Subvention exceptionnelle de 30 000 € pour le SC Sète.

D’autres associations sportives, œuvrant pour la communauté, ne bénéficient pas de tant de largesses – quel principe d’équité ? Par ailleurs, suite à la subvention de 300 000 € de l’agglo et à la liquidation du FC Sète en juillet 2023, il y a 900 000 € de dettes. Où en est-on ?

Intervention d’Audrey Vedel avec réponde de l’adjoint au sports.

FC Sète – chronique d’une mort annoncée ?

Tribune Sète.fr – juin 2023

Dès 2021, les échos nous parvenaient concernant une guerre interne pour pousser à la démission le président en place et favoriser un repreneur français, qui finalement a jeté l’éponge, devant tant de flou…A cette époque, le club était excédentaire, ses joueurs à un bon niveau et la route semblait tracée. Las! C’était sans compter les appétits qui n’avaient rien de sportif. 1 président et 2 repreneurs plus tard, le club se retrouve en situation de redressement judiciaire. L’un des 2 repreneurs semble dire qu’il s’était entendu avec la municipalité pour une opération immobilière mais la proposition finale faite par les décideurs locaux avait changé et était devenue: « une ouverture sur le port » pour ses activités. Plus rien à voir, donc et retrait du repreneur! Le deuxième a disparu et le président reconnaît lui-même qu’il s’est fait avoir ! Si le FC Sète a des sponsors privés il bénéficie aussi des subventions publiques en moyenne de 420 000 € par an par l’agglomération puis la ville, l’agglo ayant voté en plus une subvention exceptionnelle de 300 000 € en juin 2022. Depuis plus d’un an, les joueurs et les éducateurs ne sont pas payés, le club rétrograde en division inférieure et le président est livré à lui-même. Nous nous interrogeons sur le mélange politique locale et sport!

Car pour notre club emblématique, les choses se terminent mal.

Il est où le Palais des sports ?

Tribune Sète.fr – février 2023

Depuis 2001, lors de chacune de ses campagnes électorales, F. Commeinhes promet monts et merveilles aux Sétois : une patinoire en 2001, un palais des congrès en 2008, un cinéma multiplexe en 2014 et, en 2020, comme déjà depuis 10 ans, un palais des sports ! Le maire-président de l’agglomération faisait même publier nombre d’images de synthèse du futur équipement qu’il projetait de faire construire en bord d’étang sur les anciens terrains Lafarge, pour plus de 20 millions d’euros. La localisation était critiquable et difficilement concevable au vu des contraintes réglementaires. Cela étant, Sète et son agglomération ont besoin d’un palais des sports. Non pas d’une salle mirobolante, mais d’un équipement polyvalent, à taille humaine, pouvant accueillir deux à trois mille personnes. Et, pour l’équipe pro A de l’Arago de Sète, c’est un besoin exprimé depuis longtemps. Mais, comme le dit la plus cynique des formules politiques, “les promesses n’engagent que ceux qui y croient”. Le maire de Sète en a fait sa devise. Lui et ses colistiers ont jeté aux oubliettes leur programme. A la place, la ville veut financer un énième réaménagement ou plutôt “rapétassage” de la halle du Barrou. Les Sétois y sont attachés. Mais, même agrandie, elle reste inadaptée et située dans une zone déjà très dense. Quid du stationnement pour une salle devant atteindre 1500 places ? Ce projet manque d’ambition et doit être abandonné au profit d’un vrai palais des sports.