Expérimentation d’un dispositif pour la sécurité résidentielle au sein de I’habitat social sétois

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

La sécurité est une prérogative des communes et de l’Etat – payer une société privée pour ça ? cette enveloppe sert à favoriser le lien social…200 000€ pour une expérimentation d’un an au lieu de budgétiser de la police municipale ou renforcer les services publics de proximité. Pour cette somme, c’est une ronde par semaine…par des agents non assermentés. S’il survenait un problème de sécurité grave (narcotrafiquants ou rixes par exemple) on appelle la police ! C’est une milice de bailleurs qui aura aussi une fonction de maintien des lieux (éclairage, espaces verts…), alors qu’il y a déjà des animateurs, des agents qui ont cette fonction. A Montpellier, ce dispositif n’a pas donné de résultats notables, même si les riverains les voient tourner d’un bon œil. Et je répète, ce dispositif est prévu avec une ronde par semaine !

Débat d’orientation budgétaire

Intervention de Sébastien Andral – vidéo en fin de séance

La taxe d’habitation a été supprimée et cela a des conséquences sur la fiscalité locale. Aujourd’hui, on parle de 3000 milliards € de dettes en France, pour des raisons diverses, mais cela a AUSSI des conséquences sur les collectivités locales. Enfin, on ne parle chez nous que de tourisme pour justifier le développement économique. Il n’ y plus d’industries et c’est un grave problème, car le tourisme, le service tertiaire ne font pas une économie pérenne.

Débat d’orientation budgétaire

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Le risque d’une motion de censure et réel, évidemment, et si le gouvernement « tombe », le travail budgétaire se fera avec le budget précédent. Les autres collectivités, je vous avais interpellé là-dessus, ont reporté leurs dob et rob. Dépenses de fonctionnement > on reste sur une stabilité de 43-44% du budget global, malgré la baisse que vous évoquez. Mais, la baisse significative qui m’interpelle est celle du CCAS. Les indicateurs de pauvreté sont inquiétants et le Département fait face à cette paupérisation alarmante en y répondant. Pour répondre aux besoins des plus fragiles, éventuellement réfléchir à la pertinence de certains projets (qui ne sont pas urgents) qui pourraient être repoussés. Voir le détail argumentaire chiffré dans la vidéo.

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Échange entre Véronique Calueba et François Commeinhes, suite à l’intervention de 6 minutes autorisée à Laura Seguin – vidéo en foin d’article

Les précisions apportées pour justifier et expliquer la présence résurgente de l’eau, malgré les moyens mis en œuvre pour empêcher cela, laissent encore dubitatifs. les faits étant têtus, les jours suivants ce conseil municipal, ont prouvé que le problème n’est pas « normal ».

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Le cout de 14 M€ actuels pour ce parking, c’est ce que couteraient 2 écoles primaires. Ces 2 infrastructures sont possibles en termes de choix politiques, mais à Sète il ne s’est pas construit une seule école depuis 1982. C’est le prix d’une piscine olympique. C’est très cher pour un parking auquel il faut ajouter le cout de la place qui va surplomber le parking, avec une estimation de 6 Me, soit un projet global à 20M€. L’équivalent de 3 écoles primaires. Raisonnablement, il faut dire que ce parking, il faudra le terminer, car se dédire des entreprises impliquées coutera encore plus cher. J’étais contre ce parking, et à mon grand regret, il faudra le terminer. Alors, une solution, renoncez à la salle Brassens sur le parking de la médiathèque et évitez de densifier encore plus cet espace. Transformez la place Jules Mioch et le Plan Joseph Soulé en jardin public.

Pour terminer, je relève le ton systématique avec lequel vous vous adressez à Laura Seguin, mépris et condescendance. La suite à suivre en fin d’intervention avec la réponse qui est apportée par Myriam Raynaud, adjointe à la Condition Féminine (2ème vidéo).

Au regard de la situation économique et financière, un appel à l’union des maires et d’autres collectivités pour interpeller l’État

Intervention de Véronique Calueba en préambule de sénace

La question des restrictions se pose clairement pour toutes les collectivités locales afin de résorber les déficits publics, avec une échéance de base pour les communes et les collectivités de proximité. Les services publics déjà dégradés, vont se réduire à peu de chagrin avec la diminution de la DGF et autres subsides assurant le bon fonctionnement sociétal.

