Plan Local d’Urbanisme – approbation de la modification simplifiée n°9

Intervention de Laura Seguin -2 vidéos en fin d’article

Une question très simple et très rapide. Avez-vous étudié la possibilité d’intégrer dans cette modification simplifiée du PLU la possibilité d’y intégrer que chaque nouvelle construction sera réservée l’habitation principale parce que à chaque fois je vous entends dire « la densification est nécessaire », « il va falloir créer des nouveaux logements » etc. Je me demande donc, densifier pour qui ? pourquoi ? parce qu’on sait à quel point dans ces secteurs de la ville, le nombre de résidences secondaires a explosé ces dernières années. Ces échos sont insupportables à chacune de mes prises de parole. Donc, avez-vous étudié d’intégrer cette possibilité à cette modification et, si c’est possible, pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?

Et j’aimerais que vous m’apportiez des précisions sur la manière dont vous avez pu répondre aux demandes de l’agglo qui pointait un risque de malentendu pour les promoteurs parce- qu’en fait, il fallait clarifier les quotas exacts qui seraient attribués, notamment dans certains secteurs comme la ZAC Entrée Est, au logement locatif social d’un côté et au logement en accession sociale à la propriété d’un autre côté. Le risque pointé était que, derrière un discours sur la mixité sociale, il y avait un flou qui laissait finalement la main au promoteur pour choisir quel type de produits ils allaient développer et possiblement des produits plus rentables au détriment du logement réellement social et locatif. Quelle réponse avez-vous apportée à l’agglo qui pointait ce caractère incomplet et flou de la modification en terme de PLLS et PLAS et des quotas à formaliser pour préciser la nature des logements qu’on allait pouvoir développer sur cette zone.

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Plan Local d’Urbanisme – modification n°5

Intervention de Véronique Calueba – 2 vidéos en fin d’article

Avant tout, je voudrais revenir sur ce que vous avez reproché à Madame Segin. Dans le cadre de l’enquête, j’ai lu attentivement ce qu’a exprimé la directrice des hôpitaux et ça n’a pas l’air d’être tout à fait ce que madame Gizardin affirme. En effet, la directrice de l’hôpital a fait des remarques assez acerbes, on va dire, vis-à-vis de ce de ce projet de modification en expliquant que vous n’avez pas pris la peine de l’informer des contraintes que va imposer cette modification, qu’elle est concernée car c’est encore une partie de sa propriété, qu’il y aura une incidence sur la réalisation du projet de l’hôpital sur sa propriété, qu’elle peut vous décrire les empêchements de l’hôpital etc. Donc là-dessus, je ne sais pas, vous n’avez peut-être pas lu le ce qu’elle en dit. Je n’ai rien à ajouter à ce qu’a dit ma collègue. La seule chose que je voudrais vous demander, c’est qu’au-dessus de l’hôpital, il y a un boulevard qui s’appelle le boulevard Jean-Mathieu Grangent qui arrive non loin. Et dans le cadre d’une densification de cet endroit puisque dans le secteur de l’hôpital, vous prévoyez quand même d’urbaniser autour du parking des dialyse, entre autres. Garderez-vous le projet de continuation du boulevard Jean-Mathieu Grangent. Enfin, c’est très méprisant de parler des projets municipaux, que ça soit le vôtre ou le nôtre en les comparant à un catalogue de la Camif. Et pour les gens qui nous écoutent, il faut arrêter, Monsieur Sabatier, ces propos bas de gamme. Pour rappel, au sujet du boulevard Jean-Mathieu Grangent, vous parlez de compenser, il me semble pourtant que nous avons adhéré à la démarche « Éviter, Compenser, Réduire ». Donc, je préférerais qu’on mette en place le volet « Éviter » avant de parler et c’est d’ailleurs ce que la loi nous demande. D’abord, on essaie d’éviter avant de penser à compenser et puis de réduire puisque c’est à cette démarche-là que nous avons adhéré.

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Plan Local d’Urbanisme – modification n°5

