Class’à Manitas Convention de partenariat à passer avec Sète Agglopôle méditerranée et la direction académique des services de l’Éducation Nationale

Intervention de Laura Seguin – Vidéo de l’intervention

J’ai cru comprendre que ce dispositif bénéficiait à une seule classe, pouvez-vous me préciser les critères d’attribution ? Par ailleurs, j’ai eu des retours d’enseignants, qui ont été sélectionnés par la mairie pour des projets, par exemple « Oh mon bateau », et qui ne bénéficiaient qu’à 3 classes. Or, ce qui n’avait pas été précisé en amont c’est que les participants à ce dispositif se déplaçaient en bus et ces déplacements étaient défalqués du quota transport annuel par école. Ce qui a contraint les enseignants à revoir leurs projets éducatifs car ils ont dû renoncer à d’autres sorties scolaires. Pouvez-vous me préciser ces 2 éléments ?

Mise en place d’une plateforme d’Accompagnement à la  Persévérance Scolaire ( PAPS) – Convention à passer avec le Centre Communal d’action sociale (CCAS), les collèges Jean Moulin, Victor Hugo, Paul Valéry et Saint Joseph

Intervention de Laura Seguin – Vidéo de l’intervention

Il est question de référents dispositifs dans ce document, et je voulais savoir si des ressources humaines supplémentaires sont prévues ou s’agit-il des personnels déjà en poste, submergés et à qui on va demander heures supplémentaires. Puis sont mentionnés les « locaux de la mairie » dont l’occupation ne donne ni titre ni droit. Alors pouvez-vous préciser les moyens humains ou matériel destinés à ce dispositif.

Quand la carte scolaire est l’arbre qui cache la forêt….

Conseil Municipal, séance du 14-09-2020 – délibération 8 – Carte scolaire – préparation rentrée 2021-2022 – avis du Conseil Municipal

Intervention de Laurent Hercé

Comme tous les ans depuis quelques années, la présentation de cette nouvelle carte scolaire nous apprend la fermeture de classes, et même d’une école, l’école Colbert.

Plutôt que de s’attarder sur l’aspect purement scolaire et éducatif, prenons plutôt de la hauteur pour constater l’évolution profonde, et réaffirmée ici, de la sociologie sétoise.
La population de notre ville change : elle vieillit, elle fait la part de plus en plus belle à des ménages âgés et sans enfants, et elle voit disparaître les familles les moins aisées et de classe moyenne.

C’est un phénomène de fond, qui trouve sa source dans de multiples décisions et projets, même les plus anodins, qui envoient des signaux négatifs aux familles, aux parents de jeunes enfants, aux classes d’âge les plus jeunes, et qui parallèlement, favorise souvent le tourisme et les résidents secondaires.

Chaque domaine de la politique de la ville devrait être utilisé pour faire levier, et rétablir un équilibre favorable aux plus jeunes et aux actifs. Ce n’est pas le cas.

-Les équipements, tels la nouvelle passerelle cyclable de Villeroy, répondent à des enjeux touristiques, mais ne sont pas situés dans les lieux où une utilité criante se fait sentir.

-La mobilité douce est encore à la traîne, sauf sur le front de mer et Villeroy, où le public n’est pas non plus le plus jeune, le plus scolarisé et le plus actif.

-La fiscalité, notamment la taxe foncière, reste beaucoup trop élevée pour permettre l’achat et l’arrivée de familles modestes. Elle favorise les investisseurs et les retraités aisés.

-Les subventions pour la rénovation sont souvent plus accessibles à des ménages aisés, ou à des SCI, car elles sont basées sur la défiscalisation. On n’aide pas suffisamment les familles modestes désireuses d’acheter et rénover un logement par elles-mêmes, avec leurs propres deniers et force de travail.

Le résultat, c’est cette permanente dérive vers une ville de villégiature, de plus en plus âgée, de plus en plus coupée en deux entre population aisée et population démunie, et de plus en plus dépendante du tourisme.  Une ville qui perd ses enfants.