ROB (rapport d’orientation budgétaire)

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Ce n’est pas seulement la dette : c’est pourquoi cette dette :Les emprunts massifs servent surtout à financer des projets d’image ou d’attractivité touristique, pas la population, ni le tournant écologique dont a besoin notre ville. Exemples : Bains Douches / Place Victor Hugo, c’est la destruction d’un équipement public utile (hygiène, inclusion) remplacé par un projet commercial  » bling-bling », Salle Brassens sur le parking Jules Moch qui est un équipement nécessaire, oui mais implanté dans un secteur déjà fragilisé en espaces verts. La cohérence urbaine est discutable. La place et parking Aristide Briand sont la multiplication des parkings, véritables aspirateurs à voitures. Ils contribuent à l’engorgement et à la pollution du cœur de ville et bénéficient à une minorité de Sétois, et aux visiteurs.

Conséquences : une ville qui vit au-dessus de ses moyens, mais pas au service des habitants, car la dette augmente principalement pour des opérations urbaines contestées et pour des annonces préélectorales prises rapidement mais sans réflexion de fond. Pendant ce temps le logement est en crise grave, rien n’est fait pour adapter notre ville aux impacts du changement climatique, pour isoler, pour créer des espaces verts dans tous les quartiers.

Une épargne nette au plus bas : les choix récents aggravent la situation avec trois décisions lourdes récemment :

– Cantine à 1 € : mesure dont on a discuté plusieurs fois , J’aimerais bien vérifier effectivement ces coût de 100 000 € par trimestre, c’est pas exactement le calcul qu’on en avait fait.

-Quelque chose que nous avons laissé passer lors de du dernier conseil municipal, lors de cette avenant numéro 5 à la SPLBT, et qu’on a constaté après coup. Une perte de recettes annuelles du stationnement qui par cet avenant numéro 5 seront versées à la fin du contrat et non plus annuellement. Quel est le montant de la recette que nous perdons chaque année ? La SPLBT alimente sa trésorerie pour éponger ses investissements de parking souterrain, combler les déficits de ces parkings déficitaires, et une perte de recettes pour la ville à hauteur de 200 000€. On verra la facture à la fin, Monsieur Sabatier. Il faut arrêter cette fuite en avant financière et revenir sur cette DSP, récupérer les engagements en subventions de la ville qui n’ont pas encore été utilisés puisque il y a environ 20/25 M€ que la ville a déjà versés. Tout n’a pas été utilisé.

– Recrutement de 10 policiers municipaux : c’est une décision coûteuse, quant à l’efficacité attendue. C’est une augmentation de 20 %. Sète est déjà la 17ème police municipale de France pour sa strate de population (plutôt bien dotée en effectif).  Donc le problème majeur (le narcotrafic) c’est le manque d’effectifs de la police nationale. On a un seul policier national affecté au narcotrafic, au commissariat de Sète. Ce n’est pas suffisant mais vous installez 15 caméras et recrutez 10 policiers municipaux au lieu de demander à l’État qu’il reprenne ses responsabilités et qu’il affecte davantage d’effectifs de police nationale et réclamer un commissariat de proximité mixte national/municipal dans le quartier de l’île de Thau.

Enfin, le problème de température dans les écoles : 10° le matin et 13° l’après-midi dans les classes. Les cours se font avec une doudoune. Donc en été les professeurs et les parents apportent des ventilateurs, va-t-il falloir apporter des radiateurs aussi ? La rénovation thermique est donc une priorité.

CFU – compte financier unique

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Nous votons contre (il s’agit de l’exercice du précédent Président) car nous n’approuvons pas les budgets, et la politique menée à travers les choix de gouvernance. Nous sommes pour sortir des DSP, pour un retour en régies publiques pour les déchets et l’eau, pour la gratuité des transports, pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux pour le futur et une gestion plus transparente des intérêts de l’agglo. Nous maintenons notre cap et le contenu de notre programme en cohérence.

Budget 2025

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

L’empressement à voter un budget est assez incompréhensible. Il suffit d’avoir des conventions de prolongation avec les partenaires, ainsi la gestion de la ville n’est pas gelée, les sétois ne sont pas en péril et cela permet d’attendre le fléchage national des dotations pour prendre les meilleures décisions, car les montants annoncés ne peuvent pas être corrélés à ce qui est encore inconnu. Vous citez des montants de DGF qui ne sont pas encore validés par le budget national. Concernant le développement économique et le contrat de ville plus particulièrement, il est à noter que nous avons un taux de chômage de plus de 40% et la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Budget 2025

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

la situation économique critique a pour conséquence de contraindre le Département ou la Région à retarder le vote de leurs budgets et ce n’est pas une posture politique. Par ailleurs, nous ne sommes pas obligés de voter le budget en décembre. Les investissements prévus sont aussi des co-financements avec d’autres strates de collectivités territoriales qui n’ont pas encore voté leurs budgets. La prudence est de mise, car s’engager sans être sûr d’avoir les montants de ces co-financements n’est pas raisonnable.
 

https://youtu.be/1izIPX9cOf8?si=bPOj8YIiP9xuE7LO&t=4298 –

Des choix d’investissements hors-sol.

Les choix culturels sont déséquilibrés :. Il vaudrait mieux accompagner les habitants éloignés de la culture et développer les actions sur tout le territoire au lieu d’un focus sur des points emblématiques et qui ne bénéficient pas à tous (statues, etc…) 

Intervention de Véronique Calueba à visionner ci-dessous

Sur les choix d’investissements du Maire

Des sommes astronomiques pour des œuvres d’art qui ne sont pas nécessaires en ces temps de difficultés pour nos concitoyens. Pourquoi ne pas mettre l’argent ailleurs, là où il serait plus utile à une aide à la vie ? en attendant des jours meilleurs.

Intervention de Sébastien Andral, à visionner ci-dessous.

Un rapide comparatif des montants d’investissements pour les écoles à Sète et les choix d’œuvres d’art…

Intervention d’Audrey Vedel – A visionner ci-dessous.

450 000 € (en moyenne et par an) pour les écoles, alors que les décisions (non votées en séance, car simple volonté du maire, ont déjà financé 600 000€ le Pont des Arts, et plus de 500 000 € la future œuvre d’art des Bains Douches, signée par le créateur de la Fontaine Victor Hugo –