Demande de communication des 2 résultats : sondage réalisé fin aout et enquête de la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP)

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Je me souviens très bien avoir fait la demande en conseil municipal, la communication de ces 2 résultats. J’avais eu effectivement vent de personnes interrogées par téléphone autour de ce sondage. Quelques mois après, je vous avais fait la demande explicite, je pourrais retrouver l’extrait vidéo si vous voulez. Je vous avais fait la demande d’avoir les résultats de ce sondage comme j’avais fait la demande en même temps d’avoir les résultats de l’enquête du GUSP que je n’ai pour l’instant jamais eus. Je vais formaliser ma demande par écrit afin d’obtenir ces 2 résultats d’enquête.

vidéo de l’intervention

Rénovation urbaine de l’Ile de Thau – tranquillité et sécurité publiques

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Suite à l’intervention de Mme Bouraoui, je tiens à dire qu’il n’y a aucune moquerie.  Fondamentalement il n’y a pas de stigmatisation du quartier mais vous l’avez quand même constaté puisqu’il y a eu des opérations menées et parfois, d’envergure. Les gens qui habitent ce quartier revendiquent comme tous les gens de la ville une tranquillité et une sécurité publiques. Il y a la même problématique en centre-ville parce que le narcotrafic s’étend de partout et il amène des nuisances. Il empêche les gens de vivre calmement. Ce que je voudrais spécifier, c’est que nous devons bien prendre en compte que la police municipale n’a pas le même rôle et la même compétence que la police nationale. Quand on demande qu’il y ait une annexe, une police de proximité, ça ne veut pas dire qu’il va y avoir un commissariat rempli, mais ça veut dire qu’il va y avoir une présence policière d’une police nationale qui est en charge, par ces prérogatives de l’État, de la sécurité publique alors que la police municipale, c’est la tranquillité publique, la sécurité des concitoyens. Ils n’ont pas les mêmes compétences, ce n’est pas la même chose. Donc ça n’empêche pas la police municipale d’être là. S’il y a un une police de proximité qui s’installe ça ne signifie pas une stigmatisation d’un quartier. Il pourrait y en avoir dans d’autres quartiers de la ville à partir du moment où les problèmes se déplacent parce qu’on l’a vu dans des grandes villes, le narcotrafic il se déplace, il arrive en centre-ville. Quoi qu’il en soit, nous en sommes tous conscients, le narcotrafic va arriver partout. Vous avez raison. Pour qu’il y ait du trafic, il faut des consommateurs. Donc ces consommateurs-là, il y a aussi du travail à faire contre eux. Et tout ça, ça doit être fait à la fois par un travail autour de la sécurité, la police municipale, la police nationale et le bien vivre dans un quartier. Et ça, j’y tiens parce qu’il y a aussi des tas de choses à faire et à entreprendre. On est d’accord avec Madame Gizardin, là-dessus, même si on a pas tout à fait les mêmes actions, il y a d’autres choses à faire pour la sécurité et la tranquillité publiques que de mettre un policier qui soit municipal ou national. Mais la police nationale, elle a un rôle majeur à jouer. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la police municipale. Ce n’est pas possible.

vidéo de l’intervention

Projet de rénovation urbaine de l’Ile de Thau

Intervention de Véronique Calueba

L’installation d’une boulangerie est une bonne nouvelle pour les gens, qui m’ont interpellée à ce sujet.  Et au-delà du centre commercial, je voulais savoir quel était le calendrier pour le pôle de service public qui doit être aménagé dans l’ancien centre commercial. Le Département vous a envoyé une lettre il y a quelques temps, disant être d’accord pour un partenariat, mais sans réponse. Donc là, je le demande. Et dans ce pôle de service public peut- on pourrait envisager d’installer un pôle de police de proximité ? Puisque on en avait un dans ce quartier. On a été un quartier avec un poste d’ilotage. Le gouvernement Sarkozy nous l’a supprimé. Mais peut-être qu’on pourrait profiter de cette restructuration pour installer un pôle de sécurité, un pôle de police de proximité qui serait occupé par la police nationale, après négociation et la police municipale. Mais il est important qu’il y ait une présence policière sur le quartier à un endroit identifié. C’est une proposition.

