Indemnités des élus

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’intervention / 3ème intervention

En réponse à Mr Caselli – question posée : pensez-vous qu’en tant que conseiller régional délégué à l’Europe et à l’international, il est pertinent de se rendre à Bruxelles ? sans réponse directe. Alors, je pense qu’en tant que conseiller régional délégué à l’Europe et à l’international, quand la Présidente de Région lui demande de représenter la région à Bruxelles, là où se prennent un certain nombre de décisions. Mes dépassements, traçables, sont payés par la région Occitanie.

Indemnités des élus

Intervention de Laurent Hercé – vidéo de l’intervention / 2ème intervention

Nous avions demandé à Mr Commeinhes de nous présenter la justifications de ses frais de bouche, suite à la jurisprudence de la mairie de Paris (Mme Hidalgo devait présenter ses notes), mais nous n’avons jamais eu la communication de ces documents. Nous concernant, nous conseillers municipaux d’opposition, nous ne percevons pas un centime. J’ai été présent à l’ensemble des conseils municipaux, et lorsque je terminerai ce mandat, avec un calcul du temps de présence et de travail de préparation, au regard de conseils qui durent parfois 6heures, j’aurais travaillé au minimum 170 heures en conseils, et avec mon travail à l’extérieur, il faut savoir que j’aurais travaillé 2 mois gratuitement.

Indemnités des élus

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’intervention / 1ère intervention

je trouve effectivement que les indemnités des élus sont indispensables pour les mettre à l’abri des tentations, notamment la corruption. En revanche, les 20 000€ de frais de bouche alloués au maire de Sète sans justification sont excessifs, surtout ne cette période, et ils pourraient être réduits de moitié, car sur un mandat, aller au restaurant dépenser 120 000 €, ça me parait beaucoup. Oui aux indemnités légales des élus, non à 20 000€ de frais de bouche qui, a l’époque étaient cumulés à 20 000 € à l’agglo, ça ait 40 000 € par an. ensuite, le maire de Sète peut aller au restaurant, inviter le Préfet ou des autorités, et inscrire cette dépense dans le budget sur une ligne identifiée, car les frais de bouche ne nécessitent même pas de justification. C’est prévu par la loi, mais on pourrait se passer de frais de bouche aussi excessifs. Enfin, on parlait tout à l’heure de la cantine à 1€ et là, on nous dit que le maire de Sète a besoin de 20 000€ par an pour aller au restaurant, et ça fait réfléchir.

Accueil de Loisirs – Périscolaire, de restauration scolaire et de Loisirs Sans Hébergement – Adoption d’un règlement

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’article / 3ème intervention sur le sujet

C’est toujours regrettable quand on représente l’intérêt général de dire qu’on représente une « cible » ou une partie de l’électorat. Je m’adresse à tous, quels que soient leurs revenus, quelle que soit leur position sociale, car la position de maire invite à s’élever au-dessus des contingences électorales. Sur ce débat de fond qui concerne tout type de politique publique, quand on décide que ce n’est pas l’usager qui paie, c’est le contribuable. Là c’est un choix politique qui fait que la différence de prix entre 1€ et ce que vous versez à Sodexo, c’est ceux qui paient des impôts qui la subissent. Et c’est aussi des classes moyennes. N’étant pas dogmatique, je ne me suis pas encore fait de religion, mais plus il y a d’enfants qui mangent un repas équilibré par jour, mieux c’est. J’attends vos chiffres, j’attends vos analyses. Et pour tous les sétois qui écoutent, quand ce n’est pas l’usager qui paie, c’est le contribuable. Ce débat vaudra aussi pour les usagers des bus. C’est un débat de fond. Par ailleurs, il reste à poser à Sète, la question de la qualité des repas. Les retours faits par les enfants, c’est que ça n’est pas très bon. Sodexo, fournit aussi les repas dans les prisons. Donc à Sète, nos enfants sont nourris par la même entreprise qui fait à manger à Villeneuve lès Maguelone (prison entre Sète et Montpellier). Je pense que dans beaucoup de villes, choisir une cantine qui est approvisionnée par une cuisine centrale, maitrisée par la puissance publique, donne souvent des gages de meilleure qualité. En élevant le débat, car avant de parler à un public ou à un autre, on parle aux contribuables sétois. Cette mesure est inquiétante vu la dérive des finances publiques de la ville, car en 6 ans, la majorité ici présente a augmenté la dette de 35%, la portant à + de 95M€, au regard de ce chiffre, c’est difficile de se dire que c’est une mesure opportune et cela obère les capacités à se porter sur d’autres choix dans d’autres domaines.

