débat d’orientations budgétaires 2024, sera bientôt organisé en décembre, offrant aux Sétoises et aux Sétois une nouvelle opportunité de s’exprimer et de participer activement aux affaires municipales.

Revue de presse de l’évènement :

Sète : Le Conseil Municipal Alternatif fait le plein et la gauche se retrouve enfin ! – Le Singulier (lesinguliersete.fr)

Conseil municipal alternatif à Sète : l’opposition anime son propre débat – midilibre.fr

Un conseil municipal théâtral – L’Ancre de Sète (lancredesete.fr)

Réaction abjecte du maire au sujet du collectif citoyen Bancs Publics

Communiqué du groupe Ensemble pour Sète Élus et Citoyens :

Ce conseil municipal du 18 décembre 2023 s’est déroulé dans un climat tendu. Des propos inacceptables ont été tenus par le maire. À propos des citoyen.nes engagé.es dans le collectif de Bancs publics il a dit : « il faudrait les exterminer ». Une grave et violente atteinte au cadre républicain et à la ville apaisée dont il se fait pourtant le chantre.

Plus encore, ce terme entre en résonance avec des périodes sombres de notre histoire ou sous entend un traitement déshumanisé des personnes mises en cause, réduites à l’état d’animaux nuisibles.

C’est l’illustration d’un manque de maîtrise et de sang froid, qui confine au mépris, exprimé publiquement, de la part du premier magistrat de notre ville François Commeinhes, dont la conduite et les propos se doivent d’être exemplaires.

Les excuses, manifestement préparées en hâte par son cabinet quand ils ont réalisé la gravité de cette insulte, sont évidemment une réponse a minima. Encore faudra t’il qu’elles soient suivies, désormais, d’une parfaite maîtrise des débat dans les futurs conseils municipaux et d’agglomération.

Et du respect, par la majorité municipale, de l’ensemble des élus de tous bord et de l’ensemble des citoyens, en respectant la diversité de leurs opinions.