ZAC Entrée Est rive sud – actions de la SAELIT

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Nous ne sommes pas en accord avec les choix stratégiques d’aménagement de ce quartier, nous avions défendu un projet de zone économique en lien avec le port, comme d’autres villes portuaires l’ont fait. Un projet de développement d’entreprises tourné vers la transition écologique, l’économie bleue, et donc créateur d’emplois. Vous avez fait le choix de développer du logement en priorité, sans d’ailleurs que l’offre de logement corresponde vraiment aux besoins des populations locales (pas de T4 dans la première phase du projet, alors qu’on en a besoin !).

Je souhaiterais surtout parler des expropriations mises en lumière par un dossier récent de Midi Libre : beaucoup de contentieux sont en cours avec notamment les entreprises actuellement sur la zone. Quel avenir pour elles ? avec des compensations d’expropriation très faibles  qui ne leur permettent pas d’envisager une relocalisation de leur activité sur Sète…

Ces procédures d’expropriations ont des conséquences sociales, économiques, humaines désastreuses. Si on se réfère rien qu’aux 3 exemples donnés dans le dossier de Midi Libre, on compte environ 20 emplois menacés, 20 personnes risquant de perdre leur activité du fait des expropriation en cours. Mais combien d’autres sont concernées ?

Donc nous seulement on n’a pas choisi de développer l’activité économique et l’emploi dans le choix du projet urbain, mais en plus on détruit des activités et des emplois qui actuellement font vivre des Sétois. Ce n’est pas notre vision de l’avenir.

Chantier Parking A. Briand – Manque de clarté et inquiétudes des habitants

Intervention de Laura Seguin en préambule de séance

Votre récente tribune dans le Sète.fr appelle à un droit de réponse.

Déjà dès la première phrase on est interpellé : ce ne sont pas les recours en justice de Bancs Publics qui ont fait prendre du retard au chantier mais votre totale impréparation et surtout l’absence de permis de construire au début du chantier. Effectivement l’action des citoyens vous a obligé à vous mettre en conformité avec la loi, et c’est ça que vous appelez une perte de temps !

Ensuite la question de l’eau : Quand il est écrit « Les prélèvements effectués conformément à la demande de la DREAL indiquent 11,6 g de sel par litre », il faut rappeler que le dossier présenté à la DREAL précisait que ces prélèvements avaient été faits lors des travaux de réalisation du parking Victor Hugo (remblais, eau salée, pas d’eau douce, sable car on a remblayé des zones marécages) et non pas sous la place A Briand. Il est normal que l’eau sous la place Victor Hugo soit salée, c’est un ancien marais salé qui a été remblayé, le sous-sol n’est absolument pas le même que sous la place Aristide Briand (sous-sol karstique, avec des cavités formées par l’eau, ce qui n’a rien à voir.

En effet on retrouve dans le dossier technique Anteagroup : « Un piézomètre a été mis en place à proximité du site (à 400 m du projet), lors du projet du parking Stalingrad, afin d’apprécier la qualité de l’eau qui sera effectivement pompée en phase chantier »

La vraie question sur laquelle vous devriez faire votre prochaine tribune, c’est sur les chiffres du budget de ce chantier ! On en est où aujourd’hui, puisque les derniers chiffres officiels c’est 14 millions d’euros évoqués par le directeur de la SPLBT en mai 2024 (annoncé à 8M au début). Mais un budget en intégrant le coût des travaux supplémentaires pour réaliser le fond de béton (qui n’était pas prévu) destiné à ce que les ouvriers puissent travailler au sec pour réaliser le radier, et pour pouvoir pomper l’eau. Ce n’était pas prévu au départ avec NGE, ça implique plus de béton, des matériaux spéciaux peut-être pour travailler dans l’eau, plus de temps de travail… Donc c’est quoi le montant exact avec cet ajout ?

D’ailleurs est-ce que ça marché ce coulage de béton ? à première vue non, l’eau dans le parking est montée juste après, votre béton n’a rien pu faire ! Et puis récemment vous avez remblayé avec des gros cailloux à l’angle de la rue du 11 novembre, mais l’eau est remontée au-dessus de ces cailloux juste après.

Je soulève enfin le problème lié à l’image de ce chantier, les inquiétudes quotidiennes des passants, des habitants, qui se demandent vraiment ce qu’on fait avec l’argent public… Quid aussi de l’image de l’entreprise qui par votre faute, travaille dans des conditions terribles ! Sur les réseaux sociaux la communauté du BTP vient voir, partager et commenter les vidéos du chantier, c’est devenue une risée bien au-delà de Sète. Et que dire des conditions de travail des ouvriers : on a vu des personnes dans le béton jusqu’aux genoux, on a aussi vu des tractopelles enfoncés dans plusieurs cm d’eau… On est en droit de s’inquiéter des conditions de sécurité des ouvriers qui y travaillent quotidiennement.