Accession à la propriété –

Intervention de véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Oui, juste pour préciser, nous n’étions pas contre la mesure d’aider les gens à arriver à accéder à la propriété, mais ça s’accompagnait d’une stabilisation du parc de logement social. Et c’est le point sur lequel nous n’étions pas d’accord. La stabilisation du logement social nous paraît pas adaptée au nombre de demandes. Par contre, aider les gens à devenir propriétaires, ça moi ça ne me gêne pas du tout. Alors effectivement ça rentre dans la loi SRU mais on n’est toujours pas à 25 % donc vous dites que ça s’ajoute mais vous oubliez de prendre en compte le nombre de gens en attente d’un logement social. Il est donc important aussi de répondre au nombre de gens qui sont en attente. Bien-sûr, quand les gens quittent leur logement social, ça libère mais il faut en plus ne pas arrêter la construction, au regard du nombre de demandes en attente. Nous voterons cette délibération, évidemment.

vidéo de l’intervention

Aide à l’accession à la propriété

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Alors, nous sommes d’accord pour attribuer des subventions, surtout quand ça se situe dans le logement ancien parce qu’il faut mettre effectivement l’accent sur la réhabilitation des logements anciens et ça passe par effectivement l’accès à la propriété pour pouvoir ensuite faire les travaux nécessaires si besoin. Moi, j’ai une question sur la stratégie d’attribution de ces subventions parce que là, nous avons voté lors du dernier conseil municipal le fait que ça allait s’appliquer maintenant à l’ancien. Depuis, vous avez reçu combien de dossiers de demande ? Et là, on voit qu’il y a une seule attribution de 7000 € ce qui est le montant maximal de la subvention. Vous, dans le dans le règlement d’attribution, on voit que ça peut aller de 2500 à 7000 €. Là, en fait on attribue le montant maximal à une seule demande. Est-ce que votre stratégie, c’est plutôt d’attribuer des subventions importantes à peu de demandeurs, à peu de personnes ou d’attribuer des subventions plus modestes autour de 2500 ou 3000 € mais peut-être à plus de demandeurs ? En gros, comment vous faites les arbitrages entre toutes les demandes que vous recevez ? Est-ce que vous en avez reçu plusieurs avant de faire ce choix là que vous nous présentez ce soir ? Et comment vont se faire les choix et les arbitrages dans la suite ? Il n’y a pas de proportionnalité, parce que c’est un ménage acquéreur qui s’est positionné sur une villa vendue par Sète Thau Habitat. Ce n’est pas une somme c’est en fonction du projet. J’imagine que le budget n’est pas illimité pour ça. Donc comment on va arbitrer ? Comment on va faire des choix entre tel et tel dossier ? Quels sont les critères d’attribution ?

vidéo de l’intervention

Modification du tableau des emplois – poste budgétaire

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’en profite pour reposer la question à laquelle je n’ai pas eu de réponse tout à l’heure au moment du débat sur le budget et qui portait sur le nombre de postes qui avaient été passés à l’agglo et qui reviennent aujourd’hui à la ville. Ça représente combien de postes exactement ? Et il me semblait que c’était plutôt des postes de cadre. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus et anticiper ?

