Pour une politique de gestion des déchets, beaucoup plus ambitieuse.

Tribune du magazine Notre agglopôle – novembre 2025

La compétence de gestion des déchets incombe à l’agglomération. Le constat est sombre, nous produisons trop de déchets d’ordures ménagères et assimilables. Nous ne trions pas assez les emballages et les matières organiques. C’est un vase communiquant car pour diminuer l’un, il faut augmenter les autres et moins consommer de produits emballés.

Une grande action d’explication est à mettre en œuvre. L’ex président condamné par la justice avait stoppé toutes actions pédagogiques auprès de la population. Nous proposons de recréer des brigades d’ambassadeurs du tri et de maîtres composteurs pour aller au-devant de notre population et lui faire prendre conscience du besoin de diminution et du tri des déchets, autant pour la planète que pour les finances de l’agglomération. Il nous faut renforcer le nombre de bacs de tri et surtout de composteurs, rares dans certains villages.

La gestion de la collecte des déchets est un marché juteux. Si elle est en régie dans le nord de l’agglomération, ex CNBT, elle est dans les mains d’un prestataire privé dans le sud du territoire, ex fief du président condamné ! Personne ne s’en étonne, c’est un choix politique habituel pour cette équipe. Nous souhaitons une harmonisation du mode de gestion en passant en régie tout le territoire, et en gardant les emplois. À chaque renégociation des contrats avec le prestataire on s’aperçoit qu’il est très ou trop gourmand !

Selon le dernier rapport présenté en conseil d’agglomération du 25 septembre dernier, les chiffres prouvent que les déchets ménagers par habitant sur notre territoire sont au-dessus de la moyenne nationale. Un gros travail de fond nous attend pour réduire et maîtriser nos déchets

Délégation de Service Public pour exploitation du stationnement -Nouvelle tarification pour les résidents et évolution de L’offre de stationnement – Avenant n°5 à la convention passée avec la Société Publique Locale du Bassin de Thau (SPLBT)

Intervention de Véronique Calueba – Vidéo de l’intervention / 1ère intervention sur le sujet

On apprend dans cette délibération, qu’il encore y avoir un parking en centre-ville. Dans les grands projets d’urbanisation de l’Entrée Est vont détruire les parkings relais gratuits (Mas Coulet, Skalli). Vous nous parlez d’un parking gratuit, devant le Conservatoire, qui va servir, à terme au Casino ou aux services , mais ce n’est pas un parking relais pour les sétois. En revanche, la concentration des parkings en centre-ville est énorme. on rend le stationnement payant obligatoire, quasiment partout. Voici donc l’objectif final de la VILLE APAISÉE. Même avec une tarification minorée, ça interroge. Petit rappel : vous avez ouvert le parking Victor Hugo, en plus de celui des Halles et du Canal, et en attendant décembre 2025 pour le parking Aristide Briand. Quand on regarde les panneaux d’affichage des disponibilités dans les parkings, Les Halles et Le Canal s’affichent à moitié vides (sauf mercredis, jour de marché), malgré les 200 demandes d’abonnement en attente, vous privilégiez les tarifs à l’heure pour les stationnements. Ouvrez les abonnements annuels pour les sétois, vous n’aurez plus ces 200 demandes en attente, qui relèvent de l’argutie pour l’ouverture d’un nouveau parking, sur un quai, ce qui est loin de l’objectif affiché qui est de dire que cela désengorgera les quais. De plus, vous fermez un garage (le 3ème), et on note que rien n’est fait pour les artisans. Sans compter les 3M€ d’emprunt pour le financer, enfin, pas sûr, car comme le parking Briand et comme l’a affirmé votre adjoint, « c’est à la fin des travaux qu’on connait le montant ».

Concession de service public de collecte et transport des eaux usées des communes de Marseillan, Mireval et Vic-la-Gardiole –

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

En commission, on a émis le besoin d’avoir une stratégie pour la réutilisation des EU traitées, hors projets et expérimentations ponctuels. Il s’agirait de mobiliser l’ensemble des EU sur l’échelle de l’agglo. Affirmer que la substitution d’une ressource en eau par une autre, et c’est le cas ici, se maintient avec une stratégie de réduction de consommation – voir intervention sur « éviter, réduire, compenser ». Réfléchir aussi à la hiérarchisation des usages : prioriser les usages industriels ou usages de services publics, comme l’arrosage des espaces verts, nettoyage des rues etc…

Convention de coopération du programme de compensation de la ZAC des Nieux entre la commune de Balaruc les Bains, Sète agglopôle méditerranée et le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Occitanie – Autorisation de signature

Intervention de Laura Seguin – 2 vidéos en fin d’article

Cette convention, si elle est votée, concerne la compétence « Éviter, réduire, compenser ». Mais il serait plus intéressant de voter sur « éviter, réduire » seulement, car sur cette séquence « éviter, réduire », nous n’avons pas de réflexion sur ce sujet fondamental. Pourquoi n’avons-nous pas ce soir le rapport de la Mission environnementale qui dit que « les 2 premières étapes – éviter et réduire – n’ont pas été prises en compte et on se trouve encore une fois dans une logique de compensation «  elle dit aussi que le site choisi est celui qui a le moindre impact environnemental et qu’il y  d’autres sites qui peuvent préserver plus les espaces naturels ». Prendre le temps de travailler à « éviter, réduire, compenser » car nous ne sommes pas là pour seulement voter la séquence « compenser ». Car ces 2 premières séquences vont poser problème pour ce projet mais pour d’autres projets futurs.

