Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
J’en profite pour reposer la question à laquelle je n’ai pas eu de réponse tout à l’heure au moment du débat sur le budget et qui portait sur le nombre de postes qui avaient été passés à l’agglo et qui reviennent aujourd’hui à la ville. Ça représente combien de postes exactement ? Et il me semblait que c’était plutôt des postes de cadre. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus et anticiper ?
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
On aurait pu aussi faire la liste à la Prévert des choix que vous auriez pu faire, vous majorité, au bénéfice des sétois et que vous n’avez pas faits. On est quand même dans une ville où 25 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Alors je ne crois pas que l’ensemble des projets que vous avez mentionnés résolve vraiment les problèmes des plus vulnérables d’entre nous dans cette ville. Et quand vous avez fait la liste à la Prévert des projets, il y en a qui sont très coûteux et qui à mon avis ne bénéficient pas directement à cette partie de la population la plus vulnérable. Vous avez mentionné le parking Aristide Briand. Mais dans les choix futurs, il y a aussi le parking à l’emplacement de l’actuel garage Renault qui va nous coûter a priori assez cher et qui a encore une logique d’aspirer les voitures en centre-ville. Et ça va être encore une fois du stationnement coûteux. Par ailleurs, vous avez choisi, vous au sein de la majorité, d’étendre le stationnement payant dans le cœur de ville. Ça c’est aussi un impact sur le porte-monnaie car tout le monde n’a pas les revenus pour se garer dans ces parkings. Vous avez fait le choix d’étendre, on va dire, de développer des places hyper minéralisées. Je pense à la place Victor Hugo, je pense à la future place Aristide Briand où ça va être très difficile pour les plus vulnérables d’entre nous, en particulier ceux qui souffrent des chaleurs l’été de s’y balader, de s’y promener, de s’y poser, de s’y rencontrer. Vous avez aussi des projets, on va dire destinés à une forme d’attractivité, d’image de la ville. Le projet des Bains Douches, le Pont du Conservatoire, vous l’avez mentionné. Je ne suis pas sûre que ces projets-là, très coûteux, soient réellement pensés au bénéfice des plus vulnérables d’entre nous. Et par ailleurs, les choix que vous n’avez pas faits, hormis pour l’école Anatole France récemment, c’est une véritable politique de la rénovation énergétique des écoles. À mon avis, vous avez manqué d’investissement dans ce domaine. Aujourd’hui des écoles et les bâtiments sont dans un tel état que les enseignants et les élèves se retrouvent dans des situations indignes, je trouve. il y fait beaucoup trop chaud ou beaucoup trop froid. Vous n’avez pas assez mis l’accent, en tout cas les pas assez vite, sur la rénovation des logements du parc ancien et sur l’aide à la rénovation énergétique, ce qui fait qu’il y a une partie de la population qui vit encore dans de véritables passoirs thermiques. Voilà. Donc ces choix-là vous ne les avez pas faits, vous en avez fait d’autres. C’est normal que vous ayez fait des choix d’investissement. On n’aurait juste pas fait les mêmes. Voilà, c’est là où se situent les débats politiques. Et j’ai une dernière question à vous poser, c’est sur la mutualisation. Je reviens sur un élément qu’a apporté Madame Calueba tout à l’heure. Effectivement, il y a des postes qui, progressivement sont passés à l’agglomération au cours des dernières années, notamment des postes de cadre, qui aujourd’hui reviennent à la ville. Alors, il n’y a pas que le CSPDR (Conseil Intercommunal de Sécurité, de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation), il y a d’autres postes concernés. J’aimerais bien savoir comment vous le justifiez et qu’est-ce que ça va coûter parce que du coup, ça va être un budget en plus. J’aimerais bien un petit peu savoir comment on envisage ça dans le futur.
Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article
Je reviens dans le cœur du budget sur un point qui pourrait paraître anecdotique mais qui ne l’est pas du tout parce que je pense qu’il va parler à l’ensemble de nos concitoyens. C’est une seule ligne qui figure dans le budget, c’est la ligne 1345 qui concerne, si je comprends bien, alors vous m’arrêtez si je me trompe, mais si j’ai bien compris, une recette qui est une sorte de dotation de l’État qui est faite grâce aux amendes de police et de radar et qui donc est rétrocédée à la ville. Cette année, ça a été budgété pour 950 000 € de recette. C’était précédemment 850 000 €. Et donc cette recette, elle est fléchée, c’est-à-dire qu’elle est censée servir à budgéter des actions de sécurité routière notamment. Or la sécurité routière, c’est un aspect que l’on a tendance à oublier parce qu’on parle beaucoup de sécurité, on a beaucoup parlé de narcotrafic et c’est vrai que c’est un sujet qu’il faut traiter en priorité, mais on oublie de dire que dans la sécurité ce qui touche en priorité les citoyens c’est de pouvoir se promener tranquillement dans les rues, de pouvoir circuler tranquillement dans les rues et malheureusement si on fait un bilan des blessés et des morts sur le mandat qui vient de s’écouler, on s’apercevra que le principal problème de sécurité, il vient de la circulation motorisée. C’est là où nous avons le plus de blessés et de morts régulièrement. Or, il se trouve. Vous confirmez que ce budget doit être affecté à la sécurité routière ? et il se trouve que j’aime bien moi mesurer concrètement sur le terrain. J’avais mesuré la température à différents endroits du sol au centre-ville pour constater qu’effectivement on avait besoin d’ombrager pas mal d’endroits. J’avais mesuré le bruit dans quasiment toutes les rues de la ville. J’ai acquis un petit radar et je me suis amusé à commencer à mesurer la vitesse des véhicules sur un certain nombre d’axes. Alors, j’avais pas du tout l’intention de parler de ça aujourd’hui, mais il se trouve que les premiers résultats que j’ai obtenus sont assez inquiétants et ça concerne bien le budget. Là, je vous parle de cette ligne de budget qui doit être affectée à 100 % à la sécurité routière. Or, ce que je constate, c’est que si je mesure la vitesse par exemple sur la promenade du Maréchal Leclerc limitée à 30 km/h, j’obtiens des résultats où pas un seul véhicule ne roule à moins de 30 km/h. Donc, j’ai 100 % d’infractions. Évidemment, on ne va pas verbaliser les gens qui roulent jusqu’à 40-45km/h, mais il y a des gens qui roulent jusqu’à 50-60 -70 km/h. La raison probable, c’est que on a très peu de signalisation. On n pas fait l’effort de matérialiser la réduction de vitesse. Je vais je vais vous poser la question, simplement elle est évidente. Les limitations de vitesse ne sont absolument pas respectées et la signalisation n’est pas correcte. Je vous le dis, promenade du Maréchal Leclerc 70 km/h, en face de Auchan 100 km/h. Comment est-ce que vous affectez cette ligne de budget qui est une dotation de l’État à la sécurité routière ? Est-ce que vous avez pris la peine depuis ces 6 ans de mandature de faire une signalisation qui puisse imposer aux sétois de respecter la limite de vitesse autorisée ? C’est tout. Et je ne vois pas cette signalisation. Et donc ce budget, je me demande comment il a été dépensé, où est-ce qu’il a été affecté.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Je voudrais d’abord remercier monsieur Escargel de nous avoir fait une analyse sur les comptes du département, mais une analyse sur les recettes et pas sur les dépenses. Et là, ce serait un sujet sur lequel on pourrait s’entretenir parce qu’il est très lié quand même à une conjoncture nationale et une conjoncture locale, à une pauvreté, à la fragilité de notre population que nous devons prendre en compte. Et la TVA qui est très liée à la consommation est quelque chose d’assez variable. On n’est pas là pour discuter du département ou de la région, sinon on n’en finit plus. On est là pour parler d’un projet politique que vous portez qui n’est pas le nôtre. Ce sont des choix politiques que chacun défend. Donc restons dans le cadre. Alors effectivement par rapport à ce que vous nous aviez présenté la dernière fois, on a noté, et vous les avez notées aussi, pas mal de différences surtout en termes de personnel. Je n’ai pas compris quel était le service qui allait être démutualisé, mais peut-être il y en aura d’autres. Donc vous anticipez là-dessus. Je ne sais pas si ça sera neutre parce que la mutualisation permettait aussi à ce que l’agglo paye une partie des salaires en contrepartie d’une partie du temps donné à l’agglo. Et donc la mutualisation ne s’est pas faite dans une idée de mutualiser pour la bienveillance et les bienfaits de l’agglo. Je pense que c’est aussi parce que les villes et la ville de Sète en particulier s’y retrouvaient. Vous avez parlé de la diminution de la contribution de l’État. Effectivement, on le voit par rapport au côté recettes de fonctionnement. Vous avez parlé aussi de l’épargne brute qui diminue encore. Elle était annoncée à 11,7M€, elle passe à 11,4M€ et toujours avec un financement par l’emprunt. La dette augmente aussi, car en 2024 son montant était de 80% et dans ce document, elle atteint 100 %. Traduction : la dette correspond à une année de fonctionnement ! Donc là, on atteint un seuil critique, car en 2 ans, vous avez fait beaucoup d’investissements avec les élections dans 3 mois. Ceux qui vont prendre la suite, n’auront pas beaucoup de marges, et seront confrontés à des difficultés. Par ailleurs, nous n’avons pas les mêmes choix d’investissement et c’est sur ces choix-là que nous ne sommes pas d’accord. Et pour y revenir, je vous conseille de venir en parler au département. J’ai invité il y a quelques années Monsieur Sabatier mais je vous invite également Monsieur Escarguel et nous en parlerons tranquillement.
