Modification du PLU

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Alors, je vais me permettre de répondre directement à Monsieur Sabatier. Vous avez énoncé quelques contre-vérités. Vous nous avez expliqué qu’aucun d’entre nous n’était intervenu sur l’enquête publique concernant la ZAC Entrée Est en 2020. J’ai eu un doute et j’ai téléchargé l’enquête publique a eu lieu du 21 septembre au 23 octobre 2020. Non seulement je figure dans ce rapport d’enquête, mais Madame Seguin, Madame Calueba et Madame Estryn – qui nous as quittés- y figurent également. Et je me souviens très bien qu’à l’époque, il y a quelque chose que vous n’aviez pas vu. C’était une tour de 49 m qui dépassait d’un rapport d’une centaine de pages et c’est nous qui l’avions débusquée et vous nous aviez expliqué que ça n’existait pas. Et suite à cet épisode, nous sommes intervenus sur le rapport d’enquête. » Sur la révision du PLU. Évidemment qu’ il faut la faire nous en sommes partisans depuis des années. Madame Seguin l’a rappelé, si elle doit avoir lieu, il faut qu’on puisse y être associé quelque part et je vais plus loin : il faut que les citoyens sétois puissent y être associés aussi, surtout à cette échéance des élections municipales. On engage l’avenir de la ville et vous ne savez pas qui va diriger la ville après le mois de mars prochain. Donc d’une façon ou d’une autre, il est important de travailler de concert sur l’élaboration d’un futur PLU et au moins de consulter l’ensemble des conseillers municipaux d’opposition et de consulter la population. Et ensuite, les gens qui seront en place au pouvoir après avril 2026 pourront travailler sur les bases qui auront éventuellement été discutées pendant cette période de 4 mois. Mais c’est évident que nous on ne peut pas voter comme ça à l’aveugle, sans avoir d’informations. Donc soit on s’abstient parce que vous nous dites que vous allez monter ça dans un petit cabinet et on aura pas connaissance de ce qui va se faire, soit on vote pour si on est associés à l’élaboration de ce futur PLU.

Modification du PLU

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Je pense qu’il y a eu vraiment un manque de volonté politique de votre part de d’agir sur les Airbnb. Nous vous avons suggéré plusieurs pistes.  Je suis assez étonnée de voir que par exemple les demandes d’autorisation de changement d’usage d’un local enfin d’un logement en local commercial pour pouvoir faire du sont autorisées systématiquement.

Il suffit d’aller sur le site de l’Office du tourisme ( pourquoi pas un service dédié au logement, à l’urbanisme qui gère ça) ? Il suffit de faire une demande d’autorisation de changement d’usage. Ces demandes-là, on pourrait avoir la main dessus et si tel quartier est sursaturé en meublé de tourisme, l’autorisation n’est pas délivrée, sans avoir besoin de modifier une fois de plus le PLU.

Vous avez voté contre notre motion visant à instaurer 100 % de résidences principales dans toute nouvelle construction sur le secteur de l’Entrée Est. Sur l’enquête publique, montrez-nous que ça a un réel impact, que vous en tenez compte dans vos décisions, que ça modifie vos projets et on ira répondre à vos enquêtes publiques. On a on en a parlé la dernière fois au sujet de l’enquête publique à l’Ile de Thau, au sujet du projet de logement rue des Capéchades. Il y a eu une trentaine d’habitants du quartier qui se sont déplacés. 100 % d’avis contre le projet qui leur est proposé. Aucune modification, je ne dis pas annulation du projet, mais aucune modification du projet n’est proposée en réponse. Le cahier des charges de la révision de ce PLU, est-ce que on va y être associé ? parce que c’est ça la question qui nous intéresse pour déterminer comment se positionner et comment voter ce soir parce qu’on ne vous fait pas confiance pour ce cahier des charges. Donc est-ce qu’il y aura dans les mois à venir un travail concerté, un dialogue autour du cahier des charges pour les études et auquel on sera associés et auquel les habitants pourraient être associés aussi pour avoir une idée des orientations en matière d’urbanisme ?

Mode de gestion de l’eau potable

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Sur ce sujet politique et technique, dans la perspective des élections de 2026, au lieu d’une commission d’élus, plutôt favoriser une consultation juridique et financière pour que dès avril 2026, nous puissions avoir les éléments d’appréciation d’un autre mode de gestion éventuel.

Gestion urbaine et sociale de proximité et Contrat Local de Santé

Intervention de Laura Seguin -vidéo en fin d’article

La démarche de demander aux habitants des différents quartiers leur avis sur ce qui va bien ou mal est une démarche intéressante. Ayant échangé avec des personnes qui ont répondu à ces enquêtes, ces dernières ont émis le souhait d’avoir connaissance du résultat de ces enquêtes. Y’a-t-il un rendu prévu, des discussion avec la population sur les pistes à améliorer ? l’intérêt est de partager ces résultats avec les personnes concernées.

