Concession d’aménagement PNRQAD Centre Ville – Compte rendu annuel à la collectivité – Exercice 2024

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Donc, je me permets de prendre quelques minutes pour vous adresser des questions et des remarques. Il y a du travail qui a été fait sur la réhabilitation, mais je ressors quand même à la lecture de ce rapport avec un sentiment que les projets de requalification démarrent lentement, durent parfois plusieurs années, voire, dans certains cas, plusieurs décennies. Il y a des immeubles qui sont fermés depuis plusieurs années. J’ai noté le 28 rue Pascal. Il y a les immeubles du 6, 14 et 29 rues Henri Barbussse, qui sont inscrits dans le programme en 2015 mais en 2025 seul le numéro 14 a été réhabilité. Donc on voit que là on prend du temps notamment pour les deux autres. Les 1,3,5 rue Caraussane dont vous avez parlé, c’est long. La première DUP n’a pas porté ses fruits. Il y en a une nouvelle maintenant parce que la précédente n’a pas abouti. Également un immeuble rue Jean-Jaurès, dont on a revu à la baisse les objectifs d’acquisition de logements et de restitution de logements réhabilités. Donc, on a cette impression que les dossiers sont souvent complexes et on comprend pourquoi :  il y a des interlocuteurs multiples, il y a des propriétaires qui ne sont toujours en capacité d’engager les travaux, en tout cas rapidement. Pourtant, il y a des outils qui existent et il y a des financements possibles, comme vous l’avez montré. J’aimerais bien avoir une idée un peu plus précise des ressources humaines consacrées à ces grands projets de réhabilitation du cœur de ville, notamment combien de personnes sont affectées à instruire les dossiers ANAH, par exemple. Au sein du service hygiène et santé, qui lutte aussi contre l’insalubrité, Combien de ressources humaines sont affectées à l’application du permis de louer ? Petite parenthèse, le permis de louer, on s’en félicite aujourd’hui. C’est nous qui l’avions porté en conseil municipal il y a maintenant quelques années. Ça avait été un peu discuté mais refusé. On avait porté ensuite le permis de louer au conseil d’agglo, où il avait fini par être accepté. Donc je me félicite qu’aujourd’hui on trouve que c’est un super outil pour lutter contre l’insalubrité des logements. Effectivement nous on est dans de la construction, et toute idée que vous jugez pertinente est bonne à prendre. On se félicite que celle-ci a été reprise et vous en félicitiez aujourd’hui. Mais voilà au-delà de ces complexités liées à des interlocuteurs multiples, à des propriétaires qui n’ont pas les capacités par manque de moyens ou d’effectifs pour faire avancer les dossiers. Je me demande quand même s’il n’y a pas un problème aussi de choix politique. Je ne m’adresse aux services, je m’adresse aux élus. Vous avez fait le choix politique de prioriser la construction neuve plutôt que la réhabilitation, parce que je constate qu’on construit quand même du neuf beaucoup plus vite qu’on réhabilite de l’ancien. Et si on avait mis un vrai coup d’accélérateur sur la réhabilitation de l’ancien depuis des années, peut-être qu’on n’aurait pas eu besoin de construire tous ces logements neufs qui ont défiguré certains quartiers de Sète.

Je me disais que les missions de la SPLBT et de la SAElit affectées à ces réhabilitations, peut-être qu’elles devraient avoir une orientation politique beaucoup plus forte vers la requalification, la réhabilitation. Elle devraient être beaucoup plus moteur de ça, mais ça dépend de la volonté politique, de nous, élus au sein de ce conseil municipal plutôt que moteur de grands projets immobiliers comme on voit à l’Entrée Est.

