Nous souhaitons à toutes les sétoises et les sétois une belle année 2024.

Tribune Sète.fr – février 2024

Que chacun.e trouve le bonheur dans ses projets personnels et professionnels, et une bonne santé pour passer cette année au mieux !

Pour notre ville, nous souhaitons du changement qui amènera un apaisement nécessaire. Lors du dernier conseil municipal du 18 décembre notre maire a publiquement menacé les membres d’une association, éructant un « il faut les exterminer, ces gens-là ». C’est un appel public à la haine et une menace pour tous les adhérents de cette association. C’est l’utilisation de mots à connotation douloureuse, l’extermination de population renvoie aux périodes les plus sombres de l’histoire, à des génocides et à de la violence. Le maire se prend-il pour un roi qui a droit de vie ou de mort sur ses sujets ? A t-il oublié que nous sommes en démocratie et que les citoyens ont le droit de ne pas être d’accord avec « sa majesté » et d’exprimer publiquement leur désaccord dans le respect de la loi ? Quand 3000 adhérents s’opposent à son parking souterrain, écocide et totalement ringard, il ne se remet pas en question mais appelle à la haine. On est loin, très loin de la ville apaisée vantée dans sa communication municipale ! Souhaitons que pour 2024, les questions environnementales, les galères de logement et l’accompagnement des plus fragiles soient enfin à l’ordre du jour.

Nul n’est au dessus des lois, mais le maire de Sète et la SPLBT, pensent que oui !

Courrier de Véronique Calueba et Laura Seguin, au sujet de l’entrave avérée à l’expertise décidée par le Tribunal Administratif.

Objet : Expertise diligentée par le Tribunal Administratif sur travaux autour de la place A. Briand – entrave à l’action de l’expert nommé + Copie : SPLBT

Monsieur le Maire,

Nous vous interpellons au sujet de l’expert judiciaire nommé par le Tribunal administratif afin de conduire une expertise sur l’état des immeubles avant, pendant puis après les travaux de réalisation du parking souterrain de la place Aristide Briand. Ceci afin d’attester des dégradations, fissures, effritement des murs… qui sont fortement susceptibles de se produire lors de tels travaux et sur des immeubles qui, en grande partie, sont anciens et fragiles.

Il est clair qu’en tant que représentant de la ville de Sète et de la SPLBT, vous avez délibérément entravé son travail, et que vous persistez aujourd’hui dans cette voie.

D’abord en mettant tout en œuvre afin de démarrer les travaux le plus vite possible, rendant impossible son évaluation de l’état des bâtiments AVANT, comme il est pourtant prévu.

Pourtant des fissures sont apparues dans des logements à proximité de la place, et des morceaux de murs se sont effrités. Les vibrations étaient telles pendant les travaux que les habitants les ont eux-mêmes ressenties, et ont constaté ensuite ces dégâts.

Monsieur Sabatier, votre adjoint, a affirmé lors du dernier conseil municipal que ces fissures existaient déjà avant les travaux. Il a probablement été mal renseigné, ou de manière incomplète…

Un courrier a pourtant été adressé au maire de la part d’un habitant légitimement inquiet vous demandant de stopper les travaux par mesure de précaution et de sécurité, courrier auquel personne n’a daigné répondre.

Aujourd’hui vous semblez persister à entraver le travail de l’expert judiciaire qui est en attente de sa rémunération afin de mener son travail, rémunération qui incombe à la ville de Sète et à la SPLBT, comme décidé par le Tribunal administratif.

Nous vous demandons donc de procéder à ce règlement le plus rapidement possible afin que l’expert conduise les visites d’immeubles qu’il a à peine pu entamer.

En tant que maire et garant de la sécurité publique de tous les administrés, vous vous devez de répondre à leurs inquiétudes légitimes concernant leurs lieux de vie. Et tout mettre en œuvre pour que l’évaluation des conséquences des travaux sur les habitations se déroule enfin dans de bonnes conditions.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez recevoir Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations républicaines.

