ZAC des Tonneliers (ex ZAC Entrée Est Rive Nord) – approbation de la consultation du vote électronique

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai exprimé mon étonnement au Président au sujet de cette délibération. C’est précipité. Ce projet doit faire l’objet d’un débat public beaucoup plus large, et comme l’a dit mon collègue Sébastien Denaja, c’est dans le cadre des élections municipales qu’il doit avoir lieu. Ce projet est fortement questionné par les habitants et même s’il a évolué à la marge, il ne répond pas aux attentes et besoins de notre territoire. S’interroger aussi sur cette zone économique qui pourrait être d’intérêt communautaire. D’un point de vue de l’impact environnemental, ce projet ajoute une pression environnementale sur le milieu, l’écosystème, et selon la MRAE, le secteur incluant l’Entrée Est devait être réfléchi avec de moindres développements de logements, car il est vulnérable climatiquement, technologiquement, et penser le développement du territoire en fonction de la ressource en eau. Il est central de discuter avec les sétois de ce projet, et reporter ce projet après les élections.

ZAC des Tonneliers (ex ZAC Entrée Est Rive Nord) – approbation de la consultation du vote électronique

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Pour une consultation de cette nature, il est regrettable de n’avoir aucune observation fournie. L’Entrée Est est un sujet majeur pour les sétois, on en entend parler tous les jours., et ils en sont dépossédés. Ce type de consultation pensée par le législateur présente une inadaptation totale pour les populations concernées. Le débat sur ce sujet ne présente pas d’intérêt communautaire, mais existe simplement parce-que l’ex maire de Sète était encore Président et que c’est une manière de déporter le débat qui aurait du rester à Sète. On ne débat pas en conseil communautaire des quelques zones urbanisables de Bouzigues par exemple. A quelques mois des élections, les sétois devraient pouvoir s’occuper de leur avenir, car dans ces délibérations, il est prévu une école communale, est-elle d’intérêt communautaire ? A 6 mois des municipales, il n’est pas normal de déplacer techniquement la validation d’un sujet qui ne concerne que les sétois et c’est un problème démocratique.

Nouveau maire, nouvelles pratiques ?

Tribune Sète.fr – juillet/août 2025

François Commeinhes dégagé par la justice, un nouveau maire est élu. Nouvelle équipe, nouvelle politique ? Pas vraiment, car il semble que notre ancien maire et son ancien directeur de cabinet continuent de fréquenter la mairie pour tirer les ficelles. Notre nouveau maire manque de notoriété, donc campagne d’affichage partout en ville avec son visage en gros plan  proposant aux sétois de les rencontrer ! Belle initiative pour se faire connaître, mais dans le même temps il s’annonce candidat pour les municipales de 2026. La ficelle est grosse, sa campagne de communication c’est tout simplement le début de sa campagne électorale. Personne n’est dupe. Si le papier des affiches ne revient qu’à 175 euros, l’utilisation de tous les panneaux d’affichage serait budgétisé très très cher dans le financement d’une campagne électorale, et c’est le candidat qui devrait payer. Mais pour notre maire ce sera payé par nos impôts ! Légal certes mais totalement immoral ! Toujours la même gestion opaque. Pourtant la ville a besoin d’un vrai changement, de transparence et d’honnêteté. Rendez-vous en 2026. Bel été à vous !

Les propos liminaires en séance, ne sont plus acceptés en séance. Des prises de paroles autorisées en fin de conseil municipal.

Intervention de Laura Seguin – vidéo des échanges en fin d’article.

Refus du maire d’entamer la séance de conseil avec une prise de parole, malgré le fait que les débats les plus intéressants ont bien lieu en début de séance. Cette norme est définie par l’ordre du jour, et désormais, celui – ci est rigoureusement suivi, avec des questions diverses. Même si sur cet ordre du jour, la rubrique « questions diverses », n’est pas inscrite.