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Plusieurs remarques et questions. D’abord e reprends chaque fois Monsieur Sabatier quand il nous dit que nous ne participons jamais aux enquêtes publiques, mais là encore une preuve que vous n’en faites rien de ces contributions. 15 contributions, 13 critiques, voire très critiques, du projet de modification que vous proposez. Et il n’y a, vous l’avez dit vous-même, des modifications que mineures qui sont apportées au projet. Donc vous n’avez pas véritablement tenu compte des critiques, des remarques apportées de la part du public qui s’est déplacé. Il y a un vrai décalage dans la conception que vous vous faites de cet outil. Vous vous en faites un exercice légal, mais la légalité ça ne suffit pas si on veut une démocratie un peu vivante qui associe l’ensemble des citoyens et des acteurs de notre ville. Et je pense notamment aux mots laissés par la directrice de l’hôpital à l’occasion de cette enquête publique. Il faut un effort supplémentaire pour associer ces acteurs, et pas seulement une enquête publique sur un sujet aussi majeur. Il y a un réel manque de dialogue et de concertation. Il n’est pas normal qu’elle ait été informée par la presse et pas en amont de cette enquête publique et surtout qu’elle n’ait pas été associée à l’ensemble de cette démarche le plus en amont possible. Donc vous percevez cela comme une formalité. Vous ne faites aucun effort pour aller plus loin en matière de concertation. Ensuite, sur la densification, effectivement, l’orientation d’aménagement programmée sur le site des  Pergolines, vous nous aviez présenté un document graphique quand même assez abouti. On a l’impression qu’il y avait bien un projet bien ficelé sur ce secteur-là. Et ça contredit d’ailleurs ce que vous nous avez dit : « ce ne sont que des grandes orientations ». Ce n’est pas tout à fait vrai quand on écoute et quand on voit la présentation que vous nous avez fait la dernière fois. Sur la densification, moi j’ai des doutes sur le fait que vous allez, avec ce document, arriver réellement à la limiter. Quand vous nous dites qu’il y aura 50 % maximum d’emprise au sol sur cette OAP, 40 % minimum de pleine terre, comment vous insérez dans les 10 % restants du stationnement de la voie de desserte ? Voilà, c’est une des remarques qui est faite par certains répondants et effectivement on peut un petit peu douter de la sincérité de ce que vous nous présentez. Il y a un réel risque d’artificialisation, d’imperméabilisation et un risque d’atteinte à l’environnement et aux derniers espaces naturels ou semi-naturels sur cette zone. Il n’y a pas non plus de garantie que les jardins partagés actuellement présents sur le site seront préservés puisqu’ils n’ont pas été identifiés dans l’étude. Alors la mairie répond « ne vous inquiétez pas, on va les préserver ». Si ce n’est pas écrit noir sur blanc dans l’étude, on a des doutes. Enfin sur le logement, c’est important de savoir pourquoi vous voulez densifier, pour qui vous voulez densifier. Parce que là, vous nous présentez un projet où il n’y a pas de quota de logements sociaux. Il n’y a pas non plus la garantie que les logements qui pourraient être créés par de la densification sur ce secteur seraient réservés à de l’habitation principale et non plus de la résidence secondaire. Dans ce secteur-là, on sait à quel point les chiffres des résidences secondaires sont importants. Donc, il est important de se questionner sur pour qui vous voulez densifier, pourquoi vous voulez densifier, pour quelle destination, pour quel type de logements. Nous réitérons notre demande, récurrente à chaque conseil municipal, d’intégrer dans cette modification du PLU, ce que vous permet de faire la loi Le Meur, c’est-à-dire une réservation des nouveaux logements, qui seraient créés dans cette zone, à la résidence principale et non plus à la résidence secondaire puisque cela prive une trop grande partie des sétois d’accès au logement à l’année. Par ailleurs, il faudrait permettre des équipements publics aussi sur cette zone. Alors vous dites que vous allez les permettre, mais sans garantie formelle. Donc aucune garantie de pouvoir destiner du foncier, de l’espace à de l’équipement public d’intérêt commun. Effectivement on a besoin d’hébergement, de créer des nouvelles formes de logement, comme l’habitat intergénérationnel, des équipements publics dont on va avoir grandement besoin pour répondre aux besoins de la population. Il n’y a aucune garantie dans le document que vous nous proposez que vous allez pouvoir en développer. Disons que si vous laissez les règles libres au futur promoteur, on sait vers quoi ils vont tendre. Donc voilà, on demande davantage de garanties et je pense qu’il y aurait eu des choses à intégrer à cette modification du PLU. Dernière chose, c’est sur la mobilité et la sécurité routière parce qu’il y a pas mal de remarques qui sont faites de la part des répondants à l’enquête publique. Il y a aucune réponse qui est apportée. Vous repoussez ça à plus tard. On verra bien les études de trafic. Il faudra également lancer une réflexion sur la sécurisation. Mais je suis désolé, on ne peut pas penser le futur de cet espace d’un point de vue uniquement urbanistique ou d’aménagement. Il faut penser à comment les gens vont se déplacer dans ces espaces et vous n’apportez aucune réponse à l’ensemble des personnes qui ont mentionné ces problèmes-là.