vidéo de l’intervention

Gestion de La Passerelle par le CCAS de Sète

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Oui, je reprends parce qu’on avait déjà posé notre position sur ce sujet. Le CCAS, c’est une structure sociale et socio-culturelle si vous voulez, mais ce n’est pas une structure culturelle et la gestion d’une salle comme celle-là, à mon avis devrait être tenue par des gens dont c’est le métier, la profession. Peut-être mettre en rapport avec le Théâtre Molière ce qui permettrait à la ville aussi peut-être, par La Passerelle, de donner une subvention et d’aider le théâtre qui est situé quand même dans la ville centre et qui accueille en majorité de sétois, ou à une structure culturelle associative dédiée. On peut imaginer, mais à mon avis ce n’est pas au CCAS de prendre en charge une programmation culturelle, donc voilà je répète notre position. Par exemple au lors du dernier CA du théâtre on n’a pas parlé de La Passerelle, j’en ai parlé mais rien n’a été dit sur l’engagement du théâtre au niveau de la programmation de la Passerelle même s’ils ont des partenariats multiples avec plusieurs structures. Vous le voyez par le prisme d’un quartier avec ses besoins, auxquels il faut répondre, qu’il faut élargir aussi en ville pour créer du lien entre le quartier qui de l’Ile de Thau et l’extérieur, parce que le quartier de l’Ile de Thau appartient à la ville et en fait partie. Voilà. Et par ailleurs dans les structures culturelles existantes, il y a de la médiation, il y a une préoccupation d’aller au plus près des gens avec une préoccupation sociale. Il me semble donc qu’il serait plus intéressant de partir d’une position culturelle existante : diffusion de la culture pour tous les publics, y compris les publics les plus éloignés, par de la médiation, par des ateliers etc. D’ailleurs, la salle du haut, c’est une salle de répétition pour les spectacles au départ. Vous partez, il me semble du point de vue d’adapter cette déclinaison à des centres sociaux, à des structures type maison des jeunes, qui n’existent plus. Mais c’est deux points de vue différents. Je préférerais pour cette suggestion partir d’un point de vue plutôt culturel, de médiation et de réflexion sur comment on diffuse la culture. Cette structure est fondamentale sur le quartier et elle pourrait en plus être accompagnée d’autres structures et c’est-à-dire que La Passerelle devienne la maison des jeunes. Une salle de spectacle avec une maison des jeunes à côté je signe dès demain. C’est une un problème de gestion et de point de vue.

vidéo de l’intervention

Budget principal – vote du budget primitif

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

On aurait pu aussi faire la liste à la Prévert des choix que vous auriez pu faire, vous majorité, au bénéfice des sétois et que vous n’avez pas faits. On est quand même dans une ville où 25 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Alors je ne crois pas que l’ensemble des projets que vous avez mentionnés résolve vraiment les problèmes des plus vulnérables d’entre nous dans cette ville. Et quand vous avez fait la liste à la Prévert des projets, il y en a qui sont très coûteux et qui à mon avis ne bénéficient pas directement à cette partie de la population la plus vulnérable.  Vous avez mentionné le parking Aristide Briand. Mais dans les choix futurs, il y a aussi le parking à l’emplacement de l’actuel garage Renault qui va nous coûter a priori assez cher et qui a encore une logique d’aspirer les voitures en centre-ville. Et ça va être encore une fois du stationnement coûteux. Par ailleurs, vous avez choisi, vous au sein de la majorité, d’étendre le stationnement payant dans le cœur de ville. Ça c’est aussi un impact sur le porte-monnaie car tout le monde n’a pas les revenus pour se garer dans ces parkings. Vous avez fait le choix d’étendre, on va dire, de développer des places hyper minéralisées. Je pense à la place Victor Hugo, je pense à la future place Aristide Briand où ça va être très difficile pour les plus vulnérables d’entre nous, en particulier ceux qui souffrent des chaleurs l’été de s’y balader, de s’y promener, de s’y poser, de s’y rencontrer. Vous avez aussi des projets, on va dire destinés à une forme d’attractivité, d’image de la ville. Le projet des Bains Douches, le Pont du Conservatoire, vous l’avez mentionné. Je ne suis pas sûre que ces projets-là, très coûteux, soient réellement pensés au bénéfice des plus vulnérables d’entre nous. Et par ailleurs, les choix que vous n’avez pas faits, hormis pour l’école Anatole France récemment, c’est une véritable politique de la rénovation énergétique des écoles. À mon avis, vous avez manqué d’investissement dans ce domaine. Aujourd’hui des écoles et les bâtiments sont dans un tel état que les enseignants et les élèves se retrouvent dans des situations indignes, je trouve. il y fait beaucoup trop chaud ou beaucoup trop froid. Vous n’avez pas assez mis l’accent, en tout cas les pas assez vite, sur la rénovation des logements du parc ancien et sur l’aide à la rénovation énergétique, ce qui fait qu’il y a une partie de la population qui vit encore dans de véritables passoirs thermiques. Voilà. Donc ces choix-là vous ne les avez pas faits, vous en avez fait d’autres. C’est normal que vous ayez fait des choix d’investissement. On n’aurait juste pas fait les mêmes. Voilà, c’est là où se situent les débats politiques. Et j’ai une dernière question à vous poser, c’est sur la mutualisation. Je reviens sur un élément qu’a apporté Madame Calueba tout à l’heure. Effectivement, il y a des postes qui, progressivement sont passés à l’agglomération au cours des dernières années, notamment des postes de cadre, qui aujourd’hui reviennent à la ville. Alors, il n’y a pas que le CSPDR (Conseil Intercommunal de Sécurité, de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation), il y a d’autres postes concernés. J’aimerais bien savoir comment vous le justifiez et qu’est-ce que ça va coûter parce que du coup, ça va être un budget en plus. J’aimerais bien un petit peu savoir comment on envisage ça dans le futur.

