Au sujet de la LGV

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’intégralité des échanges en fin d’article

C’est un projet de l’État, car ça revêt un intérêt national. Je comprends les villes qui souhaitent se désenclaver. C’est aussi un enjeu européen car cette ligne va aller au-delà. L’intérêt public de cette ligne va libérer des sillons et favoriser plus de TER et d’Intercités pour favoriser les déplacements de travail. Il faut globaliser cette réflexion. Enfin, il y a un intérêt pour le port de Sète-Frontignan, car cette ligne, également dédiée au FRET va libérer là-aussi des sillons. Par exemple : ce sera l’équivalent de 24500 camions en moins, en terme environnemental et économique, et ce n’est pas à négliger. En outre, il ne faut pas se désengager financièrement, car cela nous permettrait un viaduc, véritable œuvre d’art comme l’est encore, 2000 ans après, le Pont du Gard ou plus récemment, le viaduc de Millau.

Budget transports

Intervention de Laura Seguin – 2 vidéos en fin d’article

Il y a un retard des travaux des transports en commun en site propre de 18 mois, avec pour raison, la déviation des réseaux. Il y a bien pourtant eu des études préalables, l n’était pas prévue, alors que cela semblait évident avec de tels travaux. Je note une adaptation de l’offre aux besoins (suivi informatique des voyageurs, par exemple) mais il faudrait penser aussi à augmenter l’offre, notamment la fréquence en heures creuses. La réduction des fréquences le samedis et en intersaison est préjudiciable pour les usagers, alors, je propose qu’au lieu de supprimer des passages de bus, les maintenir et mettre en place des bus plus petits pour que l’utilisation des bus reste une constante et devienne une habitude. Point positif, l’augmentation de l’offre vers toutes les communes du territoire.

Budget transport

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Le total de gestion courante s’élève à 17 M€ et on voit 2.8 M€ pour la recette billetterie. Si on veut atteindre la gratuité des transports, éventuellement par paliers, on doit accepter la perte de ces 2.8 M€, sans doute moins avec les corollaires (impression de billets, suppression guichets de vente…) mais ça ne veut pas dire moins d’emplois car ça peut être réaffecté à la qualité du service et liens avec les usagers. C’est un choix politique à mener sur l’aménagement du territoire et les enjeux environnementaux et climatiques. C’est également un enjeu de santé publique. Nous sommes tous persuadés que la place des transports en commun doit être renforcée. La gratuité est d’un des outils, mais il y en a d’autres : l’amélioration de la qualité des services, les fréquences, le maillage du territoire.

Budget Transports –

Intervention de Laura Seguin

Procéder au remboursement des abonnements une fois ceux-ci pris par les usagers, comme on le propose à Sète, c’est un premier pas vers la gratuité et c’est une bonne chose, mais je doute que cela soit vraiment incitatif pour utiliser davantage les transports en commun. La gratuité totale et globalisée sur l’agglo est l’option que nous défendons depuis longtemps, et qui a montré, dans d’autres villes, qu’elle permet en effet d’amener plus d’usagers dans les transports en commun, et de réduire la place de la voiture en ville. Lorsque cela s’accompagne, bien sûr, de l’amélioration de la qualité du service, de la fréquence, des horaires adaptés aux besoins… Donc à l’échelle de l’agglo ça aurait du sens, il n’y a pas que les sétois qui utilisent les transports en commun.

Ce qu’on voit dans le budget c’est que la vente des billets de transport c’est moins de 10% du budget environ, ce n’est pas beaucoup en terme de recettes. Et finalement, ces 2 millions, ça représente le coût de la gratuité des transports, c’est un choix politique d’investir dans la gratuité.

Nous votons contre.

Remboursement des abonnements transports pour les foyers non imposables. Bonne idée, mais le problème est pris à l’envers…

Cette philosophie est bonne mais pourquoi pas une gratuité directe globalisée sur l’agglo. ? et pourquoi pas une volonté incitative pour faire utiliser les transports en communs avant d’investir dans des abonnements ? Séduire les non utilisateurs serait une option plus pertinente. C’est un choix de l’équité plutôt que de l’égalité, alors que les scolaires de moins de 18 ans devraient bénéficier d’une gratuité quels que soient les revenus des familles. Cela est possible et souhaitable quel que soit son bord politique.

Conseil Municipal du 12 décembre 2022 – Interventions de Véronique Calueba et Sébastien Denaja, échanges complets avec la majorité