vidéo de l’intervention

Projet de rénovation urbaine de l’Ile de Thau

Intervention de Véronique Calueba

L’installation d’une boulangerie est une bonne nouvelle pour les gens, qui m’ont interpellée à ce sujet.  Et au-delà du centre commercial, je voulais savoir quel était le calendrier pour le pôle de service public qui doit être aménagé dans l’ancien centre commercial. Le Département vous a envoyé une lettre il y a quelques temps, disant être d’accord pour un partenariat, mais sans réponse. Donc là, je le demande. Et dans ce pôle de service public peut- on pourrait envisager d’installer un pôle de police de proximité ? Puisque on en avait un dans ce quartier. On a été un quartier avec un poste d’ilotage. Le gouvernement Sarkozy nous l’a supprimé. Mais peut-être qu’on pourrait profiter de cette restructuration pour installer un pôle de sécurité, un pôle de police de proximité qui serait occupé par la police nationale, après négociation et la police municipale. Mais il est important qu’il y ait une présence policière sur le quartier à un endroit identifié. C’est une proposition.

Budget principal – vote du budget primitif

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Je reviens dans le cœur du budget sur un point qui pourrait paraître anecdotique mais qui ne l’est pas du tout parce que je pense qu’il va parler à l’ensemble de nos concitoyens. C’est une seule ligne qui figure dans le budget, c’est la ligne 1345 qui concerne, si je comprends bien, alors vous m’arrêtez si je me trompe, mais si j’ai bien compris, une recette qui est une sorte de dotation de l’État qui est faite grâce aux amendes de police et de radar et qui donc est rétrocédée à la ville. Cette année, ça a été budgété pour 950 000 € de recette. C’était précédemment 850 000 €. Et donc cette recette, elle est fléchée, c’est-à-dire qu’elle est censée servir à budgéter des actions de sécurité routière notamment. Or la sécurité routière, c’est un aspect que l’on a tendance à oublier parce qu’on parle beaucoup de sécurité, on a beaucoup parlé de narcotrafic et c’est vrai que c’est un sujet qu’il faut traiter en priorité, mais on oublie de dire que dans la sécurité ce qui touche en priorité les citoyens c’est de pouvoir se promener tranquillement dans les rues, de pouvoir circuler tranquillement dans les rues et malheureusement si on fait un bilan des blessés et des morts sur le mandat qui vient de s’écouler, on s’apercevra que le principal problème de sécurité, il vient de la circulation motorisée. C’est là où nous avons le plus de blessés et de morts régulièrement. Or, il se trouve. Vous confirmez que ce budget doit être affecté à la sécurité routière ? et il se trouve que j’aime bien moi mesurer concrètement sur le terrain. J’avais mesuré la température à différents endroits du sol au centre-ville pour constater qu’effectivement on avait besoin d’ombrager pas mal d’endroits. J’avais mesuré le bruit dans quasiment toutes les rues de la ville. J’ai acquis un petit radar et je me suis amusé à commencer à mesurer la vitesse des véhicules sur un certain nombre d’axes. Alors, j’avais pas du tout l’intention de parler de ça aujourd’hui, mais il se trouve que les premiers résultats que j’ai obtenus sont assez inquiétants et ça concerne bien le budget. Là, je vous parle de cette ligne de budget qui doit être affectée à 100 % à la sécurité routière. Or, ce que je constate, c’est que si je mesure la vitesse par exemple sur la promenade du Maréchal Leclerc limitée à 30 km/h, j’obtiens des résultats où pas un seul véhicule ne roule à moins de 30 km/h. Donc, j’ai 100 % d’infractions. Évidemment, on ne va pas verbaliser les gens qui roulent jusqu’à 40-45km/h, mais il y a des gens qui roulent jusqu’à 50-60 -70 km/h. La raison probable, c’est que on a très peu de signalisation. On n pas fait l’effort de matérialiser la réduction de vitesse. Je vais je vais vous poser la question, simplement elle est évidente. Les limitations de vitesse ne sont absolument pas respectées et la signalisation n’est pas correcte. Je vous le dis, promenade du Maréchal Leclerc 70 km/h, en face de Auchan 100 km/h. Comment est-ce que vous affectez cette ligne de budget qui est une dotation de l’État à la sécurité routière ? Est-ce que vous avez pris la peine depuis ces 6 ans de mandature de faire une signalisation qui puisse imposer aux sétois de respecter la limite de vitesse autorisée ? C’est tout. Et je ne vois pas cette signalisation. Et donc ce budget, je me demande comment il a été dépensé, où est-ce qu’il a été affecté.