*Sur la réponse apportée par Mr Escarguel* > Vous nous avez fait un joli inventaire à la Prévert, c’est-à-dire que vous utilisez cette assemblée pour faire votre campagne municipale. C’est de bonne guerre mais ce n’est pas très correct. Ceci dit, quand on gère une ville *interruption* Vous venez de faire un inventaire à la Prévert et moi ce que je voudrais dire au sétois, c’est que quels que soient les gens qui sont élus, quand on dépense en investissement 30 ou 40 M€, heureusement qu’il y a, à la fin d’un mandat, une liste à donner à la population, sinon ça serait catastrophique. Que vous soyez là, que j’y sois, que monsieur Denaja ou monsieur Pacull y soient, on aurait tous eu une liste à présenter. Il y a des choses bien dans ce que vous avez fait, il y a d’autres choses sur lesquelles on s’est battus. On n’aurait pas fait la place Aristide Briand, on n’aurait pas fait le parking. En tout cas, on aurait fait la place sans faire le parking. C’est après des choix politiques et sur des projets politiques qu’on discute ici. Donc vous faites la liste, c’est bien joli, ce n’est pas pour la campagne électorale, c’est juste pour informer les sétois. On est en fin de mandat. Ce n’est pas très compliqué quand vous cumulez entre 30 et 40 M€ à investir sur la ville, d’égrener mes investissements réalisés. Si vous n’aviez rien à dire, cela aurait été très inquiétant. Vous en rajoutez un peu.
Tribune du magazine municipal Sète.fr –Décembre 2025 / janvier 2026
Le maire dit vouloir mieux « encadrer la densification » et répondre « à la demande de logements des actifs ». Quel revirement !
Durant 6 ans, il a voté toutes les délibérations permettant un projet démesuré et hors-sol à l’Entrée Est : 1 850 logements, des immeubles jusqu’à 16 étages, et une tour de 40 m à l’entrée de la ville. Jamais il n’a exprimé la moindre réserve. Jamais il n’a demandé la transparence sur la SAELIT.
Jamais il n’a contesté les choix contribuant à l’explosion des prix du logement. Rien pour maîtriser l’essor des résidences secondaires. Rien pour garantir des logements à l’année. Rien pour réduire l’attente interminable d’un logement social.
Là, soudain, il découvre ce besoin criant et voudrait apparaître comme le défenseur d’un urbanisme maîtrisé ? On ne devient pas protecteur du cadre de vie après 6 ans d’approbation systématique.
Nous défendons une autre voie : une entrée de ville apaisée à taille humaine, pensée d’abord pour l’économie locale, l’emploi et les besoins réels des gens. Nous défendons le droit au logement pour tous quel que soit son revenu, par une politique volontariste de réduction des résidences secondaires, de rénovation du bâti ancien, de création de logements sociaux adaptés aux besoins réels.
La révision du PLU doit être l’occasion de tourner la page d’un urbanisme opaque. Sète mérite un projet clair, concerté, et une vision d’avenir assumée, pas des conversions de dernière minute.
Nous vous souhaitons une très belle fin d’année à tous.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Ce n’est pas seulement la dette : c’est pourquoi cette dette :Les emprunts massifs servent surtout à financer des projets d’image ou d’attractivité touristique, pas la population, ni le tournant écologique dont a besoin notre ville. Exemples : Bains Douches / Place Victor Hugo, c’est la destruction d’un équipement public utile (hygiène, inclusion) remplacé par un projet commercial » bling-bling », Salle Brassens sur le parking Jules Moch qui est un équipement nécessaire, oui mais implanté dans un secteur déjà fragilisé en espaces verts. La cohérence urbaine est discutable. La place et parking Aristide Briand sont la multiplication des parkings, véritables aspirateurs à voitures. Ils contribuent à l’engorgement et à la pollution du cœur de ville et bénéficient à une minorité de Sétois, et aux visiteurs.
Conséquences : une ville qui vit au-dessus de ses moyens, mais pas au service des habitants, car la dette augmente principalement pour des opérations urbaines contestées et pour des annonces préélectorales prises rapidement mais sans réflexion de fond. Pendant ce temps le logement est en crise grave, rien n’est fait pour adapter notre ville aux impacts du changement climatique, pour isoler, pour créer des espaces verts dans tous les quartiers.
