Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Sur le projet que vous nous décrivez, l’économie circulaire réutilisée etc., évidemment ce sont des choses que qui nous intéressent. Moi, je suis très inquiète dans cette délibération par l’avenir des jardins cheminots et je me demande dans quelle mesure on aurait pu reprendre la séquence habituelle, « éviter, réduire, compenser », mais éviter pour maintenir les jardins cheminots qui sont quand même un lieu extrêmement important pour ceux qui les utilisent. Alors à vrai dire, avec, on le sait, des constructions dures avec des imperfections qu’on a vu voir apparaître etc., mais ça peut être réglé. Donc éviter ou réduire, c’est-à-dire maintenir quand même un terrain réservé pour ces jardins, voire compenser, c’est-à-dire qu’on peut trouver un autre endroit pour les maintenir, pour maintenir cet usage qui est quand même hyper important pour une partie de de ces populations qui utilisent les jardins. C’est dans l’ancrage culturel, on s’y retrouve on produit quelque chose d’alimentaire. Mais mes inquiétudes sont très fortes.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Une question concernant le périmètre qui n’est pas visible dans cette délibération, c’est-à-dire le périmètre de Sète, puisqu’il est mentionné que ce sont 50 situations de mal logement qui ont été repérés à l’échelle de l’agglo, mais hors Sète. Je voudrais donc savoir si c’est une délégation de l’agglo à la commune de Sète pour nous faire une sorte de bilan de la situation sur le mal logement et la décence des logements. A ce moment-là, quand aura-t-on un bilan ? Là, on voit qu’il y a 50 situations de mal logement. Combien il y en aurait à Sète qui ont été repérées, signalées par les allocataires CAF et qui ont pu être pris en charge également ? Je pense que ça ne rentre pas exactement dans le même périmètre que le permis de louer qui est la délibération suivante. Alors, je vraiment je ne comprends pas parce que les 50 situations de mal logement, il est écrit qu’elles ont été prises en charge par le territoire intercommunal excepté pour la ville de Sète où le service hygiène communale de santé est compétent. Donc là, on comprend qu’il n’est pas compétent sur ces 50 situations, mais il est compétent sur d’autres situations de mal logement ? Cela représente combien sur la ville de Sète ? il n’est pas compétent parce qu’il y a un service qui est adapté au niveau de la ville de Sète puisque les autres communes n’ont pas ce genre de service là et donc c’est la ville de Sète, qui pour la commune, assume intégralement l’action en faveur de la décence des logements et la convention qui est passée entre la CAF de l’Hérault et Sam c’est parce que Sam porte cette compétence. Donc Sam a la compétence sur l’action en faveur de la décence des logements mais ne la délègue pas à la commune de Sète comme le permis de louer qui est délégué à la commune de Sète. Je vous avais adressé un courrier pour avoir le bilan de ce permis de louer que nous avions fortement encouragé parce que c’est un outil qui nous semblait efficace pour lutter contre la salubrité, l’insalubrité, l’indignité des logements. Donc je félicite tout le travail qui a été réalisé autour de ça. Néanmoins, j’ai des questions pour bien comprendre. Donc il y a eu 19 demandes de permis de louer, 184 permis de louer accordés et parmi eux seulement deux ont fait l’objet de régularisation par le propriétaire donc par des travaux. C’est un dispositif, qui me semble dans sa première année, a produit finalement peu de corrections, a priori effectives, en termes de logements, en termes de travaux puisqu’il y a un taux d’accord extrêmement élevé et il y a eu quasiment aucune mise en conformité qui a été exigée. Seulement deux. C’est bien ça. Ce permis de louer a le mérite d’exister, bien sûr, mais c’est vrai qu’on s’interroge un petit peu, notamment quand on regarde les critères qui sont mentionnés. Vous avez mentionné le gaz, l’électricité etc. Moi, je suis étonnée qu’il n’y ait aucune anomalie constatée en matière de classement énergétique, d’isolation énergétique des logements. On le sait, l’isolation, la menuiserie, c’est quand même des critères à prendre en compte sur l’insalubrité des logements et aussi les critères sur la ventilation du logement. Il n’y a rien sur ces critères-là. Alors, je me suis demandée s’ils étaient évalués