SPLBT – Compte Rendu Annuel à la Collectivité -CRAC- Exercice 2024

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin de séance

Une question très concrète, j’ai  commencé à poser tout à l’heure mais je n’ai pas eu vraiment de réponse. C’est sur le type de logements qu’on a déjà produits parce-que je ne trouve pas clairement les informations dans le rapport d’ailleurs. C’est assez dommage. Il y avait donc environ 1800 logements prévus dont 25 % de logements sociaux. Ça fait 450 logements sociaux attendus. Mais dans ce qui a été effectivement déjà produit, si je comprends bien, il y a 0 % de logement social pour l’instant. 450 logements, parce-que là, je vois qu’il y a le lot 22 qui a été cédé à PROMOLOGIS qui sera entièrement dédié à du logement social mais il n’a pas encore été fait. On est d’accord. Et donc tout ce qui a été fait pour l’instant ne contient pas de logement social. Ma seconde question, en termes de type de logement social entre PLAI, PL et PLS qui ont des critères de niveau de loyers différents. C’est quoi la répartition attendue au niveau de Sète Thau Habitat ?  Est-ce qu’on s’est assuré que ce qu’on produit là en termes de logement social et de type de logement social, ça répond véritablement aux besoins de logements sociaux qui sont inscrits dans le plan local de l’habitat ?

On a été interpellés par des habitants du Kursaal qui s’inquiètent du projet… ils avaient qu’ils étaient à côté d’un port mais ne savaient pas pour l’aménagement de parkings et routes. Sur la ZAC Entrée Est rive sud : quid du projet de nouvelle entrée des voyageurs et usagers des ferries du port de Sète ? C’est une nouvelle voie depuis l’avenue Martelli, très bien pour désengorger le cœur de ville. Mais je me demande comment cela va être accueilli par les habitants du quartier du Kuursal, quand ils vont voir cette voie de 1,5 km en bas de chez eux, au pied des résidences, accompagnée de plusieurs parkings d’embarquement.

Le problème qui se pose c’est en effet que votre majorité s’est entêtée à faire ici du logement, rien que du logement, à proximité directe d’une zone d’activité économique vivante, qui est le Port, qui continue à se développer, avec son lot d’impacts voire de nuisances, de pollutions…

Faire cohabiter des logements avec un port, c’est quand même compliqué, pour des questions de nuisances, de pollutions…Et lorsque vous avez fait ce choix on vous avait pourtant dit qu’on devrait privilégier un quartier dédié à l’économie, à l’artisanat, qui aurait pu être construit en lien avec le Port d’ailleurs. On ne se serait pas retrouvé avec cette situation qui va être compliquée pour les habitants de ces logements…

Dernière question : permis de construire des lots : qui sont les architectes qui les ont obtenus ? Peut-on avoir la liste ? Mais moi, ce que je pointe quand même, mais on vous l’avait dit depuis le début autour de cette ZAC, c’est qu’il ne fallait pas construire du logement à proximité immédiate d’une zone économique comme celle-là qui se développe, qui évidemment a sa vie propre, à sa vie économique et qui génère des nuisances. Il ne fallait pas y construire du logement, il fallait dédier cette zone là à de l’activité économique, à de l’artisanat ce qui aurait beaucoup mieux cohabité avec les activités du Port.

SAElit – rapport du mandataire

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Nous nous sommes souvent exprimés sur notre désaccord avec les projets réalisés et surtout les méthodes de la SAElit. Ce rapport annuel pose problème. Pour comprendre  l’avancement de tous ces grands programmes, nous n’avons jamais eu les plans, jamais eu le phasage des opérations sur l’Entrée Est, secteur sud, le Kursaal. Et qui sont les architectes de ce projet ? Qui a imaginé cette structure ?

Mais ce rapport pour moi, est inquiétant. Les compétences de la SAElit sont assez importantes en termes d’aménagement : l’Entrée Est secteur sud PNRQAD, les parkings du pôle culturel, le Miam, le réaménagement des quais. Et le financement de ces opérations est très important, car basé sur des avances de trésorerie et des garanties d’emprunt de la ville.  En 2023 et 2024, on a avancé 6 M€. La dette de la SAElit s’élève à 25M€ dont 13M€ à échéance d’un an. C’est quelque part de l’argent qui appartient au sétois et cette société doit être contrôlée par des élus lors de conseils d’administration réguliers, quant à l’utilisation de ecs sommes et des choix urbains. Là, pour l’année 2024, il n’y a eu qu’un seul CA sans précision des personnes présentes.

