Création d’offices de tourisme – Restitution de la compétence à la commune de Marseillan – Avis du Conseil communautaire

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Cette délibération pourrait être suspendue et attendre que le maire de Marseillan puisse s’expliquer. Je crois en l’intérêt communautaire et à l’implication des équipes. Des personnels sont meurtris par ce renoncement à l’action collective. En tant que sétois, voter POUR la sortie de Marseillan c’est contraire à l’intérêt de Sète et des sétois, car la ville de l’agglo la plus liée à Marseillan c’est Sète : plage, lido en commun, rivage.

Création d’offices de tourisme – Restitution de la compétence à la commune de Marseillan – Avis du Conseil communautaire

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

En effet, il aurait été judicieux que le maire de la commune concernée soit présent. Mais on comprend que c’est une décision politicienne, à savoir si les marseillannais sont d’accord ? non ! c’est la décision du maire dont on connait les turpitudes. On parle du respect des services, avec des équipes qui ont construit une stratégie respectueuse de tous les pôles de cet OTI, donc, c’est incompréhensible et il devient difficile de vanter les mérites de l’Archipel de Thau sans le nord du bassin de Thau où se fait l’embouchure du Canal du Midi. Il y a 2 jours, au Club Croisières, il y avait une discussion sur le fléchage des visites sur le territoire avec notamment les Chais Noilly Prat. Marseillan fait partie de toutes les réflexions ville, agglo, port et région, et cette décision est incompréhensible.

Création d’offices de tourisme – Restitution de la compétence à la commune de Marseillan – Avis du Conseil communautaire 

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Pour promouvoir les 14 communes, il y a eu réunification des 5 offices de tourisme. C’est vraiment une démarche collective. La démarche de Marseillan aujourd’hui est une démarche totalement individuelle qui va certainement avoir un impact financier sur l’office de tourisme intercommunal. Marseillan se désengage d’une action collective, qui a déjà quitté le PPA (Projet Partenarial d’Aménagement). Il est regrettable que cette délibération ait été présentée aujourd’hui, alors même que Mr Yves Michel est absent. En effet, au-delà d’une action politique de se désolidariser de l’agglo, quel est l’intérêt pour Marseillan qui a une forte potentialité, d’avoir une action individuelle en terme de promotion touristique ? Surtout que nous sommes dans une dynamique de réflexion commune d’actions sur le changement climatique, de projets de territoire. Si quelqu’un de Marseillan pouvait apporter une réponse sur ce choix.

Politique de l’Habitat – Demande d’exemption SRU ou titre de la période 2026-2028 de la commune de Villeveyrac pour isolement rendant la commune faiblement attractive

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Il faut sortir de cette incohérence mentionnée, et l’accent doit être mis sur le parc existant de logements, comme le souligne le Président, et qui n’est pas dédié à la population locale. C’est un levier à prendre en compte, par exemple, à Balaruc les Bains, on est à 50-55 % de résidences secondaires, à Sète, on est à 26 %. N’y aurait-il pas quelque chose à activer à ce niveau ? Notre stratégie devrait, avant de penser à de nouvelles constructions, se focaliser sur le parc existant et de savoir comment le remettre au service des populations de notre territoire.

Politique de l’Habitat – Demande d’exemption SRU ou titre de la période 2026-2028 de la commune de Villeveyrac pour isolement rendant la commune faiblement attractive

Intervention de Véronique Calueba – 2 vidéos en fin d’article

L’exemption à la loi SRU a été votée plusieurs fois pour Villeveyrac, pour la même raison qui est liée à un manque d’attractivité dû à un problème d’isolement. Cela pose une question plus globale, à savoir, quelles actions ont été menées en terme de mobilités et éviter que ces demandes d’exemptions se multiplient. A noter, que sur le territoire, nous avons besoin de logements sociaux, et si nous n’en construisons pas partout, leur concentration se fera sur le triangle Sète, Balaruc et Frontignan. Il faut envisager une politique de constructions plus diffuse afin d’éviter une concentration très ciblée. Même si ça ne fait pas plaisir aux maires des petites communes, ça reste néanmoins la loi, pour atteindre le taux de 25%. Il faut inscrire cette réflexion à notre projet de territoire et non pas envisager la transformation village par village. C’est une réflexion commune à mener.