où absents du contrôle. S’ils sont évalués, avec quels outils le sont-ils ? C’est soit par de l’observation, soit par des outils qui permettent par exemple de mesurer le taux d’humidité ou je ne sais quoi. Y a-t-il ce type de contrôle sur le classement énergétique, sur la ventilation du logement ? Est-ce que les agences sont équipées, outillées pour ça, peut-être formées aussi pour ça ? parce qu’on sait quand même que c’est des enjeux forts à la fois de confort, d’économie, d’énergie. C’est bon pour le porte-monnaie, mais c’est aussi des enjeux de santé publique. Par exemple, je sais qu’à Montpellier, ça fait partie des critères pour le permis de louer. Ils intègrent la ventilation, la performance énergétique. C’est-à-dire que quand il y a des logements classés F ou G, le permis de louer est refusé, sauf engagement de travaux avant mise en location. Donc voilà, je me suis interrogée sur ces critères, car dans l’annexe qui nous est proposée, à la page 3, il y a un paragraphe sur les anomalies détectées dans les diagnostics demandés pour la constitution de la demande permis de louer. Et dans ce paragraphe, il y a seulement cinq critères. Il y a le gaz, l’électricité intérieure, le plomb, l’amiante et le dégât des eaux. Mais il n’y a rien du tout sur le classement énergétique et sur la ventilation du logement. Donc c’est pour ça d’où ma question. Est-ce que ce sont des critères pris en compte quand on fait ces diagnostics demandés pour la constitution de la demande ? Oui ou non ? Et si oui, pourquoi ils n’apparaissent pas dans les documents qui nous sont présentés ? Parce que moi, je suis quand même très étonnée qu’à Sète, nous n’ayons pas été confrontés à des problèmes d’isolation ou de ventilation du logement quand on connaît l’état du parc de logement.
Intervention de véronique Calueba – vidéo en fin d’article
En septembre 2024, j’avais souligné le la cherté de ce parking, puisque 40 € mensuels pour les abonnés, c’est quand même 2/3 de l’abonnement qui est de 60 € pour un trajet Montpellier-Sète. Ce à quoi l’ancien président de l’agglo m’avait répondu que ce n’était pas grave puisque les entreprises payaient les trajets. Sauf que lorsqu’on est étudiant ou même libéral ou même simple voyageur qui va à Montpellier, on ne travaille pas tous dans des entreprises prenant en charge des trajets. Je suis donc ravie que baissiez les tarifs, que vous les mettiez à des prix un peu plus corrects. Mais il y a toujours quelque chose qui me chiffonne : quand on regarde l’abonnement mensuel du parking du Midi qui est juste de l’autre côté et qui pour aller à la gare demande de faire 200 m à pied, il est à 22 €. Donc, moi, usagère, je ne vais pas me garer au parking nord à 30 €, je vais me garer avec un mensuel à 22 €. Donc il n’y a pas de réflexion globale autour du prix des parkings, autour de la gare, parce que si on va à Victor Hugo, c’est encore plus cher et ce n’est pas vraiment loin non plus. Et quand on habite à la Corniche, ou à l’Ile de Thau, on l’avait dit, on est un peu obligé, pour le moment en tout cas, de prendre sa voiture pour aller à la gare selon l’heure du départ. Donc je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas d’harmonisation tarifaire, car baisser les prix est une bonne chose, mais une harmonisation en serait une autre.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Le SERM est un outil pour renforcer la politique de développement des mobilités durables, donc y compris les TER. Le lien avec l’argent injecté sur la ligne nouvelle les mobilités durables au regard des enjeux environnementaux, des mobilités et les politiques du rail, comment s’y prépare-t-on ? Par ailleurs, cette ligne nouvelle ne desservira plus Sète, ce qui signifie concrètement qu’il va falloir s’arrêter à Sud- de France, pour aller récupérer le TGV. Après, il faut prendre notre train. Enfin, je veux dire qu’en termes écologiques, l’impression donnée et qu’on se tire une balle dans le pied plutôt que de faciliter la mobilité. Alors moi je ne suis pas contre une ligne nouvelle par rapport au recul du trait de côte et à la fragilité de notre ligne ferroviaire surtout sur la part du Lido. Il fallait probablement envisager de construire mais de là à faire une ligne qui va très vite pour faire gagner 17 minutes, sans gare et sans penser ni au fret ni au train du quotidien, on est en contradiction.