vidéo de l’intervention

Budget principal – vote du budget primitif

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Je reviens dans le cœur du budget sur un point qui pourrait paraître anecdotique mais qui ne l’est pas du tout parce que je pense qu’il va parler à l’ensemble de nos concitoyens. C’est une seule ligne qui figure dans le budget, c’est la ligne 1345 qui concerne, si je comprends bien, alors vous m’arrêtez si je me trompe, mais si j’ai bien compris, une recette qui est une sorte de dotation de l’État qui est faite grâce aux amendes de police et de radar et qui donc est rétrocédée à la ville. Cette année, ça a été budgété pour 950 000 € de recette. C’était précédemment 850 000 €. Et donc cette recette, elle est fléchée, c’est-à-dire qu’elle est censée servir à budgéter des actions de sécurité routière notamment. Or la sécurité routière, c’est un aspect que l’on a tendance à oublier parce qu’on parle beaucoup de sécurité, on a beaucoup parlé de narcotrafic et c’est vrai que c’est un sujet qu’il faut traiter en priorité, mais on oublie de dire que dans la sécurité ce qui touche en priorité les citoyens c’est de pouvoir se promener tranquillement dans les rues, de pouvoir circuler tranquillement dans les rues et malheureusement si on fait un bilan des blessés et des morts sur le mandat qui vient de s’écouler, on s’apercevra que le principal problème de sécurité, il vient de la circulation motorisée. C’est là où nous avons le plus de blessés et de morts régulièrement. Or, il se trouve. Vous confirmez que ce budget doit être affecté à la sécurité routière ? et il se trouve que j’aime bien moi mesurer concrètement sur le terrain. J’avais mesuré la température à différents endroits du sol au centre-ville pour constater qu’effectivement on avait besoin d’ombrager pas mal d’endroits. J’avais mesuré le bruit dans quasiment toutes les rues de la ville. J’ai acquis un petit radar et je me suis amusé à commencer à mesurer la vitesse des véhicules sur un certain nombre d’axes. Alors, j’avais pas du tout l’intention de parler de ça aujourd’hui, mais il se trouve que les premiers résultats que j’ai obtenus sont assez inquiétants et ça concerne bien le budget. Là, je vous parle de cette ligne de budget qui doit être affectée à 100 % à la sécurité routière. Or, ce que je constate, c’est que si je mesure la vitesse par exemple sur la promenade du Maréchal Leclerc limitée à 30 km/h, j’obtiens des résultats où pas un seul véhicule ne roule à moins de 30 km/h. Donc, j’ai 100 % d’infractions. Évidemment, on ne va pas verbaliser les gens qui roulent jusqu’à 40-45km/h, mais il y a des gens qui roulent jusqu’à 50-60 -70 km/h. La raison probable, c’est que on a très peu de signalisation. On n pas fait l’effort de matérialiser la réduction de vitesse. Je vais je vais vous poser la question, simplement elle est évidente. Les limitations de vitesse ne sont absolument pas respectées et la signalisation n’est pas correcte. Je vous le dis, promenade du Maréchal Leclerc 70 km/h, en face de Auchan 100 km/h. Comment est-ce que vous affectez cette ligne de budget qui est une dotation de l’État à la sécurité routière ? Est-ce que vous avez pris la peine depuis ces 6 ans de mandature de faire une signalisation qui puisse imposer aux sétois de respecter la limite de vitesse autorisée ? C’est tout. Et je ne vois pas cette signalisation. Et donc ce budget, je me demande comment il a été dépensé, où est-ce qu’il a été affecté.