Gâchis

Tribune du Sète.fr – mai 2023

Nous constatons qu’en dehors de tout respect du citoyen, le maire déroule un programme refusé par la moitié des habitants. Son crédo ? « J’ai été élu ». Certes, mais élu pour être le maire de tous les sétois, pour les entendre, les respecter quand une décision ne convient pas. Et c’est le cas depuis trop longtemps. Les projets de parkings, ils n’en veulent pas. L’arrachage des arbres destinés à mourir (pas d’illusion), ils n’en veulent pas. Le financement de sociétés avec de l’argent public depuis trop longtemps, ils n’en veulent pas. Une urbanisation à outrance favorisant les locations touristiques et mettant en péril les habitants qui veulent se loger, ils n’en veulent pas. Un abandon de projets structurants tels que les voiries, ils n’en veulent pas. Une gabegie d’argent public pour faire, défaire, refaire, ils n’en veulent pas. Une opacité dans les communications de la ville sur de potentiels projets, ils n’en veulent pas. Une gouvernance hégémonique ne laissant de choix à personne, ils n’en veulent pas. Des augmentations d’impôts pour financer des extravagances inutiles, ils n’en veulent pas.

Le courage politique c’est écouter ses administrés, respecter une opinion majoritaire quand elle se fait entendre. Ici, non. Le maire décide seul de tout, sans respect de l’avis des citoyens, à l’instar du président Macron qu’il soutient. Il laissera une ville livrée à la spéculation, contre tout bon sens écologique, environnemental et financier

Le projet de parking A. Briand, un reflet du refus de faire vivre la démocratie dans notre ville

Laura Seguin, conférence de presse du 5 octobre 2022.

Lors du dernier conseil municipal, nous avons réaffirmé que le maire et les élus de la majorité portent la responsabilité du climat de tension exceptionnel dans notre ville, autour du projet de parking souterrain place A. Briand. Certes les gens sont en colère, mais il y a des raisons à cette colère. C’est avant tout l’incapacité à instaurer un dialogue constructif qui permettrait de réévaluer l’intérêt de ce projet, et peut-être de trouver des alternatives AVEC les habitants. François Commeinhes ne cesse de marteler que ce projet était dans son programme municipal, et qu’il a donc de la légitimité des élections pour le mener à bien. Il se trompe! La démocratie ne se réduit pas au seul moment des élections, en demandant ensuite pendant 6 ans aux citoyens de ne pas se mêler des affaires publiques. Evidemment qu’ils s’en mêlent! Car ces décisions les concernent, elles impactent leur vie quotidienne, elles sont ou non en accord avec leur vision de la ville. Et si les pouvoirs publics ne les invitent pas à s’en mêler, dans des espaces de dialogue organisés, appaisés, dans ce qu’on appelle des pratiques de « démocratie participative », et bien ils le font par eux-mêmes, ils se mobilisent collectivement, ils protestent, ils interpellent, et ils ont raison de le faire ! Et s’ils ne trouvent aucun écho, ils manifestent, ils entravent les travaux, ils lancent des actions en justice…

François Commeinhes a la responsabilité, en tant que maire, de mettre en place des conditions de discussion avec la population des choix importants pour notre ville, les choix qui vont nécessairement impacter la vie des habitants, comme l’est ce parking. Il a la responsabilité d’être à l’écoute des inquiétudes, des questions, des interpellations mais aussi des points de vue divergents. Il a la responsabilité d’organiser le débat public en tenant compte de ces divergences. Quel maire n’a pas déjà été confronté à des contradictions ? On est en droit de s’interroger sur sa capacité à gérer ce type de situation auxquelles tout élu peut quand même s’attendre lorsqu’il a la volonté d’avoir des responsabilités politiques…

Et notons pour finir qu’on semble être une des rares communes du bassin de Thau à ne pas avoir mis en place des dispositifs de participation des citoyens. La ville de Frontignan a mis en place 6 comités habitants, un budget participatif, un comité des Sages, des réunions thématiques, et surtout un service et un agent communal dédié, et même un lieu ressource sur la démocratie locale ! Montbazin, des groupes de réflexion citoyen en amont des projets, un budget participatif. Marseillan semble s’engager aussi dans cette voie, et le maire est pourtant politiquement proche de François Commeinhes, ce n’est pas une question d’appartenance politique ! Et il n’y aurait qu’à Sète que la démocratie participative n’existe pas, faute de volonté politique ?