Tribune de décembre 2025 / janvier 2026 – Magazine Notre agglopôle
La compétence de gestion des déchets incombe à l’agglomération. Le constat est sombre, nous produisons trop de déchets d’ordures ménagères et assimilables. Nous ne trions pas assez les emballages et les matières organiques. C’est un vase communiquant car pour diminuer l’un, il faut augmenter les autres et moins consommer de produits emballés. Une grande action d’explication est à mettre en œuvre. L’ex président condamné par la justice avait stoppé toutes actions pédagogiques auprès de la population. Nous proposons de recréer des brigades d’ambassadeurs du tri et de maîtres composteurs pour aller au-devant de notre population et lui faire prendre conscience du besoin de diminution et du tri des déchets, autant pour la planète que pour les finances de l’agglomération. Il nous faut renforcer le nombre de bacs de tri et surtout de composteurs, rares dans certains villages. La gestion de la collecte des déchets est un marché juteux. Si elle est en régie dans le nord de l’agglomération, ex CNBT, elle est dans les mains d’un prestataire privé dans le sud du territoire, ex fief du président condamné ! Personne ne s’en étonne, c’est un choix politique habituel pour cette équipe. Nous souhaitons une harmonisation du mode de gestion en passant en régie tout le territoire, et en gardant les emplois. À chaque renégociation des contrats avec le prestataire on s’aperçoit qu’il est très ou trop gourmand ! Selon le dernier rapport présenté en conseil d’agglomération du 25 septembre 2025, les chiffres prouvent que les déchets ménagers par habitant sur notre territoire sont au-dessus de la moyenne nationale. Un gros travail de fond nous attend pour réduire et maîtriser nos déchets.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Je voudrais préciser notre position déjà défendue lors du conseil municipal de Sète, le 15 décembre 2025. Cette délibération présentée par l’adjoint à la culture est à noter. Nous considérons qu’une telle salle a une première destination, qui est culturelle. Elle est nécessaire dans un quartier comme celui de l’Ile de Thau. Je ne mets pas en doute le fait qu’il faut l’ouvrir, l’ouvrir au quartier, l’ouvrir à la ville et que plus on l’utilise, plus évidemment les gens viennent. Ce que nous remettons en cause, c’est la gestion par le CCAS parce que nous considérons que le CCAS n’a pas cette compétence. Il a des compétences sociales, il a des compétences socioculturelles. Il est déjà dans la gestion des centres sociaux, dans la gestion d’autres structures. Un équipement tel que La Passerelle, dédié à la programmation culturelle, devrait être géré par une structure culturelle, un opérateur culturel, comme le Théâtre, par exemple. Presque toutes les structures culturelles font de la médiation, c’est-à-dire aller vers tous les publics, un travail avec les habitants en termes de création, en termes de diffusion, en termes de mise à disposition d’outils. Le CCAS n’a pas la maîtrise de toutes les structures qui existent à destination des habitants sur un quartier. Il y a également l’idée de l’indépendance, qui est à retenir et que nous revendiquons. Donc nous nous abstenons, non pas parce -que nous ne sommes contre. Nous reconnaissons le travail réalisé à la passerelle, évidemment le travail qui est réalisé euh dans le cadre de la Passerelle, mais nous ne sommes pas tout à fait d’accord avec ce modes de gestion.
Intervention d’Arnaud Jean, invité à présenter la délibération proposée par la majorité – vidéo en fin d’article
Merci pour la délibération, je n’y attendais pas. En préambule et avant de voter pour la dénomination du pont symboliquement situé devant notre hôpital public, je tiens à remercier Monsieur le Maire Hervé Marquez d’avoir répondu favorablement à la demande de la CGT qui œuvre depuis des mois pour que la mémoire du père de notre sécurité sociale dont l’héritage nous est commun, soit enfin reconnu sur notre île singulière. Père de la sécurité sociale, un temps oublié, Croizat, connait depuis plusieurs années, grâce à quelques passeurs de mémoire, un renouveau mémoriel plus indispensable que jamais à entretenir alors que 2025 célèbre les 80 ans de la sécurité sociale et les 130 ans de la CGT. Assurance Maladie Universelle, retraite généralisée et solidaire, allocations familiales, loi sur les accidents du travail, médecine du travail, comités d’entreprises, fin de la discrimination légale des salaires des femmes. Tel est l’héritage ministériel, en quelques mois. En 150 ans de République, aucun ministre du travail n’a un tel bilan et ce ministre syndicaliste CGT, communiste, était un ouvrier. Œuvre collective impulsée par le Conseil National de la Résistance, notre sécurité sociale fut conçue par le haut fonctionnaire Pierre Laroque et décidée par Croizat. Son ministère fut en effet la rencontre entre le syndicalisme et une administration visionnaire pour bâtir une institution sociale au budget supérieur à celui de l’État. À l’époque, les usagers ont assuré la gestion, une révolution rendue possible par la CGT dont Croizat dirigeait la plus grosse fédération, les métaux. Avant même d’être Ministre, il fut Président de la Commission du Travail et des Affaires Sociales de l’Assemblée Consultative Provisoire et à ce titre participa à la validation politique de l’ordonnance fondatrice de la sécurité sociale du 4 octobre 1945. Je finirai par cette citation d’Ambroise Croizat, que certainement tout le monde a entendu une fois dans sa vie : « on cotise suivant ses moyens et on reçoit selon ses besoins ». Merci de votre attention.
