Indemnisation des commerçants riverains du chantier Aristide Briand

Intervention de Laura Seguin – 2 vidéos en fin d’article

Je suis un peu étonnée qu’il n’y ait eu que quatre dossiers de demande d’indemnisation qui ont été déposés si je comprends bien. Est-ce que les autres commerces impactés par les travaux n’ont pas souhaité, n’ont pas été suffisamment informés à temps ? etc. Je m’interroge sur le pourquoi.

Monsieur Sabatier vous êtes d’un mépris incroyable envers l’association et envers tous les adhérents. Laissez-moi parler s’il vous plaît. Vous êtes le garant de la qualité du débat de ce conseil municipal Monsieur Marquez. Voilà. Évitons les manifestations d’humeur même si les réflexions vous déplaisent. Merci. Donc Monsieur Sabatier, vous êtes vraiment d’un mépris incroyable. Vous avez vraiment écouté les mots que vous avez utilisés pour parler des gens qui, effectivement, se mobilisent contre ce projet depuis maintenant 4 ans ?  Vous avez écouté vos propres mots que vous utilisez ? Oui. Vous êtes d’un mépris incroyable. Et une fois avoir dit ça, il y a 4000 adhérents à cette association. 4000 administrés de votre ville et vous les traitez de cette manière-là. Vous vous rendez compte ? Ceci étant dit, c’est votre majorité qui est responsable du retard dans ces travaux. C’est par votre impréparation totale sur ce dossier. C’est par vos manques d’études techniques préalables pour sonder ce que vous alliez trouver en creusant. C’est par toute cette impréparation, y compris pour respecter le cadre légal et c’est sur ça qu’ont porté les recours au tribunal administratif de l’association qui effectivement vous ont fait perdre du temps. Mais c’est de votre faute parce que quand vous avez commencé ce chantier, il n’y avait aucun permis de construire, aucun permis de déposes des arbres, du kiosque. Donc l’association vous a obligé à vous mettre en conformité avec la loi, avec le cadre légal. C’est ça qui vous a fait perdre du temps. Si vous aviez été dans les clous, dans les règles dès le début, on n’aurait pas perdu autant de temps. Si vous aviez fait les études techniques préalables nécessaires et complètes, notamment concernant l’eau souterraine que vous alliez trouver là-dessous, et bien vous n’auriez pas perdu autant de temps ensuite dans la construction. Donc la responsabilité, elle vous incombe. Si les commerçants ont été affectés sur la durée, c’est de votre faute. Ce n’est pas de la faute des citoyens qui se sont mobilisés. Et je ne souhaite pas laisser ce genre de propos sans réponse. C’est irresponsable. Vous êtes irresponsable

Vidéo 1

Vidéo 2

Acquisition de fonds de commerce Garage Renault – Immeuble sis 28 quai Maréchal de Lattre de Tassigny à Sète

Intervention de Laura Seguin – Vidéo de l’intervention/ 3ème intervention sur le sujet

Le projet de parking à l’emplacement du Garage Renault , sur le quai du Maréchal de Lattre de Tassigny, vient de sortir du chapeau. C’est à dire que dans les avenants précédents , 2018, 2018 et 2023, il n’est jamais question d’un parking à cet endroit-là. dans le document présenté, aucune mention n’est faite sur une étude qui justifierait un parking supplémentaire en centre-ville. Il est à noter également, qu’aucun débat préalable n’a eu lieu sur sa pertinence et sa nécessité. Je ne comprends pas cet avenant, qui pourtant, engage la SPLBT à hauteur de 3 M€, financés par des prêts, garantis à 50% par la collectivité, comme si la décision est déjà prise., sans avoir été soumise au vote. Ça pose un vrai problème démocratique. Ce projet est donc porté par la SPLBT, qui est déjà surendettée : au 31 décembre 2024, 48 M€ de dettes affichés, dont 25M€ à rembourser à échéance d’1 an, 10 M€ à plus d’1 an et 13 M€ à échéance de 5 ans. Elle présente un ration d’endettement à 171 %. Ce taux est énorme pour une société publique locale et cela signifie que la SPLBT vit sous perfusion d’emprunts garantis par la collectivité avec le risque que cela rejaillisse sur nos finances communales et donc sur les contribuables sétois.

2024 est là et nous vous la souhaitons la meilleure possible.

Tribune du Magazine Notre agglopôle – février / mars 2024

En 2023, nous avons été les témoins d’errements, de choix politiques hasardeux et de décisions unilatérales d’un président envers sa majorité. Il y a eu des avertissements, mais il en a fait fi. Le bien-fondé de ses décisions pour l’ensemble des 14 communes suscite interrogations et doutes.

Ses choix politiques ne permettent pas la prise en compte des préoccupations et des intérêts de toutes les communes. Les décisions sont prises de manière arbitraire, sans tenir compte des implications réelles sur les contribuables et les citoyens en général. Cela entraîne un sentiment d’injustice et de mécontentement. Et les maires des communes, conseillers communautaires, sont en 1ère ligne. Nous avons eu des échos, durant la période des fêtes, de remous ici ou là…

Ce choix de gouvernance manque de transparence et de responsabilité. Les décisions sont prises sans consultation ni débat public, ou même, et c’est là le plus grave, avec consultation et débat public, pour le même résultat : le fait du prince.

Cela nuit à la confiance des citoyens envers leurs édiles et à la légitimité de leurs actions.

Lors du dernier conseil de l’année, ont été remises sur la table des augmentations du tarif de l’eau, de l’assainissement, des déchets pro. Les 1ers sont votés à une voix, le dernier, retoqué. Les maires des 14 communes, dans leur majorité, ont refusé d’être une fois de plus mis devant le fait accompli, responsables eux-aussi de leurs administrés, et du développement de leurs communes.

L’agglo bénéficiait d’un trésor de guerre mais se voit réduite à de l’emprunt, à des avances de trésorerie vers des sociétés satellites, à une explosion de budget de fonctionnement pour, toujours, un service au public dégradé.

Il est temps de se réveiller, car les statues n’apporteront rien dans l’immédiat, aux habitants du territoire. Tout comme une démultiplication d’équipements dont la pertinence laisse rageur ou songeur. Au choix.