Cession d’un terrain à l’hôpital de Sète pour la création de l’EHPAD des Pergolines

Intervention d’Arnaud Jean

Il est une évidence, la vétusté des chambres et locaux de l’EHPAD les Pergolines.

La reconstruction de cette EHPAD, qui date de 1990 sur un terrain de plus de 20 000 M2 de superficie, est en discussion depuis des années afin qu’elle puisse être la mieux adaptée à notre époque, (construction d’un accueil de jour, et d’une unité sécurisée, pour les personnes atteintes de troubles du comportement).

Midi libre de juillet 2019 indiquait que la reconstruction se ferait sur le site actuel. 

Des études ont donc été menées par les HBT, dans ce sens.

Mais trois ans plus tard, vous avez proposé, monsieur le maire, de mettre à disposition le terrain Jean Macé, d’une superficie de 10 000 M2. Des discussions ont donc été entamées pour mener à bien votre proposition.

Mais en fait cette mise à disposition s’élève à 1,5M€ pour les HBT. Puisque c’est la vente de ce terrain qui nous est demandée d’approuver aujourd’hui lors de ce conseil municipal.

Nous constatons et vous-même également, (puisque Mme Gizardin était présente) lors de la fête champêtre qui s’est tenue dernièrement en extérieur, aux Pergolines, d’un lieu adapté aux personnes âgées et à leur familles, nous constatons également que certains résidents ont une vie sociale épanouie dans ce secteur.

Certains se rendent dans les commerces autour des Pergolines, ainsi que sur la promenade des plages. Les visiteurs peuvent également accompagner leur famille en toute sécurité dans ces même lieux. La topographie du terrain est relativement plate.

Quelle vie sociale auront les résidents lorsqu’ils seront là-haut sur le terrain de Jean Macé ? Comment pourront-ils sortir en toute sécurité des futures Pergolines, comment pourront-ils accéder aux commerces du Boulevard Chevalier de Clerville ou de Verdun, les rues sont pentues et les chaussées accidentogènes. De plus l’accès sur le site, sera rapidement saturé. N’oublions pas que des centaines d’agents travaillent dans cet EHPAD, des livraisons de linges, de repas, de fournitures, de matériel s’effectuent tous les jours.

Nous évoquerons également rapidement, la réduction de l’offre de soins puisque 20 lits d’EHPAD seront supprimés ainsi que le transfert de 30 lits de SSR (soins de suite et de réadaptation) sur Agde. Ces fermetures supprimeront également des postes d’aides-soignants et de personnel de ménage.

Nous avons rencontré des agents, qui disent ne pas être satisfaits de ce transfert, les animateurs des Pergolines ne sont pas du tout contents. Beaucoup de résidents sont inquiets sur leur devenir. Il ne parle pas d’avenir puisqu’à leur âge l’avenir c’est le jour suivant.

Au-delà de toutes ces explications qui nous paraissent importantes humainement, de plus, nous n’avons pas à nous immiscer dans les décisions des HBT. Ce que nous regrettons fortement est que la ville de Sète n’ait pas pris la décision de céder ce terrain à titre gracieux, ce terrain ou bien un autre site beaucoup plus adapté.

Défense du droit au logement et lutte contre l’exclusion et la précarité.

Un courrier adressé aux maires de toutes les communes du territoire du bassin de Thau, resté sans réponse. Il a logiquement été appuyé par une nouvelle intervention.

Courrier de Véronique Calueba et Laura Seguin, et le courrier initial des 8 associations, à retrouver ci-dessous.

Sur le contrat de ville, réponse à Mme Mancuso qui flèche les problèmes, à sa manière.

Pointer du doigt « la fainéantise et les trop grandes exigences » des gens pour expliquer qu’ils ne veulent pas travailler est un grave amalgame. La mise en place de ce contrat doit être co-décidée. La participation doit être réelle, remise en place et respectée dans les projets et ce n’est pas le cas. Aucun moyen réel ni étude sociologique menée pour établir les véritables besoins, et les fléchages financiers sont flous (ex, financement du quai Suquet).

Intervention de Véronique Calueba à visionner ici

Un rapport dense au contenu inquiétant.

Une abondance de projets et de dispositifs dans ces 165 pages, mais la persistance des indicateurs de précarité inquiète : 18% de la ville classée en qvp – 26% de taux pauvreté – un taux de chômage qui baisse mais reste plus élevé que le taux national – 15% de bénéficiaires du rsa. On ne peut pas se satisfaire de ces chiffres car il montre les enjeux sociaux et éducatifs. Cela montre également l’insuffisance de la dynamique économique qu’il faut développer. Le tourisme ne suffit plus. 5 axes fléchés mais sans action concrète en face.

Intervention d’Anne Monique Lesage à visionner ci-dessous