Une épargne nette au plus bas : les choix récents aggravent la situation avec trois décisions lourdes récemment :
– Cantine à 1 € : mesure dont on a discuté plusieurs fois , J’aimerais bien vérifier effectivement ces coût de 100 000 € par trimestre, c’est pas exactement le calcul qu’on en avait fait.
-Quelque chose que nous avons laissé passer lors de du dernier conseil municipal, lors de cette avenant numéro 5 à la SPLBT, et qu’on a constaté après coup. Une perte de recettes annuelles du stationnement qui par cet avenant numéro 5 seront versées à la fin du contrat et non plus annuellement. Quel est le montant de la recette que nous perdons chaque année ? La SPLBT alimente sa trésorerie pour éponger ses investissements de parking souterrain, combler les déficits de ces parkings déficitaires, et une perte de recettes pour la ville à hauteur de 200 000€. On verra la facture à la fin, Monsieur Sabatier. Il faut arrêter cette fuite en avant financière et revenir sur cette DSP, récupérer les engagements en subventions de la ville qui n’ont pas encore été utilisés puisque il y a environ 20/25 M€ que la ville a déjà versés. Tout n’a pas été utilisé.
– Recrutement de 10 policiers municipaux : c’est une décision coûteuse, quant à l’efficacité attendue. C’est une augmentation de 20 %. Sète est déjà la 17ème police municipale de France pour sa strate de population (plutôt bien dotée en effectif). Donc le problème majeur (le narcotrafic) c’est le manque d’effectifs de la police nationale. On a un seul policier national affecté au narcotrafic, au commissariat de Sète. Ce n’est pas suffisant mais vous installez 15 caméras et recrutez 10 policiers municipaux au lieu de demander à l’État qu’il reprenne ses responsabilités et qu’il affecte davantage d’effectifs de police nationale et réclamer un commissariat de proximité mixte national/municipal dans le quartier de l’île de Thau.
Enfin, le problème de température dans les écoles : 10° le matin et 13° l’après-midi dans les classes. Les cours se font avec une doudoune. Donc en été les professeurs et les parents apportent des ventilateurs, va-t-il falloir apporter des radiateurs aussi ? La rénovation thermique est donc une priorité.
Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article
Sur la cantine à 1€, il aurait été préférable d’indexer le tarif aux revenus pour plus d’équité. Nous n’avons toujours pas de bilan depuis la mise en place. Sur le budget lui-même une hausse de 5,35 % sur le budget des personnels (38.7 M€ ) ne s’explique pas uniquement par l’embauche de 10 policiers municipaux et par l’augmentation des cotisations ou le glissement vieillesse. Donc je me demandais si pour 2026 vous aviez d’autres embauches en perspective ou peut-être une démutualisation ce qui expliquerait cette augmentation. Les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 13 M€ en 6 ans par les charges d’intérêt de la dette. La dette approche des 100 M€ (95.5 M€ pour 67.3M€ en 2020). Les dépenses d’investissement sont financées par l’emprunt et la dette : 30 M€ et 10 M€ de remboursement de la dette. Malgré les revenus fiscaux, la dette augmente. L’emprunt sert à des projets qui ne correspondent pas à nos valeurs, qui sont obsolètes, qui ne remplissent pas un service à la population. Des parkings, encore des parkings. Nous avions démoli la salle Brassens pour quelques places de parking et construit une salle « provisoire » à 600 000 €. On constate quand même un délaissement des voiries, un délaissement de la mise en conformité énergétique, l’urbanisation frénétique, je n’en parle même pas, la vente de tous les terrains pour faire du logement dont les gens n’ont pas besoin, des choix comme les Bains Douches qui ne profitent qu’à certains. Donc des projets qui ne répondent pas aux besoins de logement, aux défis écologiques et aux besoins sociaux pour ce que nous en pensons. Donc évidemment, même si c’est prendre acte, nous sommes totalement opposés à ce ROB.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Avant tout, Mr Marquès, ne nous refaites pas le coup d’un conseil municipal avec autant d’ordres du jour. Il est 1h du matin, nous sommes tous fatigués. Si c’est délibéré pour qu’on ne parle pas… J’avais des choses à dire sur le stationnement et la SPLBT et sur d’autres points ! Je ne le ferai pas.