Intervention de Laura Seguin -2 vidéos en fin d’article
Une question très simple et très rapide. Avez-vous étudié la possibilité d’intégrer dans cette modification simplifiée du PLU la possibilité d’y intégrer que chaque nouvelle construction sera réservée l’habitation principale parce que à chaque fois je vous entends dire « la densification est nécessaire », « il va falloir créer des nouveaux logements » etc. Je me demande donc, densifier pour qui ? pourquoi ? parce qu’on sait à quel point dans ces secteurs de la ville, le nombre de résidences secondaires a explosé ces dernières années. Ces échos sont insupportables à chacune de mes prises de parole. Donc, avez-vous étudié d’intégrer cette possibilité à cette modification et, si c’est possible, pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
Et j’aimerais que vous m’apportiez des précisions sur la manière dont vous avez pu répondre aux demandes de l’agglo qui pointait un risque de malentendu pour les promoteurs parce- qu’en fait, il fallait clarifier les quotas exacts qui seraient attribués, notamment dans certains secteurs comme la ZAC Entrée Est, au logement locatif social d’un côté et au logement en accession sociale à la propriété d’un autre côté. Le risque pointé était que, derrière un discours sur la mixité sociale, il y avait un flou qui laissait finalement la main au promoteur pour choisir quel type de produits ils allaient développer et possiblement des produits plus rentables au détriment du logement réellement social et locatif. Quelle réponse avez-vous apportée à l’agglo qui pointait ce caractère incomplet et flou de la modification en terme de PLLS et PLAS et des quotas à formaliser pour préciser la nature des logements qu’on allait pouvoir développer sur cette zone.
Intervention de Véronique Calueba – 2 vidéos en fin d’article
Avant tout, je voudrais revenir sur ce que vous avez reproché à Madame Segin. Dans le cadre de l’enquête, j’ai lu attentivement ce qu’a exprimé la directrice des hôpitaux et ça n’a pas l’air d’être tout à fait ce que madame Gizardin affirme. En effet, la directrice de l’hôpital a fait des remarques assez acerbes, on va dire, vis-à-vis de ce de ce projet de modification en expliquant que vous n’avez pas pris la peine de l’informer des contraintes que va imposer cette modification, qu’elle est concernée car c’est encore une partie de sa propriété, qu’il y aura une incidence sur la réalisation du projet de l’hôpital sur sa propriété, qu’elle peut vous décrire les empêchements de l’hôpital etc. Donc là-dessus, je ne sais pas, vous n’avez peut-être pas lu le ce qu’elle en dit. Je n’ai rien à ajouter à ce qu’a dit ma collègue. La seule chose que je voudrais vous demander, c’est qu’au-dessus de l’hôpital, il y a un boulevard qui s’appelle le boulevard Jean-Mathieu Grangent qui arrive non loin. Et dans le cadre d’une densification de cet endroit puisque dans le secteur de l’hôpital, vous prévoyez quand même d’urbaniser autour du parking des dialyse, entre autres. Garderez-vous le projet de continuation du boulevard Jean-Mathieu Grangent. Enfin, c’est très méprisant de parler des projets municipaux, que ça soit le vôtre ou le nôtre en les comparant à un catalogue de la Camif. Et pour les gens qui nous écoutent, il faut arrêter, Monsieur Sabatier, ces propos bas de gamme. Pour rappel, au sujet du boulevard Jean-Mathieu Grangent, vous parlez de compenser, il me semble pourtant que nous avons adhéré à la démarche « Éviter, Compenser, Réduire ». Donc, je préférerais qu’on mette en place le volet « Éviter » avant de parler et c’est d’ailleurs ce que la loi nous demande. D’abord, on essaie d’éviter avant de penser à compenser et puis de réduire puisque c’est à cette démarche-là que nous avons adhéré.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Plusieurs remarques et questions. D’abord e reprends chaque fois Monsieur Sabatier quand il nous dit que nous ne participons jamais aux enquêtes publiques, mais là encore une preuve que vous n’en faites rien de ces contributions. 