M. Commeinhes, élus et habitants exigent le respect !

Tribune du magazine Notre agglopôle – février 2025

Au début du mois de janvier, François Commeinhes, Président de Sète Agglopôle Méditerranée a, sans l’accord des maires de l’agglomération, utilisé leurs signatures pour envoyer un courrier au Premier Ministre, Mr Bayrou au sujet du financement de la future Ligne à Grande Vitesse Montpellier-Perpignan. Ce n’est pas un acte anodin. C’est un acte grave au sujet duquel l’un des maires a d’ailleurs dénoncé par voie de presse une « usurpation de signature » et « des méthodes d’un autre temps ». Une communauté d’agglomération, c’est un regroupement de communes dont chacune doit, quelle que soit sa taille, être respectée. Un ou une maire représente la population de sa commune. Utiliser sa signature sans son consentement, quelle que soit la nature de l’acte, c’est parler à la place du seul représentant habilité légitimement à s’exprimer au nom de cette population. C’est un acte politiquement et juridiquement condamnable. Alors que le Président de l’agglomération est d’ailleurs mis en cause, ès qualité, devant la Justice de notre pays, dans une affaire dans laquelle il a lui-même argué d’une usurpation de signature, on peut s’étonner qu’il ait pu, avec autant de légèreté, négliger la gravité de son acte. En tout état de cause, ce courrier doit être retiré et le Président de l’agglomération doit présenter ses excuses publiquement.

Nos concitoyens attendent eux aussi des excuses pour les mots prononcés récemment par le Président de l’agglomération au sujet des habitants qui s’opposent à la construction du parking de la place Aristide Briand à Sète. Après avoir exprimé publiquement qu’il fallait les « exterminer », François Commeinhes se « demande si on peut appeler ça des sétois », ainsi que l’a relayé la presse. Là encore, ces mots ne sont pas anodins. Et ils sont d’autant plus graves qu’ils sont prononcés par un responsable public de premier plan. La gouvernance d’une agglomération et le débat public exigent du Respect !

Disparition des panneaux d’affichage libre et gratuit

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Si les panneaux d’affichage se comptent en surface, pourquoi ne pas installer un panneau de 200 m2 à la zone aquatechnique, vous respecterez la loi. En ville, nous avons 15 panneaux au lieu de 28, comme précédemment. La population ne peut se payer un panneau Decaux.

Création d’un Conseil de laïcité.

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Cette création est une heureuse initiative – Avec la candidature de membres de  l’opposition, c’est la reproduction des déséquilibres existant déjà au sein de la majorité municipale (2 membres). Ce conseil sera t’il ouvert à la population, aux citoyens ? et enfin, ne serait-il pas pertinent de baptiser un endroit de la ville de Sète au regard de cette nouvelle initiative (quartier Révolution).

La laïcité, c’est la liberté !

Tribune du Sète.fr – septembre 2024

La rentrée scolaire s’annonce pour l’ensemble des écoliers. C’est l’occasion de rappeler collectivement la nécessité d’inscrire la laïcité dans le quotidien, comme vecteur d’émancipation et comme la condition d’épanouissement des libertés individuelles. L’école est en effet le lieu où l’on forme les esprits pour que les enfants deviennent des citoyens libres et pouvant choisir leur vie. La laïcité n’est jamais liberticide, ni l’ennemie d’une religion en général, ni d’une religion en particulier, elle ne stigmatise personne.Personne dans notre société n’a intérêt à laisser les préjugés s’installer. Sur ce thème de la laïcité, l’impasse serait de s’installer dans des logiques de conflit. Car l’école a pour mission d’apprendre à faire société, dans un moment où nous subissons de nombreuses fractures sociales, culturelles ou économiques. Dans les lieux de la cité où se sont parfois concentrées les difficultés matérielles, où sont aggravés l’enclavement et la relégation,quand il n’y a pas assez de mixité culturelle pour éviter le repli identitaire, rappelons-nous que la laïcité est tout à la fois au service de la liberté des individus et de la cohésion sociale. Faisons-en donc un principe de concorde, au service de tous et de chacun, quelque soit son origine ou sa culture. Une laïcité qui fait que la liberté des uns n’empiète pas sur la liberté des autres et que tous les citoyens apprennent à vivre en bonne intelligence.Une laïcité comprise comme un outil d’éducation à une liberté citoyenne, soucieuse de ses droits et respectueuse de ses devoirs, c’est-à-dire qui cherche toujours à se concilier avec autrui et qui implique le rejet de toutes les discriminations et de toutes les violences