Demande de transmission de documents relatifs à la SPLBT

Courrier de Véronique Calueba au Président de Sète agglopôle Méditerranée, au Directeur Général de la SPLBT et du commissariat aux compte.

En date du 16 septembre ce courrier a été transmis, car, sur les sites dédiés aux sociétés, la mise à jour de la SPLBT n’avait toujours pas été effectuée, malgré la démission de son Président, le 30 avril 2025. Lors du conseil communautaire du 25 septembre, il a été confirmé qu’une demande avait été faite au maire de Sète pour avoir communication de ces documents. Une réponse sera apportée.

Il a été en outre constaté une mise en ligne de documents comptables (comptes sociaux), dont les chiffres, par ailleurs, ont été repris en séance de conseil municipal du 29 juin 2025.

Délégation de Service Public pour exploitation du stationnement -Nouvelle tarification pour les résidents et évolution de L’offre de stationnement – Avenant n°5 à la convention passée avec la Société Publique Locale du Bassin de Thau (SPLBT)

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’intervention/ 4ème intervention sur le sujet

Cette délibération est une provocation car ça fait 6 ans que la question du stationnement et du parking Aristide Briand hystérise le débat public. et là, alors que votre mandat crépusculaire s’achève et que vous êtes en position d’exécuteur testamentaire, vous rajoutez un parking à 3M€. On avait déjà un parking à 7 M€ qui va en couter 15, et en étant sur le même périmètre, d’à peine 1 km2, on est à 18 M€. Ça équivaut à 3 écoles primaires, ce qui est lourd de sens et de conséquences. Elle dit une chose : c’est que François Commeinhes et Hervé Marquès, c’est blanc bonnet et bonnet blanc, on pourrait même les appeler Hervé Commeinhes et François Marquès. Hervé Marquès, l’exécuteur testamentaire de son prédécesseur, qui, rappelons-le, a été condamné par la plus haute juridiction française pour détournement de fonds publics. * intervention de Mme Authié et Mr Caselli*. Je suis libre de mes paroles et je les assume totalement et je réponds à personne ni aux interpellations diverses et variées. Et très improvisées. Je reviens au débat et cette délibération est lourde de conséquences car elle engage les finances publiques à hauteur de 3 M€ et elle souligne la fragilité financière de la SPLBT, qui va finir par gréver les finances publiques et oblige, qu’un jour, les sétois mettent la main à la poche. Cette délibération est inappropriée car elle souligne l’absence de vision économique, la pauvreté de réflexion en terme d’aménagement du territoire, de mobilité et de stationnement.

Acquisition de fonds de commerce Garage Renault – Immeuble sis 28 quai Maréchal de Lattre de Tassigny à Sète

Intervention de Laura Seguin – Vidéo de l’intervention/ 3ème intervention sur le sujet