Je lis qu’il y a un représentant pour les six élus au conseil d’administration, un représentant pour les six élus à l’assemblée générale. Je sais qu’en 2025, il y a eu une AG où la seule élue présente pour la ville était Madame Coste, et il y avait Monsieur Clair, Monsieur Ferry, un représentant de Balaruc. Donc pour gérer cette énorme structure, il n’ y a qu’un élu de la ville. Comment parler de transparence sur le fonctionnement et la coopération ?

 Alors moi ça m’interroge beaucoup, parce que je pense que c’est une structure qui est en roue libre, qui fait absolument ce qu’elle veut et je pose la question : qui gère les aménagements urbains de la ville ? Qui gère l’urbanisme dans cette ville ? Qui gère les finances énormes engagées ? La réponse est simple : la SAElit, sans la présence des élus, par la personne de son directeur Monsieur Clair. Et je considère au vu de ce rapport, que vous avez donné les clés de l’aménagement et de l’urbanisme à la SAElit, en la personne de son directeur qui prend toutes les décisions. Vous n’y êtes pas présent et je trouve ça absolument dramatique. On ne gère pas, on ne maîtrise pas, on ne sait pas où va l’argent. Cela est extrêmement inquiétant et ce genre de structure à mon avis, il faut y mettre le nez dedans très sérieusement.

Modification du PLU

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Je ne vais monter au plafond parce que vous allez réviser le PLU 4 mois avant les municipales et entamer des frais, des études sur un cahier des charges que vos successeurs auront besoin de reprendre. C’est une forme d’opportunisme électoral. Dans l’article du midi libre du 17 novembre vous reniez tout ce que vous avez voté. Vous dites que vous n’êtes plus d’accord avec la tour sur la ZAC Entrée Est secteur Sud, les rapports sur l’urbanisation de cette ZAC, les emprunts.  Donc vous sentez très bien que les sétois n’apprécient pas forcément le côté architectural de cette entrée de ville. Vous nous aviez promis des espaces verts, on les cherche… Je voulais aussi revenir sur ce qu’a dit Vincent Sabatier. Jamais nous n’avons dit qu’on interdirait totalement le AirB’nb. Il faut le maîtriser et le limiter parce que nous sommes déjà à plus1/4 des logements. C’est Monsieur Escargel, lors d’un précédent conseil municipal, qui nous a dit que 26 % des logements étaient des résidences secondaires et location saisonnière. Donc il faut absolument limiter sur la ZAC Nord. Lorsque nous avons voté le rapport la dernière fois, je ne me souviens pas avoir lu un quelconque document sur les parkings. Donc vous dites, c’est une lettre manuscrite du président de l’agglo. Je n’en ai pas eu connaissance. Par contre, entre le projet initial et le projet actuel, il y a une diminution du nombre de logements qui est quand même significatif puisqu’il y a, il me semble, moins 300 logements et avec une augmentation du mètre carré pour de l’économique. Donc, on est arrivé, en travaillant, à faire ce qu’on voulait. Et je voulais finir sur un autre point, car ça devient obsessionnel, mais on est habitué : quand on a 2500 demandes de logement social, moi je suis tout à fait d’accord pour l’accession sociale à la propriété. Quand vous avez 2500 demandes en attente, vous n’avez pas 2500 familles en capacité d’acheter. Donc il faut proposer également du logement social accessible, abordable pour loger les gens qui n’ont pas les moyens d’acquérir.

