Intervention de Véronique Calueba
Après une communication dans la presse en 2019, indiquant le don de ce terrain, il est finalement vendu 1.5M€. Pourquoi ?
Pour une ville Ecologique et Citoyenne, Créative et Solidaire
Intervention de Véronique Calueba
Après une communication dans la presse en 2019, indiquant le don de ce terrain, il est finalement vendu 1.5M€. Pourquoi ?
Intervention de Sébastien Denaja
Intervention de Sébastien Andral
Intervention d’Arnaud Jean
Il est une évidence, la vétusté des chambres et locaux de l’EHPAD les Pergolines.
La reconstruction de cette EHPAD, qui date de 1990 sur un terrain de plus de 20 000 M2 de superficie, est en discussion depuis des années afin qu’elle puisse être la mieux adaptée à notre époque, (construction d’un accueil de jour, et d’une unité sécurisée, pour les personnes atteintes de troubles du comportement).
Midi libre de juillet 2019 indiquait que la reconstruction se ferait sur le site actuel.
Des études ont donc été menées par les HBT, dans ce sens.
Mais trois ans plus tard, vous avez proposé, monsieur le maire, de mettre à disposition le terrain Jean Macé, d’une superficie de 10 000 M2. Des discussions ont donc été entamées pour mener à bien votre proposition.
Mais en fait cette mise à disposition s’élève à 1,5M€ pour les HBT. Puisque c’est la vente de ce terrain qui nous est demandée d’approuver aujourd’hui lors de ce conseil municipal.
Nous constatons et vous-même également, (puisque Mme Gizardin était présente) lors de la fête champêtre qui s’est tenue dernièrement en extérieur, aux Pergolines, d’un lieu adapté aux personnes âgées et à leur familles, nous constatons également que certains résidents ont une vie sociale épanouie dans ce secteur.
Certains se rendent dans les commerces autour des Pergolines, ainsi que sur la promenade des plages. Les visiteurs peuvent également accompagner leur famille en toute sécurité dans ces même lieux. La topographie du terrain est relativement plate.
Quelle vie sociale auront les résidents lorsqu’ils seront là-haut sur le terrain de Jean Macé ? Comment pourront-ils sortir en toute sécurité des futures Pergolines, comment pourront-ils accéder aux commerces du Boulevard Chevalier de Clerville ou de Verdun, les rues sont pentues et les chaussées accidentogènes. De plus l’accès sur le site, sera rapidement saturé. N’oublions pas que des centaines d’agents travaillent dans cet EHPAD, des livraisons de linges, de repas, de fournitures, de matériel s’effectuent tous les jours.
Nous évoquerons également rapidement, la réduction de l’offre de soins puisque 20 lits d’EHPAD seront supprimés ainsi que le transfert de 30 lits de SSR (soins de suite et de réadaptation) sur Agde. Ces fermetures supprimeront également des postes d’aides-soignants et de personnel de ménage.
Nous avons rencontré des agents, qui disent ne pas être satisfaits de ce transfert, les animateurs des Pergolines ne sont pas du tout contents. Beaucoup de résidents sont inquiets sur leur devenir. Il ne parle pas d’avenir puisqu’à leur âge l’avenir c’est le jour suivant.
Au-delà de toutes ces explications qui nous paraissent importantes humainement, de plus, nous n’avons pas à nous immiscer dans les décisions des HBT. Ce que nous regrettons fortement est que la ville de Sète n’ait pas pris la décision de céder ce terrain à titre gracieux, ce terrain ou bien un autre site beaucoup plus adapté.
Communiqué de Philippe Carabasse, faisant suite au conseil municipal du 13 mars 2023 – délibération 13, Contrat Local de Santé
Le lundi 13 Mars en conseil municipal était présentée la délibération portant sur le Contrat Local de Santé. Cette délibération était accompagnée du Contrat de Préfiguration rédigé en Mars 2023. Le Contrat Local de Santé est élaboré sur la base d’un diagnostic partagé, réalisé conjointement avec les partenaires sociaux, médico-sociaux et de santé du territoire. Dans ce diagnostic, le comité de pilotage pointe les éléments factuels suivants dans son analyse sur le territoire de Sète :
1/ Les quartiers prioritaires de la ville sont au nombre de deux sur la commune : l’un couvrant le centre-ville et une partie de l’île sud, l’autre situé au nord-ouest, en bordure de l’étang de Thau. Ces deux quartiers s’inscrivent dans le dispositif de la Politique de la Ville. Ils regroupent 18% de la population soit 8150 habitants.
2/ La croissance démographique est relativement faible avec un taux de natalité qui décroit et un taux de mortalité supérieur à celui du département (12,6%pour la commune, 9,1%pour l’Hérault). Le quartier prioritaire du centre-ville a une typologie de quartier à population âgée, 28% des habitants ont 60 ans et plus de 13% ont dépassé les 75 ans. Le quartier de l’île de Thau se caractérise par une population plutôt jeune par rapport à l’ensemble de la ville, 33% des habitants ont moins de 18 ans.