vidéo de l’intervention

Budget principal – vote du budget primitif

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Je voudrais d’abord remercier monsieur Escargel de nous avoir fait une analyse sur les comptes du département, mais une analyse sur les recettes et pas sur les dépenses. Et là, ce serait un sujet sur lequel on pourrait s’entretenir parce qu’il est très lié quand même à une conjoncture nationale et une conjoncture locale, à une pauvreté, à la fragilité de notre population que nous devons prendre en compte. Et la TVA qui est très liée à la consommation est quelque chose d’assez variable. On n’est pas là pour discuter du département ou de la région, sinon on n’en finit plus. On est là pour parler d’un projet politique que vous portez qui n’est pas le nôtre. Ce sont des choix politiques que chacun défend. Donc restons dans le cadre. Alors effectivement par rapport à ce que vous nous aviez présenté la dernière fois, on a noté, et vous les avez notées aussi, pas mal de différences surtout en termes de personnel. Je n’ai pas compris quel était le service qui allait être démutualisé, mais peut-être il y en aura d’autres. Donc vous anticipez là-dessus. Je ne sais pas si ça sera neutre parce que la mutualisation permettait aussi à ce que l’agglo paye une partie des salaires en contrepartie d’une partie du temps donné à l’agglo. Et donc la mutualisation ne s’est pas faite dans une idée de mutualiser pour la bienveillance et les bienfaits de l’agglo. Je pense que c’est aussi parce que les villes et la ville de Sète en particulier s’y retrouvaient. Vous avez parlé de la diminution de la contribution de l’État. Effectivement, on le voit par rapport au côté recettes de fonctionnement. Vous avez parlé aussi de l’épargne brute qui diminue encore. Elle était annoncée à 11,7M€, elle passe à 11,4M€ et toujours avec un financement par l’emprunt. La dette augmente aussi, car en 2024 son montant était de 80% et dans ce document, elle atteint 100 %. Traduction : la dette correspond à une année de fonctionnement !  Donc là, on atteint un seuil critique, car en 2 ans, vous avez fait beaucoup d’investissements avec les élections dans 3 mois. Ceux qui vont prendre la suite, n’auront pas beaucoup de marges, et seront confrontés à des difficultés. Par ailleurs, nous n’avons pas les mêmes choix d’investissement et c’est sur ces choix-là que nous ne sommes pas d’accord. Et pour y revenir, je vous conseille de venir en parler au département. J’ai invité il y a quelques années Monsieur Sabatier mais je vous invite également Monsieur Escarguel et nous en parlerons tranquillement.

vidéo de l’intervention

*Sur la réponse apportée par Mr Escarguel*  > Vous nous avez fait un joli inventaire à la Prévert, c’est-à-dire que vous utilisez cette assemblée pour faire votre campagne municipale. C’est de bonne guerre mais ce n’est pas très correct. Ceci dit, quand on gère une ville *interruption* Vous venez de faire un inventaire à la Prévert et moi ce que je voudrais dire au sétois, c’est que quels que soient les gens qui sont élus, quand on dépense en investissement 30 ou 40 M€, heureusement qu’il y a, à la fin d’un mandat, une liste à donner à la population, sinon ça serait catastrophique. Que vous soyez là, que j’y sois, que monsieur Denaja ou monsieur Pacull y soient, on aurait tous eu une liste à présenter. Il y a des choses bien dans ce que vous avez fait, il y a d’autres choses sur lesquelles on s’est battus. On n’aurait pas fait la place Aristide Briand, on n’aurait pas fait le parking. En tout cas, on aurait fait la place sans faire le parking. C’est après des choix politiques et sur des projets politiques qu’on discute ici. Donc vous faites la liste, c’est bien joli, ce n’est pas pour la campagne électorale, c’est juste pour informer les sétois. On est en fin de mandat. Ce n’est pas très compliqué quand vous cumulez entre 30 et 40 M€ à investir sur la ville, d’égrener mes investissements réalisés. Si vous n’aviez rien à dire, cela aurait été très inquiétant.  Vous en rajoutez un peu.

Vidéo de l’intervention