Acquisition de fonds de commerce Garage Renault – Immeuble sis 28 quai Maréchal de Lattre de Tassigny à Sète

Intervention de Laura Seguin – Vidéo de l’intervention/ 3ème intervention sur le sujet

Le projet de parking à l’emplacement du Garage Renault , sur le quai du Maréchal de Lattre de Tassigny, vient de sortir du chapeau. C’est à dire que dans les avenants précédents , 2018, 2018 et 2023, il n’est jamais question d’un parking à cet endroit-là. dans le document présenté, aucune mention n’est faite sur une étude qui justifierait un parking supplémentaire en centre-ville. Il est à noter également, qu’aucun débat préalable n’a eu lieu sur sa pertinence et sa nécessité. Je ne comprends pas cet avenant, qui pourtant, engage la SPLBT à hauteur de 3 M€, financés par des prêts, garantis à 50% par la collectivité, comme si la décision est déjà prise., sans avoir été soumise au vote. Ça pose un vrai problème démocratique. Ce projet est donc porté par la SPLBT, qui est déjà surendettée : au 31 décembre 2024, 48 M€ de dettes affichés, dont 25M€ à rembourser à échéance d’1 an, 10 M€ à plus d’1 an et 13 M€ à échéance de 5 ans. Elle présente un ration d’endettement à 171 %. Ce taux est énorme pour une société publique locale et cela signifie que la SPLBT vit sous perfusion d’emprunts garantis par la collectivité avec le risque que cela rejaillisse sur nos finances communales et donc sur les contribuables sétois.

2024 est là et nous vous la souhaitons la meilleure possible.

Tribune du Magazine Notre agglopôle – février / mars 2024

En 2023, nous avons été les témoins d’errements, de choix politiques hasardeux et de décisions unilatérales d’un président envers sa majorité. Il y a eu des avertissements, mais il en a fait fi. Le bien-fondé de ses décisions pour l’ensemble des 14 communes suscite interrogations et doutes.

Ses choix politiques ne permettent pas la prise en compte des préoccupations et des intérêts de toutes les communes. Les décisions sont prises de manière arbitraire, sans tenir compte des implications réelles sur les contribuables et les citoyens en général. Cela entraîne un sentiment d’injustice et de mécontentement. Et les maires des communes, conseillers communautaires, sont en 1ère ligne. Nous avons eu des échos, durant la période des fêtes, de remous ici ou là…

Ce choix de gouvernance manque de transparence et de responsabilité. Les décisions sont prises sans consultation ni débat public, ou même, et c’est là le plus grave, avec consultation et débat public, pour le même résultat : le fait du prince.

Cela nuit à la confiance des citoyens envers leurs édiles et à la légitimité de leurs actions.

Lors du dernier conseil de l’année, ont été remises sur la table des augmentations du tarif de l’eau, de l’assainissement, des déchets pro. Les 1ers sont votés à une voix, le dernier, retoqué. Les maires des 14 communes, dans leur majorité, ont refusé d’être une fois de plus mis devant le fait accompli, responsables eux-aussi de leurs administrés, et du développement de leurs communes.

L’agglo bénéficiait d’un trésor de guerre mais se voit réduite à de l’emprunt, à des avances de trésorerie vers des sociétés satellites, à une explosion de budget de fonctionnement pour, toujours, un service au public dégradé.

Il est temps de se réveiller, car les statues n’apporteront rien dans l’immédiat, aux habitants du territoire. Tout comme une démultiplication d’équipements dont la pertinence laisse rageur ou songeur. Au choix.