Trop de contrôle, et/ou pas assez de contrôle ?

Conseil Municipal, séance du 13 décembre 2021 – intervention en préambule – gouvernance et verticalité

Intervention de Laurent Hercé

Revenons sur l’actualité récente de notre ville, en analysant quelques affaires et événements sous le prisme de deux notions importantes dans toute gouvernance : le contrôle et la verticalité. Mr Commeinhes, nous avons appris, avec les sétois, que vous étiez condamné dans l’affaire dite des plages privées, à 10 mois de prison avec sursis, et 8.000 euros d’amende.

Je crois savoir que vous avez fait appel de cette condamnation.

Une première question : qui va payer les frais juridiques liés à cette affaire, à cet appel, et l’amende si elle est confirmée ?

Dans votre défense, lors de l’Interview parue sur le Midi libre, vous indiquiez :“Je suis condamné parce qu’un maire porte tout “. Quelques jours plus tôt, dans une autre affaire, Marc Lavit, directeur du centre funéraire, a été condamné à 1 an de prison et 15.000 euros d’amende avec sursis, pour détournement de fonds publics. Toujours selon le Midi Libre, il aurait déclaré lors de l’audience : “Toute la mairie était au courant, personne ne m’a jamais dit : “pourquoi c’est toi qui fait les chèques ?”

Nous n’allons pas commenter les décisions de justice. Des experts dont c’est le métier ont travaillé sur ces dossiers pendant des années avant de rendre leurs conclusions. Nous respectons leur travail et leurs conclusions.

Toutefois, cela interroge sur la gouvernance de notre ville.

D’autant plus si l’on se rapporte à d’autres affaires apparues lors de cette nouvelle mandature, comme le trop perçu d’environ 100.000 euros qui avait été signalé dans un rapport de la chambre régionale des comptes de 2020, concernant 3 cadres de la mairie. Vous aviez à l’époque été alerté, mais un délai de prescription semblait rendre le recouvrement de ces sommes aléatoire (Qu’en-est-il de l’évolution de cette affaire?)

Dans toutes ces affaires, ce sont finalement les notions de contrôle et de verticalité qui sont en cause.

Prétendre contrôler, mais sans contrôler

Ainsi, notre ville semble gouvernée avec une logique de forte verticalité.

Pour rappel, par exemple, nous n’avons pas assisté depuis 17 mois (depuis la nouvelle mandature) à un seul conseil municipal public. Depuis 17 mois toujours, un certain nombre de conseillers municipaux de votre majorité n’ont jamais (JAMAIS) assisté au conseil municipal.

Vous détenez aussi un nombre très important de délégations, et un grand nombre de décisions sont présentées directement au conseil, mais pas débattues.

On pourrait ainsi multiplier les exemples montrant que vous attachez une très grande importance à la centralisation du pouvoir de décision dans notre ville.

Dès lors, assumez-vous effectivement, comme vous le déclariez, “porter tout” ? Et si vous “portez tout”, comment expliquer les manquements en termes de vérification ?
En effet, le terme “contrôle” recouvre deux acceptions dans la langue française :

-d’une part : maîtrise et commandement

-d’autre part : vérification

Est-ce que la ville ne souffre pas d’un excès de verticalité, donc d’un excès de contrôle (dans le sens concentration de la maîtrise et du commandement) qui se traduirait de fait par un déficit de contrôle (déficit de vérification) ?

Un état que l’on pourrait traduire ainsi : ““Nous prétendons contrôler, mais nous ne contrôlons rien” ?