Modification du PLU

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Vous lancez aujourd’hui la révision du PLU en affirmant vouloir « mieux encadrer la densification » et « répondre à la demande de logements des actifs ».
Il était grand temps. Quel revirement ! Parce que depuis 10 ans, votre majorité — avec M. Commeinhes et avec vous M. Marquès — a multiplié les révisions partielles sans vision d’ensemble et a validé les projets qui ont défiguré beaucoup de nos quartiers. Vous semblez découvrir aujourd’hui les problèmes que vous avez vous-mêmes créés ! Je prends 2 exemples :

Entrée Est : Vous parlez maintenant de revoir le projet ? Rappelons que c’est votre opération. Un projet de 1 800 logements rive sud, une tour à l’origine de 49 mètres  pour 16 étages à l’entrée de Sète, une défiguration de notre entrée de ville que vous avez votée ! Pendant 6 ans, aucune réserve, aucune demande de transparence sur la SAELIT, et même aucune demande de garantie que ces nouveaux logements répondront bien aux besoins des sétois, et notamment seront réservés à l’habitation principale (notre motion que vous avez refusé de voter).

Le cœur de ville : Le SCOT en cours de révision dit clairement qu’il faut réparer les dégâts écologiques causés par trop d’imperméabilisation, notamment dans les centres villes. Qui a validé ces choix ? Place Aristide Briand, minéralisée, surchauffée, disparition des arbres, exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire face au changement climatique…

Donc l’année 2026 sera celle des élections et de la révision du PLU, grande occasion pour élus et population de réparer les incohérences faites par votre majorité. Car vous avez participé à tout ça. Ça va être difficile pour vous de vous faire défenseur d’un autre modèle après 6 ans d’approbation systématique. Excusez moi mais ça ressemble bien à un revirement de dernière minute…car les grandes orientations que nous devons prendre correspondent à ce que nous défendons depuis des années :

Une Entrée Est revue intégralement, à taille humaine, tournée vers l’économie locale et l’emploi.

Une politique du logement volontariste, pour l’année, pour les familles, pour les travailleurs.

Un PLU écologique, enfin aligné sur les enjeux climatiques : végétalisation, désimperméabilisation, protection des espaces, recul du trait de côte…

Un urbanisme clair et concerté, pas des revirements de dernière minute.

Modification du PLU

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Alors, je vais me permettre de répondre directement à Monsieur Sabatier. Vous avez énoncé quelques contre-vérités. Vous nous avez expliqué qu’aucun d’entre nous n’était intervenu sur l’enquête publique concernant la ZAC Entrée Est en 2020. J’ai eu un doute et j’ai téléchargé l’enquête publique a eu lieu du 21 septembre au 23 octobre 2020. Non seulement je figure dans ce rapport d’enquête, mais Madame Seguin, Madame Calueba et Madame Estryn – qui nous as quittés- y figurent également. Et je me souviens très bien qu’à l’époque, il y a quelque chose que vous n’aviez pas vu. C’était une tour de 49 m qui dépassait d’un rapport d’une centaine de pages et c’est nous qui l’avions débusquée et vous nous aviez expliqué que ça n’existait pas. Et suite à cet épisode, nous sommes intervenus sur le rapport d’enquête. » Sur la révision du PLU. Évidemment qu’ il faut la faire nous en sommes partisans depuis des années. Madame Seguin l’a rappelé, si elle doit avoir lieu, il faut qu’on puisse y être associé quelque part et je vais plus loin : il faut que les citoyens sétois puissent y être associés aussi, surtout à cette échéance des élections municipales. On engage l’avenir de la ville et vous ne savez pas qui va diriger la ville après le mois de mars prochain. Donc d’une façon ou d’une autre, il est important de travailler de concert sur l’élaboration d’un futur PLU et au moins de consulter l’ensemble des conseillers municipaux d’opposition et de consulter la population. Et ensuite, les gens qui seront en place au pouvoir après avril 2026 pourront travailler sur les bases qui auront éventuellement été discutées pendant cette période de 4 mois. Mais c’est évident que nous on ne peut pas voter comme ça à l’aveugle, sans avoir d’informations. Donc soit on s’abstient parce que vous nous dites que vous allez monter ça dans un petit cabinet et on aura pas connaissance de ce qui va se faire, soit on vote pour si on est associés à l’élaboration de ce futur PLU.