15 contributions, 13 critiques, voire très critiques, du projet de modification que vous proposez. Et il n’y a, vous l’avez dit vous-même, des modifications que mineures qui sont apportées au projet. Donc vous n’avez pas véritablement tenu compte des critiques, des remarques apportées de la part du public qui s’est déplacé. Il y a un vrai décalage dans la conception que vous vous faites de cet outil. Vous vous en faites un exercice légal, mais la légalité ça ne suffit pas si on veut une démocratie un peu vivante qui associe l’ensemble des citoyens et des acteurs de notre ville. Et je pense notamment aux mots laissés par la directrice de l’hôpital à l’occasion de cette enquête publique. Il faut un effort supplémentaire pour associer ces acteurs, et pas seulement une enquête publique sur un sujet aussi majeur. Il y a un réel manque de dialogue et de concertation. Il n’est pas normal qu’elle ait été informée par la presse et pas en amont de cette enquête publique et surtout qu’elle n’ait pas été associée à l’ensemble de cette démarche le plus en amont possible. Donc vous percevez cela comme une formalité. Vous ne faites aucun effort pour aller plus loin en matière de concertation. Ensuite, sur la densification, effectivement, l’orientation d’aménagement programmée sur le site des Pergolines, vous nous aviez présenté un document graphique quand même assez abouti. On a l’impression qu’il y avait bien un projet bien ficelé sur ce secteur-là. Et ça contredit d’ailleurs ce que vous nous avez dit : « ce ne sont que des grandes orientations ». Ce n’est pas tout à fait vrai quand on écoute et quand on voit la présentation que vous nous avez fait la dernière fois. Sur la densification, moi j’ai des doutes sur le fait que vous allez, avec ce document, arriver réellement à la limiter. Quand vous nous dites qu’il y aura 50 % maximum d’emprise au sol sur cette OAP, 40 % minimum de pleine terre, comment vous insérez dans les 10 % restants du stationnement de la voie de desserte ? Voilà, c’est une des remarques qui est faite par certains répondants et effectivement on peut un petit peu douter de la sincérité de ce que vous nous présentez. Il y a un réel risque d’artificialisation, d’imperméabilisation et un risque d’atteinte à l’environnement et aux derniers espaces naturels ou semi-naturels sur cette zone. Il n’y a pas non plus de garantie que les jardins partagés actuellement présents sur le site seront préservés puisqu’ils n’ont pas été identifiés dans l’étude. Alors la mairie répond « ne vous inquiétez pas, on va les préserver ». Si ce n’est pas écrit noir sur blanc dans l’étude, on a des doutes. Enfin sur le logement, c’est important de savoir pourquoi vous voulez densifier, pour qui vous voulez densifier. Parce que là, vous nous présentez un projet où il n’y a pas de quota de logements sociaux. Il n’y a pas non plus la garantie que les logements qui pourraient être créés par de la densification sur ce secteur seraient réservés à de l’habitation principale et non plus de la résidence secondaire. Dans ce secteur-là, on sait à quel point les chiffres des résidences secondaires sont importants. Donc, il est important de se questionner sur pour qui vous voulez densifier, pourquoi vous voulez densifier, pour quelle destination, pour quel type de logements. Nous réitérons notre demande, récurrente à chaque conseil municipal, d’intégrer dans cette modification du PLU, ce que vous permet de faire la loi Le Meur, c’est-à-dire une réservation des nouveaux logements, qui seraient créés dans cette zone, à la résidence principale et non plus à la résidence secondaire puisque cela prive une trop grande partie des sétois d’accès au logement à l’année. Par ailleurs, il faudrait permettre des équipements publics aussi sur cette zone. Alors vous dites que vous allez les permettre, mais sans garantie formelle. Donc aucune garantie de pouvoir destiner du foncier, de l’espace à de l’équipement public d’intérêt commun. Effectivement on a besoin d’hébergement, de créer des nouvelles formes de logement, comme l’habitat intergénérationnel, des équipements publics dont on va avoir grandement besoin pour répondre aux besoins de la population. Il n’y a aucune garantie dans le document que vous nous proposez que vous allez pouvoir en développer. Disons que si vous laissez les règles libres au futur promoteur, on sait vers quoi ils vont tendre. Donc voilà, on demande davantage de garanties et je pense qu’il y aurait eu des choses à intégrer à cette modification du PLU. Dernière chose, c’est sur la mobilité et la sécurité routière parce qu’il y a pas mal de remarques qui sont faites de la part des répondants à l’enquête publique. Il y a aucune réponse qui est apportée. Vous repoussez ça à plus tard. On verra bien les études de trafic. Il faudra également lancer une réflexion sur la sécurisation. Mais je suis désolé, on ne peut pas penser le futur de cet espace d’un point de vue uniquement urbanistique ou d’aménagement. Il faut penser à comment les gens vont se déplacer dans ces espaces et vous n’apportez aucune réponse à l’ensemble des personnes qui ont mentionné ces problèmes-là.