A notre sens, cette verticalité excessive ou aléatoire est aussi en cause dans les évènements récents concernant le projet de parking souterrain sous la place Aristide Briand.
Le projet de parking Aristide Briand, autre exemple de verticalité excessive

Très récemment, une réunion publique concernant le lancement de ce projet s’est tenue, de façon houleuse, et s’est terminée par un “chichois”. A la question d’un citoyen qui souhaitait intervenir, vous avez coupé court en indiquant que “…le marchand de légumes de l’avenue Victor Hugo” n’était pas concerné par les problèmes de ce nouveau parking. Une partie de l’audience a réagi en quittant la salle, et la réunion publique s’est terminée sur ces entrefaites.

Pourtant, cette réunion publique, quoique houleuse, pouvait être constructive. Mr Sabatier semblait bien connaître le dossier et défendait ses positions, celle de la majorité, et les citoyens défendaient très légitimement les leurs.

Le grand défaut de cette réunion publique était finalement de se dérouler trop peu de temps avant le lancement des travaux. Quelques mois plus tôt, elle serait apparue comme beaucoup moins conflictuelle, et beaucoup plus constructive. Mais vous l’avez souhaité ainsi. Toujours cette logique de gouvernance.

Cette gouvernance verticale est pourtant à géométrie variable.

Ainsi, nous vous avons interrogé lors des derniers conseils municipaux, sur la destination de la tour de 15 étages et 49 mètres qui va se construire sur la ZAC entrée EST. Vous avez répondu que vous ne connaissiez pas cette destination précise (logements sociaux ? logements privés ? Hôtel avec chambres panoramiques ?), puisqu’elle était du ressort de la société à laquelle vous avez concédé l’aménagement.

Ici, curieusement, vous avez abandonné vos prérogatives de contrôle.

Dès lors, pourquoi ne pas accorder parfois ces mêmes prérogatives aux citoyens ? Nous aimerions un jour, à la même question, “quelle va être la destination ou le destin du futur parking souterrain ?”, entendre la même réponse : “le collectif de citoyen qui étudie le projet n’a pas encore rendu son avis”.

Obsolescence lumineuse des informations adoubées par la mairie : un gâchis environnemental, financier et démocratique.

Conseil Municipal, séance du 22 novembre 2021 – Intervention générale concernant les panneaux d’affichage public

Intervention de Laurent Hercé

Lors de la campagne pour les élections départementales, je m’étais étonné de l’absence apparente de certains panneaux réservés à l’affichage public. Il faut rappeler que l’affichage public se distingue de l’affichage sauvage par le fait qu’il est légal et même obligatoire : il est régit par l’article L-581 du code de l’environnement. Les panneaux d’affichage public permettent à toute association locale ou tout citoyen de s’exprimer en toute légalité, sans dénaturer l’apparence de notre ville.

J’ai demandé à l’accueil de la mairie une carte de ces panneaux en ville. Mais les personnes présentes n’étaient pas en mesure de me la fournir. Elles m’ont orienté vers les services techniques, qui eux non plus ne m’ont pas envoyé ce document. Je me suis donc référé à une carte de 2012, que l’on trouve sur Internet, émanant du site de la mairie, qui fait état de 30 panneaux. Selon cette carte, sur une dizaine de panneaux censés être présents en centre-ville, certains ont déjà disparu :

– quai de la consigne, manifestement retiré lors du déplacement de l’arrêt de bus

-Les Halles, je ne l’ai pas trouvé, on va y revenir

-rue Pierre Sémard, je ne l’ai pas trouvé

-place de l’Hospitalet, le panneau a été annexé par les graffeurs, il n’a pas été renouvelé ni déplacé

Je n’ai pas parcouru toute la ville pour les vérifier tous.

Cette constatation est déjà en soi un signe que nous n’accordons pas ici une grande place à la parole citoyenne, et à toute communication qui n’est pas directement gérée par la mairie.

Mais ce constat devient très problématique si l’on y ajoute les faits suivants :

-sur le seul bâtiment des Halles, point central de la ville, ce ne sont pas moins de 41 panneaux lumineux qui affichent les informations adoubées par la mairie.

-parmi ces 41 panneaux, tous éclairés la nuit, un tiers sont vides ou obsolètes, et malgré tout éclairés depuis des mois (!)