Face au chaos politique, bâtir une réponse aux besoins essentiels de la population.

Tribune du magazine « Notre agglopôle » – décembre 2024/janvier 2025

Nous élus de gauche et écologistes, refusons de rester spectateurs de la situation politique inédite et alarmante de notre pays. Depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale jusqu’à la censure du gouvernement et sa démission, la France s’enfonce dans une crise démocratique et institutionnelle sans précédent. E.Macron est responsable de ce désastre, en refusant de reconnaître le verdict législatif qui a placé en tête le NFP. Ces bouleversements nationaux ont des répercussions dramatiques sur nos territoires. Nos collectivités locales, subissant des années de coupes budgétaires et de désengagement de l’État, se retrouvent encore en 1ère ligne pour répondre aux besoins des citoyens. Et elles sont prises en étau : dotations globales de fonctionnement toujours plus maigres, injonctions contradictoires à faire «plus» avec «moins».

Le quotidien de nos concitoyens en souffre directement, notamment avec des services publics de proximité asphyxiés. Ajoutons des choix locaux d’investissement de la majorité Commeinhes, déconnectés des besoins réels avec des infrastructures tape-à-l’œil : parkings souterrains pour touristes, statues aux entrées de ville. Nous avons besoin de rénovation énergétique des logements, de logements sociaux, de transports publics accessibles et gratuits, de renforcement des services publics, de soutien aux petites entreprises locales. Nous avons aussi besoin d’adapter nos villes aux futures crises climatiques et d’investir dans la transition écologique.

Nous croyons fermement que le sursaut collectif viendra des élus de proximité, des citoyens, des syndicats et associations, car ils sont les mieux placés pour connaître les véritables besoins pour notre territoire.

En 2025, notre mission sera plus que jamais de bâtir un avenir solidaire, écologique et résilient, malgré les vents contraires. Nous le ferons avec détermination et responsabilité. Nous vous souhaitons une année 2025 sereine et apaisée, en espérant que cet avenir soit bientôt une réalité partagée.

Renouvellement de la délégation Eau Potable ou Syndicat d’Adduction d’Eau Potable de Frontignan, Balaruc les Bains et Balaruc le Vieux

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Nous sommes toujours pour un retour en régie publique de l’eau potable – Lors du dernier conseil communautaire, nous avons appris qu’un bureau d’études allait proposer  différents scénarios de gestion mais cette réflexion associera-t-elle des élus, des associations, des particuliers ? car il s’agit d’une expertise et ne doit pas être une décision politique sans concertation. Tout le monde peut s’emparer de cette question sur les choix à mettre en place pour définir le cahier des charges de ce bureau d’études.


 

Création d’un Conseil de laïcité.

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Cette création est une heureuse initiative – Avec la candidature de membres de  l’opposition, c’est la reproduction des déséquilibres existant déjà au sein de la majorité municipale (2 membres). Ce conseil sera t’il ouvert à la population, aux citoyens ? et enfin, ne serait-il pas pertinent de baptiser un endroit de la ville de Sète au regard de cette nouvelle initiative (quartier Révolution).

Accession abordable à la propriété, Ile de Thau, déclassement du domaine public de parcelles

Intervention de Laura Seguin

Il s’agit d’un projet immobilier rue des Capéchades dans le quartier de l’Ile de Thau, sur le site de l’ancienne école Suzanne Lacore.

Je suis particulièrement étonnée des conclusions de l’enquête publique : il y a eu 14 observations  sur le registre d’enquête, la plupart de la part des habitants directs de la rue des Capéchades. Toutes sont défavorables au projet, et pourtant l’avis final du commissaire enquêteur est favorable !

Il est écrit :

Donc les habitants qui se sont déplacés mettent en évidence avec raison le fait que ce projet immobilier va occasionner l’addition d’environ 50 voitures passant quotidiennement devant la sortie des écoles, posant des problèmes de sécurité pour les enfants. Que faites-vous pour prendre un compte cette inquiétude majeure ?

Et ils proposent un autre projet pour cet espace, la création d’une aire de jeux pour enfants et des jardins partagés. Un projet qui correspond davantage à leurs besoins que ces logements qui ne sont clairement pas destinés à l’accession à la propriété pour les habitants du quartier !

Le commentaire final du commissaire enquêteur est invraisemblable, voir constitue un manque de respect vis-à-vis des habitants qui se sont déplacés pour donner leur avis :

Si, ils veulent des changements : plus de services publics, plus d’espaces publics de qualité, plus d’aires de jeux et de jardins, et non pas un énième projet immobiliser dans un quartier déjà très dense !