Le projet de parking à l’emplacement du Garage Renault , sur le quai du Maréchal de Lattre de Tassigny, vient de sortir du chapeau. C’est à dire que dans les avenants précédents , 2018, 2018 et 2023, il n’est jamais question d’un parking à cet endroit-là. dans le document présenté, aucune mention n’est faite sur une étude qui justifierait un parking supplémentaire en centre-ville. Il est à noter également, qu’aucun débat préalable n’a eu lieu sur sa pertinence et sa nécessité. Je ne comprends pas cet avenant, qui pourtant, engage la SPLBT à hauteur de 3 M€, financés par des prêts, garantis à 50% par la collectivité, comme si la décision est déjà prise., sans avoir été soumise au vote. Ça pose un vrai problème démocratique. Ce projet est donc porté par la SPLBT, qui est déjà surendettée : au 31 décembre 2024, 48 M€ de dettes affichés, dont 25M€ à rembourser à échéance d’1 an, 10 M€ à plus d’1 an et 13 M€ à échéance de 5 ans. Elle présente un ration d’endettement à 171 %. Ce taux est énorme pour une société publique locale et cela signifie que la SPLBT vit sous perfusion d’emprunts garantis par la collectivité avec le risque que cela rejaillisse sur nos finances communales et donc sur les contribuables sétois.

Délégation de Service Public pour exploitation du stationnement -Nouvelle tarification pour les résidents et évolution de L’offre de stationnement – Avenant n°5 à la convention passée avec la Société Publique Locale du Bassin de Thau (SPLBT)

Intervention de Véronique Calueba – Vidéo de l’intervention / 1ère intervention sur le sujet

On apprend dans cette délibération, qu’il encore y avoir un parking en centre-ville. Dans les grands projets d’urbanisation de l’Entrée Est vont détruire les parkings relais gratuits (Mas Coulet, Skalli). Vous nous parlez d’un parking gratuit, devant le Conservatoire, qui va servir, à terme au Casino ou aux services , mais ce n’est pas un parking relais pour les sétois. En revanche, la concentration des parkings en centre-ville est énorme. on rend le stationnement payant obligatoire, quasiment partout. Voici donc l’objectif final de la VILLE APAISÉE. Même avec une tarification minorée, ça interroge. Petit rappel : vous avez ouvert le parking Victor Hugo, en plus de celui des Halles et du Canal, et en attendant décembre 2025 pour le parking Aristide Briand. Quand on regarde les panneaux d’affichage des disponibilités dans les parkings, Les Halles et Le Canal s’affichent à moitié vides (sauf mercredis, jour de marché), malgré les 200 demandes d’abonnement en attente, vous privilégiez les tarifs à l’heure pour les stationnements. Ouvrez les abonnements annuels pour les sétois, vous n’aurez plus ces 200 demandes en attente, qui relèvent de l’argutie pour l’ouverture d’un nouveau parking, sur un quai, ce qui est loin de l’objectif affiché qui est de dire que cela désengorgera les quais. De plus, vous fermez un garage (le 3ème), et on note que rien n’est fait pour les artisans. Sans compter les 3M€ d’emprunt pour le financer, enfin, pas sûr, car comme le parking Briand et comme l’a affirmé votre adjoint, « c’est à la fin des travaux qu’on connait le montant ».

Rapport du Président sur le prix et la qualité du service de l’eau potable de la ville de Mèze – RPQS 2024

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Nous avons voté contre le rapport de la SEMOP, car, depuis longtemps, nous affirmons notre désir d’un retour en régie publique. Je voudrais revenir sur quelques chiffres pour illustrer mon propos : le prix du m2 pour 120 m3 est de 2.33 € pour la SEMOP et de 1.95€ pour la régie de Mèze. Le rendement du réseau de distribution est de 86 % pour la SEMOP et de 87.99 % pour Mèze. Le taux moyen de renouvellement des réseaux eau potable pour la SEMOP est de 0.71%   et pour Mèze ,  1.17%. Nous ne sommes pas aux 2% préconisés par l’Agence de l’Eau. L’indice d’avancement de protection pour la ressource en eau est de 80 % pour la Semop et  de 100 % pour Mèze 100 %. Donc, en régie on a de meilleurs résultats et des tarifs moins chers pour le consommateur.