-Un nouvel appel d’offres fait état d’une demande de la mairie pour de nouveaux panneaux et colonnes culturelles. Dans cet appel, de l’intercommunalité, on constate que la ville de Poussan va installer 12m2 de panneaux d’affichage public (3x 4m2). Si l’on rapporte ce chiffre au nombre d’habitants, même en partant de zéro, cela donnerait à Poussan une surface de panneaux d’affichage public supérieure à celle de Sète.

-Enfin, sur votre propre carte de 2012, figurait ce texte : “les panneaux d’affichage public ne coûteront rien à la ville, puisqu’ils ont été négociés dans le cadre d’un appel d’offre avec l’entreprise Decaux, dans le cadre d’un renouvellement d’équipement urbain. Voir Sète.fr N°42”

D’où ces questions :

-Pourquoi les panneaux d’affichage public ne sont-ils pas remplacés ?

-Pourquoi une si grande surface d’affichage publicitaire ou municipal, et une si petite place accordée à la parole citoyenne ?

-Pourquoi des panneaux lumineux vides et éclairés depuis des mois ?

-Pourquoi un nouvel appel d’offre pour de nouvelles surfaces d’affichage municipal, qui ne demande à l’entreprise bénéficiaire ni contribution financière, ni obligation de pose de nouveaux panneaux d’affichage public ?

-Pourquoi cette volonté apparente d’amplifier encore et toujours la parole de la mairie, mais de ne pas permettre aux citoyens de s’exprimer ?

Conférence de presse du 23-09-2021 – Le non-fonctionnement démocratique du conseil municipal

Audrey Vedel a dressé le bilan du fonctionnement démocratique du conseil municipal, qui laisse peu de place aux élu.e.s d’opposition et aux citoyens plus largement

-Depuis 18 mois, le CM se déroule sans public car salle trop petite (excuse Covid). Le maire a été interpellé pour un déroulement dans une salle plus grande (nouvelle salle Brassens, mais l’acoustique est mauvaise…pourtant elle a couté très cher, mais ça n’a pas suffi pour une installation digne de ce nom)

-Conseillers municipaux de la majorité : 7 présents uniquement au CM d’installation (04-07-2020), invisibles depuis. Il y a une dizaine « d’actifs » qui répondent aux questions de l’opposition…les autres, sont figurants, mais rémunérés (contrairement aux élus d’opposition). Les délibérations sont adoptées à l’unanimité des élus de la majorité, sans jamais aucun débat. Mais, après avoir quitté la majorité, ils s’épanchent…

-L’horaire de 17h pour cette séance est irrespectueuse des gens qui travaillent, là aussi, l’excuse est le covid et son couvre-feu

-Transmission des dossiers 5 jours avant la séance. Ces derniers sont souvent très très volumineux. But recherché ? Il est quasi impossible de les travailler- Philippe Carabasse avait fait le calcul : 32 secondes pour étudier une délibération et ses annexes éventuelles

-Les décisions prises par le maire, et elles sont très nombreuses, ne comportent aucune annexe, alors même qu’il est souvent indiqué « annexe ci jointe ».

-Nouveau règlement intérieur très contraignant : par exemple, temps de parole limité à 6mn par question

-Les élus de notre groupe ont tenté d’instaurer de la démocratie en proposant 29 amendements : seul 1 a été retenu,  car illégal. Les autres ont tous été balayés d’un revers de main. Alors que nous avions également fait la proposition d’en discuter ensemble ultérieurement, le maire a tout fait passer. C’est un CM qui s’est terminé à 1h30 du matin.

-Les comptes rendu de séances ne reflètent aucun débat : seuls la thématique et l’état des votes sont indiqués. Ce n’est qu’un relevé de conclusions.

-La satisfaction de la majorité de retransmission des CM sur internet, mais les sujets brûlants sont traités en fin de séance. Donc, qui est assez patient pour visionner et attendre 3 ou 4 heures avant les dossiers sensibles ? Combien de personnes restent connectées ?