Modification du PLU

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Je pense qu’il y a eu vraiment un manque de volonté politique de votre part de d’agir sur les Airbnb. Nous vous avons suggéré plusieurs pistes.  Je suis assez étonnée de voir que par exemple les demandes d’autorisation de changement d’usage d’un local enfin d’un logement en local commercial pour pouvoir faire du sont autorisées systématiquement.

Il suffit d’aller sur le site de l’Office du tourisme ( pourquoi pas un service dédié au logement, à l’urbanisme qui gère ça) ? Il suffit de faire une demande d’autorisation de changement d’usage. Ces demandes-là, on pourrait avoir la main dessus et si tel quartier est sursaturé en meublé de tourisme, l’autorisation n’est pas délivrée, sans avoir besoin de modifier une fois de plus le PLU.

Vous avez voté contre notre motion visant à instaurer 100 % de résidences principales dans toute nouvelle construction sur le secteur de l’Entrée Est. Sur l’enquête publique, montrez-nous que ça a un réel impact, que vous en tenez compte dans vos décisions, que ça modifie vos projets et on ira répondre à vos enquêtes publiques. On a on en a parlé la dernière fois au sujet de l’enquête publique à l’Ile de Thau, au sujet du projet de logement rue des Capéchades. Il y a eu une trentaine d’habitants du quartier qui se sont déplacés. 100 % d’avis contre le projet qui leur est proposé. Aucune modification, je ne dis pas annulation du projet, mais aucune modification du projet n’est proposée en réponse. Le cahier des charges de la révision de ce PLU, est-ce que on va y être associé ? parce que c’est ça la question qui nous intéresse pour déterminer comment se positionner et comment voter ce soir parce qu’on ne vous fait pas confiance pour ce cahier des charges. Donc est-ce qu’il y aura dans les mois à venir un travail concerté, un dialogue autour du cahier des charges pour les études et auquel on sera associés et auquel les habitants pourraient être associés aussi pour avoir une idée des orientations en matière d’urbanisme ?

Pour une politique du stationnement au service des Sétois

Tribune du magazine municipal Sète.fr – novembre 2025

Lors du dernier conseil municipal, un nouveau parking a été annoncé sur l’un des quais les plus encombrés de la ville. Cette décision interroge : à quelques dizaines de mètres, le parking Aristide Briand est déjà en construction, tandis que ceux de Victor-Hugo ou du Canal sont loin d’être pleins, sauf les jours de marché. Plutôt que de multiplier les parkings en centre-ville, il serait souhaitable de repenser l’ensemble de la politique du stationnement. L’objectif devrait être clair : garantir l’accès prioritaire aux Sétoises et aux Sétois, ainsi qu’aux artisans et professionnels qui ont besoin de se déplacer et de stationner pour travailler, tout en maîtrisant le flux de véhicules extérieurs. Les parkings relais situés aux entrées de ville doivent redevenir une véritable solution, avec des liaisons régulières vers le centre. Cette approche permettrait de préserver la fluidité de la circulation, de réduire la pollution et de maintenir un cadre de vie agréable pour les habitants comme pour les visiteurs. Il ne s’agit pas de refuser l’accueil des visiteurs, mais d’organiser leur venue autrement pour que la ville centre reste vivante sans être saturée. Une telle stratégie suppose une vision d’ensemble, associant stationnement, mobilité et aménagement urbain. En donnant la priorité à ceux qui vivent et travaillent ici, Sète peut concilier attractivité et qualité de vie, sans alourdir encore les finances publiques, sans dénaturer sa singularité et son image.