3/ En 2019, le taux de pauvreté de la commune (24%) est nettement supérieur au département (19%) et à la région (16,8%). Ce taux de pauvreté est d’ailleurs supérieur quelle que soit la tranche d’âge. La population de Sète est à 93,5% bénéficiaire de la caisse nationale d’assurance maladie, 15% ont la Complémentaire Santé Solidaire contre 10% pour l’agglomération. Le quartier de l’île de Thau se classe parmi les 10 quartiers d’Occitanie où la pauvreté monétaire est la plus importante et les prestations sociales représentent 40% du revenu. Près de 48% des habitants de ce quartier ont pour seuls revenus les prestations sociales.
4/ Le taux de chômage parmi les actifs de Sète est de 14%, ce qui est supérieur à l’agglomération et au département (12%). Le salaire net moyen horaire est de 13,9 euros en 2020 sur Sète alors que la moyenne nationale est de 16,9%.
5/ Sur la ville, 52,4% de la population est locataire. En 2019, 70,6% des logements sur la commune sont des résidences principales, 21,4% sont des logements secondaires, 8% sont vacants. 5,6% des logements sont sur-occupés à Sète.
6/ La densité des médecins généralistes a baissé au cours des dernières années de 8% entre 2015 et 1019. La part importante de professionnels proches de l’âge de la retraite laisse prévoir, à plus ou moins long terme, une baisse de l’offre de soins de professionnels de premiers recours sur le territoire de Sète. Il y existe également une iniquité dans la répartition de l’offre de soins sur la commune. De plus, le tabagisme, et l’usage d’alcool ou de substances psychoactives sont notables selon les professionnels du territoire et la mortalité due à l’alcool est plus élevée que les autres territoires de comparaison.
Ce rapport présente une autre réalité de la situation de la ville. Nous sommes très loin de l’image idéalisée renvoyée par DNA que la communication de la ville semble avoir reprise à son compte. La carte postale a un verso moins idyllique. Cette situation est le résultat de 20 ans de politique de François Commeihnes, de choix et de priorités qui paraissent avoir laissé un grand nombre de nos concitoyens au bord du chemin. Ces personnes ont-elles encore une place dans la ville voulue par François Commeihnes sur le modèle de la Côte d’Azur ?
Nous sommes loin d’une ville qui rassemble.
La question est posée sur le devenir du foncier actuel. Certaines inquiétudes sont émises quand à la cession du site actuel à un promoteur. Plus largement, la volonté politique du Maire depuis 21 ans à défendre l’hôpital de Sète et prendre soin de nos ainés a également été débattu dans un échange clair et un constat implacable.
Conseil municipal du 12 décembre 2022 – Interventions de Laura Seguin et Sébastien Denaja
Conseil Municipal, séance du 27 septembre 2021 Délibération 14 – concession de service portant sur la fourniture, l’installation, l’entretien, l’exploitation commerciale de mobiliers urbains publicitaires et non publicitaires.
Intervention de Madeleine Estryn
Il ne s’agit ici que de l’intégration de la commune de Poussan dans la concession de service.
Cependant, le dernier rapport du GIEC insistant sur l’urgence de réduire tous les facteurs de réchauffement climatique, les collectivités territoriales doivent veiller à réduire toutes les consommations d’électricité inutiles. Les publicités lumineuses doivent donc être proscrites et cet avenant est l’occasion de le rappeler.
De même dans une agglomération qui prétend être active dans la promotion de la santé, les publicités pour des aliments trop salés, trop sucrés et pour les boissons alcoolisées devraient être plus sérieusement limitées.
Tribune parue dans Notre agglopôle Magazine – nov-déc 2020
À l’heure où nous écrivons cet article, une nouvelle période de confinement démarre. Les causes en sont multiples mais notre gouvernement n’a pas anticipé cette 2ème vague annoncée: pas d’augmentation du nombre de lits de réanimation, pas de recrutement ou de formation accélérée de personnels soignants, une gestion catastrophique de la politique de test, de traçage et d’isolement, une pénurie de vaccins antigrippaux par manque d’anticipation des besoins.
Notre territoire est aussi impacté : augmentation du nombre de malades et saturation des possibilités d’accueil annoncée, personnels soignants épuisés, absences non remplacées, manque de personnels…. Notre économie locale, déjà affaiblie par le premier confinement, relevait doucement la tête grâce à l’embellie de l’été, mais sera à nouveau en difficulté. Commerces, restaurants, cafés, lieux culturels, thermes, conchyliculture… : l’impact social de ce nouvel épisode de crise s’annonce dur pour l’emploi et les entreprises. Le chômage grandissant risque d’accentuer les inégalités sociales déjà existantes, les situations de mal-logement et de malnutrition.
Les collectivités -Agglo, Département, Région- ont été présentes pour amortir le choc économique des entreprises et des artisans. Elles ont soutenu la population par des aides financières, le maintien des services publics et des allocations sociales. Le rôle des collectivités territoriales de proximité s’est révélé fondamental pour traverser la crise. Nous continuerons à impulser et soutenir dans notre agglo toutes les formes d’aides humaines et financières au service de la population. Nous serons particulièrement vigilants au soutien des populations les plus fragiles, aux actions menées aux côtés des acteurs œuvrant dans les champs de l’aide alimentaire, du logement social et de l’hébergement d’urgence. Nous encouragerons toutes les initiatives solidaires portées par les habitant.e.s. Notre seul mot d’ordre politique en ce temps difficile : la Solidarité!
Les élu.e.s de Thau Ensemble