Autres :

-Les commissions  municipales (finances, appels d’offres, services publics locaux …) sont programmés, à 9h, 14h, 16h, … c’est une difficulté pour les gens qui travaillent.

-Simulacres d’enquêtes publiques : l’information sur ces dernières demeurent discrètes, et lorsque nous y participons, nos avis ne sont pas considérés par le commissaire enquêteur.

Question :

Est-ce la population qui  se désintéresse de la vie de la cité ou est-ce la cité qui cherche à ne pas faire participer la population au débat démocratique ?

Les personnes qui s’impliquent dans la vie politique ne sont pas des jeunes (souvent des retraités), mais il faut donner le moyen aux actifs de pouvoir s’impliquer dans la vie politique.

Un nom de femme, certes, mais pourquoi pas nos héros du quotidien ?

Conseil Municipal, séance du 7 juin 2021 – délibération 31 – Dénomination des jardins familiaux du Château Vert

Intervention de Laurent Hercé – Conseiller Municipal

Lors du dernier conseil municipal, en Mars 2021, Madeleine Estryn était intervenue pour signaler la disparité dans les noms de rues, places et autres lieux sétois.

Une énorme majorité de noms d’hommes, et très peu de femmes. Suite à une recherche pour notre communiqué dans le Sète.fr, le décompte était le suivant :Sur un total de 343 rues, 107 impasses, 51 chemins, 41 quais, 31 places et 12 avenues (585 dénominations),  on ne compte que 5 femmes, pour environ 200 hommes.(Danielle Casanova, Rue Jeanne d’Arc, Impasse sainte Rita, Traverse Agnes Varda, Allée Paulette Cavaillou)Cela a donné lieu à débats assez houleux. C’est un sujet qui parfois divise et passionne.

Il existe en fait deux disparités, qui se renforcent mutuellement : les femmes sont très peu représentées, car certaines catégories de population ou de professions sont elles aussi peu représentées. Si nous piochons dans un répertoire qui met spécifiquement en avant d’anciens hommes politiques, scientifiques, artistes célèbres, nous créons naturellement une disparité entre les sexes. Rappelons que les femmes ont été maintenues à l’écart de certaines fonctions pendant des siècles. Elles représentent pourtant aujourd’hui 54% de la population sétoise. Mr Sabatier soulignait que nous aurions l’occasion de proposer un rééquilibrage lors de la création des voies qui vont desservir le nouveau quartier de la ZAC Est.Je me permets de proposer une solution qui puisse obtenir le plus large assentiment de la population et des élus, atténuer la disparité entre les sexes, et mettre à l’honneur d’autres catégories de population. L’idée est simple. Nous vivons une crise sanitaire depuis 2020. Certains de nos concitoyens ont permis de maintenir la vie sociale de la cité, en étant exposé en première ligne. Infirmière bien sûr, aide-soignante, médecin, mais aussi d’autres tout aussi indispensables : policières, pompiers, aides à domicile, enseignantes, éboueurs, factrices, etc…

Pourquoi ne pas dédier ce nouveau quartier à ces travailleurs de première ligne ? L’idée serait de demander à la population de désigner les catégories professionnelles qu’elle souhaite mettre à l’honneur, pour obtenir autant de catégorie que de rues et places à nommer. Puis de demander à ces professionnels de désigner un représentant, contemporain ou qui s’est illustré dans l’histoire plus ancienne, à mettre à l’honneur particulièrement, de préférence une femme.

Nous aurions alors un quartier dédié aux “héros” du quotidien, avec des noms du type “Rue de Mme Untelle, et des infirmières de 2020”, “Rue de Mr Chombier et des Policiers municipaux de 2020”, etc. Cela pourrait présenter 4 avantages :

– nous rendons hommage à des personnes qui font l’unanimité

– nous impliquons la population dans ce choix

– nous atténuons certains déséquilibres 

– et nous faisons une excellente opération de communication pour la ville, car cette mesure serait sans doute reprise par les médias à grande échelle, pour des raisons tout à fait positives, en donnant une excellente image de Sète