Il est dit dans le rapport, que nous avons un gain de 56 % sur la consommation électrique dans l’intervalle 2013-24. Alors, c’est une bonne nouvelle mais je vous rappelle que l’objectif final du contrat, c’est 63 % de réduction de la consommation électrique. Autant dire qu’on y est presque. Et la question que j’ai à vous poser, est simple : une fois que le délégataire a rempli son objectif de 63 %, est-ce que on peut lui attribuer des objectifs au-delà ? Est-ce que les objectifs sont révisables en cours de route ou non ? Parce-que moi j’ai l’impression qu’on est un peu prisonnier d’un plafond bas. Éventuellement préciser qui a véritablement réalisé les réductions de consommation électrique. Le progrès technologique. Par exemple, les LED effectivement qui n’étaient peut-être pas prévisibles à la signature du contrat, mais qui, sont une obligation légale. L’obligation à réglementer les nuisances lumineuses etc. Donc ce n’est pas la magie du PPP qui nous fait aller vite dans la réponse aux obligations du contrat. Non ! Ce sont les évolutions technologiques et les obligations réglementaires. On aurait pu atteindre ces objectifs aussi en régie publique. Donc ma question, elle est simple. Donc, en termes d’objectifs, avez-vous demandé au délégataire de revoir à la hausse les objectifs ?
En préambule, je fais remarquer que sur cette question importante, il y aurait beaucoup à dire, mais au bout de 7h30 de conseil à 1h du matin, évidemment vous avez éteint toute velléité de pouvoir discuter.
Donc, je vais simplement vous faire part d’un souci parce que ça concerne des citoyens et notamment quelques-uns qui m’ont contacté mais vous en connaissez peut-être aussi. Cela concerne le stationnement sur le Mas Coulet. Vous vous souvenez de la fameuse histoire de mes PV sur le parking du Mas Coulet. J’ai été contacté suite à cela par toute une série de citoyens qui ont eu le même problème, c’est-à-dire des gens qui ont été verbalisés sur ce parking qui, théoriquement, est gratuit. Malheureusement il ne l’est pas. Il y a notamment une personne qui a reçu 63 PV pour une somme considérable. Donc c’est une dame qui vient travailler ici dans une école à Sète et qui pensait évidemment faire acte de civisme en laissant sa voiture à l’extérieur et en rentrant en ville à pied pour se rendre sur son lieu de travail.
Malheureusement pour des raisons que je ne connais pas, elle a été verbalisée 63 fois et elle ne s’en est pas rendu compte immédiatement puisqu’elle avait un problème d’adresse. Bon ce cas se renouvelle parce que les gens qui m’ont contacté m’ont dit « On a été verbalisé. » Alors parfois c’est une fois, parfois c’est deux et on ne sait pas pourquoi on a été verbalisé. On pensait qu’on avait pris le ticket comme il convenait. Donc moi, je vous fais remarquer une chose. À mon avis sur ce parking, on a un gros problème qui vient du système qui a été mis en place. On n’a pas voulu investir, donc on n’a pas procédé comme le font les villes habituellement. On n’a pas mis une barrière à l’entrée, on n’a pas mis une barrière à la sortie. On n’a pas automatisé le système de contrôle et de paiement. Donc tout est manuel, donc c’est ouvert à toutes les erreurs possibles. Bon, par exemple, moi qui travaille en lycée, je travaille auprès d’élèves qui sont tous dyslexiques puisque c’est mon boulot. Et si c’est les élèves se rendent sur ce parking et rentrent leur numéro d’immatriculation à la main sur les bornes, une fois sur deux, ils vont se tromper et donc ils seront verbalisés une fois sur deux puisque le numéro qu’ils ont enregistré sera pas celui de leur voiture. Bon, donc ce genre de problème dyslexie, c’est tout bête. Ensuite, il y a le problème de visibilité. Vous avez mis des bornes sur lesquelles on ne voit pas l’écran. Donc, il y a des gens qui sont de bonne foi qui pensent avoir rentré le bon numéro. S’ils n’ont pas rentré le bon numéro, ils se feront verbaliser etc. Les machines qui ne fonctionnent pas, on leur indique qu’il ne faut pas prendre de tickets. Donc du coup, ils ne peuvent pas contrôler si le numéro qui est indiqué est bon ou s’il n’est pas bon. La logique voudrait que si vraiment vous voulez continuer à procéder de cette façon, vous automatisiez l’entrée et la sortie du parking pour qu’il y ait plus d’erreurs possibles. Et j’espère que vous prendrez en compte le cas de ces personnes qui vont déposer des recours, mais vous savez que c’est très compliqué de déposer un recours puisque une fois que vous avez reçu malheureusement les amendes, ça ne dépend plus directement de la ville. Je ne sais pas comment va faire cette personne avec ces 63 PV. J’espère que vous pourrez prendre en compte sa situation.