Création d’offices de tourisme – Restitution de la compétence à la commune de Marseillan – Avis du Conseil communautaire

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

En effet, il aurait été judicieux que le maire de la commune concernée soit présent. Mais on comprend que c’est une décision politicienne, à savoir si les marseillannais sont d’accord ? non ! c’est la décision du maire dont on connait les turpitudes. On parle du respect des services, avec des équipes qui ont construit une stratégie respectueuse de tous les pôles de cet OTI, donc, c’est incompréhensible et il devient difficile de vanter les mérites de l’Archipel de Thau sans le nord du bassin de Thau où se fait l’embouchure du Canal du Midi. Il y a 2 jours, au Club Croisières, il y avait une discussion sur le fléchage des visites sur le territoire avec notamment les Chais Noilly Prat. Marseillan fait partie de toutes les réflexions ville, agglo, port et région, et cette décision est incompréhensible.

Création d’offices de tourisme – Restitution de la compétence à la commune de Marseillan – Avis du Conseil communautaire 

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Pour promouvoir les 14 communes, il y a eu réunification des 5 offices de tourisme. C’est vraiment une démarche collective. La démarche de Marseillan aujourd’hui est une démarche totalement individuelle qui va certainement avoir un impact financier sur l’office de tourisme intercommunal. Marseillan se désengage d’une action collective, qui a déjà quitté le PPA (Projet Partenarial d’Aménagement). Il est regrettable que cette délibération ait été présentée aujourd’hui, alors même que Mr Yves Michel est absent. En effet, au-delà d’une action politique de se désolidariser de l’agglo, quel est l’intérêt pour Marseillan qui a une forte potentialité, d’avoir une action individuelle en terme de promotion touristique ? Surtout que nous sommes dans une dynamique de réflexion commune d’actions sur le changement climatique, de projets de territoire. Si quelqu’un de Marseillan pouvait apporter une réponse sur ce choix.

ZAC des Tonneliers (ex ZAC Entrée Est Rive Nord) – approbation de la consultation du vote électronique

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai exprimé mon étonnement au Président au sujet de cette délibération. C’est précipité. Ce projet doit faire l’objet d’un débat public beaucoup plus large, et comme l’a dit mon collègue Sébastien Denaja, c’est dans le cadre des élections municipales qu’il doit avoir lieu. Ce projet est fortement questionné par les habitants et même s’il a évolué à la marge, il ne répond pas aux attentes et besoins de notre territoire. S’interroger aussi sur cette zone économique qui pourrait être d’intérêt communautaire. D’un point de vue de l’impact environnemental, ce projet ajoute une pression environnementale sur le milieu, l’écosystème, et selon la MRAE, le secteur incluant l’Entrée Est devait être réfléchi avec de moindres développements de logements, car il est vulnérable climatiquement, technologiquement, et penser le développement du territoire en fonction de la ressource en eau. Il est central de discuter avec les sétois de ce projet, et reporter ce projet après les élections.

Budget transport

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Le total de gestion courante s’élève à 17 M€ et on voit 2.8 M€ pour la recette billetterie. Si on veut atteindre la gratuité des transports, éventuellement par paliers, on doit accepter la perte de ces 2.8 M€, sans doute moins avec les corollaires (impression de billets, suppression guichets de vente…) mais ça ne veut pas dire moins d’emplois car ça peut être réaffecté à la qualité du service et liens avec les usagers. C’est un choix politique à mener sur l’aménagement du territoire et les enjeux environnementaux et climatiques. C’est également un enjeu de santé publique. Nous sommes tous persuadés que la place des transports en commun doit être renforcée. La gratuité est d’un des outils, mais il y en a d’autres : l’amélioration de la qualité des services, les fréquences, le maillage du territoire.

Géothermie

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Certes la gestion technique techniques ne peut pas être demandée à des agents publics, mais il y a la possibilité d’ envisager un partage de compétences entre privé et public.

Géothermie

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Très beau projet, dommage qu’il n’ait pas été entrepris plus tôt, car le gisement exploité existe depuis très longtemps. Le choix des sites alimentés par la géothermie sont tout à fait pertinents. Reste la question du choix de mode de gestion, confié à Dalkia et Véolia. Avez-vous envisagé la gestion en régie publique, qui à l’instar de Mont de Marsan, depuis 20 ans, alimente en géothermie via ses services eaux et assainissement.