vidéo de l’intervention

Création d’une crèche

Intervention de Laura Seguin -vidéo en fin d’article

Oui. Une demande de précision parce que la délibération s’intitule » création d’une crèche » et en fait après on s’aperçoit que c’est plutôt un transfert, un déplacement de la crèche du Quartier Haut dans les locaux de l’ancienne école Colbert. Est-ce que vous confirmez ça ? Mais est-ce que ça change quelque chose au niveau du nombre de places ? Est-ce qu’il y en a plus ? Est-ce qu’il y en a moins ? Est-ce qu’il y en a comme la crèche du quartier ?

vidéo de l’intervention

Rénovation globale de l’école Jean Macé –

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Pour répondre un peu à ce qu’a dit tout à l’heure Vincent Sabatier, moi je n’ai été qu’une simple professeure des écoles toute ma carrière et j’ose espérer que les élus, quels qu’ils soient, à tous les niveaux, représentent notre société. Je suis bien d’accord qu’il n’y a pas besoin d’avoir que des énarques et on sait que certaines classes sociales, les ouvriers, les employés sont très peu représentés et c’est peut-être la seule assemblée au sein de laquelle on peut avoir une vraie représentativité qu’on a plus au niveau de l’Assemblée Nationale et encore moins au niveau du Sénat. Concernant la rénovation de l’école Jean Macé, que je connais bien,  effectivement il y a énormément de besoins. Ce qui m’inquiète un peu, c’est que c’est une école de type « Pailleron »,  donc c’est un « truc » qui est bourré d’amiante. On parle d’une rénovation à + de 6M€, et je ne sais pas comment vous allez faire. Peut-être aurait -il été plus judicieux de la raser totalement et de la refaire parce que là il va falloir la vider. Je ne sais pas comment vous allez vous y prendre. D’autant qu’il me semble avoir vu qu’ 1M€ dans le budget pour l’année prochaine, donc je suppose que ça va être fait par tranche et que ces tranches-là, avec l’amiante, c’est hyper contrôlé. 1M€ pour l’année prochaine ne signifie pas que ça va être fait l’année prochaine. C’est peut-être les formes d’études ou autres. Et la deuxième question que j’avais, c’est l’espace qui va être partagé avec Les Pergolines dans vos projets. Donc la perte du terrain de sport ; est-il prévu la réhabilitation du terrain de tennis qui n’est pas loin ainsi que et le terrain de sport et de ne pas tout donner aux Pergolines ? Je ne me souviens plus du plan de masse présenté.

vidéo de l’intervention

Indemnisation des commerçants riverains du chantier Aristide Briand

Intervention de Laura Seguin – 2 vidéos en fin d’article

Je suis un peu étonnée qu’il n’y ait eu que quatre dossiers de demande d’indemnisation qui ont été déposés si je comprends bien. Est-ce que les autres commerces impactés par les travaux n’ont pas souhaité, n’ont pas été suffisamment informés à temps ? etc. Je m’interroge sur le pourquoi.

Monsieur Sabatier vous êtes d’un mépris incroyable envers l’association et envers tous les adhérents. Laissez-moi parler s’il vous plaît. Vous êtes le garant de la qualité du débat de ce conseil municipal Monsieur Marquez. Voilà. Évitons les manifestations d’humeur même si les réflexions vous déplaisent. Merci. Donc Monsieur Sabatier, vous êtes vraiment d’un mépris incroyable. Vous avez vraiment écouté les mots que vous avez utilisés pour parler des gens qui, effectivement, se mobilisent contre ce projet depuis maintenant 4 ans ?  Vous avez écouté vos propres mots que vous utilisez ? Oui. Vous êtes d’un mépris incroyable. Et une fois avoir dit ça, il y a 4000 adhérents à cette association. 4000 administrés de votre ville et vous les traitez de cette manière-là. Vous vous rendez compte ? Ceci étant dit, c’est votre majorité qui est responsable du retard dans ces travaux. C’est par votre impréparation totale sur ce dossier. C’est par vos manques d’études techniques préalables pour sonder ce que vous alliez trouver en creusant. C’est par toute cette impréparation, y compris pour respecter le cadre légal et c’est sur ça qu’ont porté les recours au tribunal administratif de l’association qui effectivement vous ont fait perdre du temps. Mais c’est de votre faute parce que quand vous avez commencé ce chantier, il n’y avait aucun permis de construire, aucun permis de déposes des arbres, du kiosque. Donc l’association vous a obligé à vous mettre en conformité avec la loi, avec le cadre légal. C’est ça qui vous a fait perdre du temps. Si vous aviez été dans les clous, dans les règles dès le début, on n’aurait pas perdu autant de temps. Si vous aviez fait les études techniques préalables nécessaires et complètes, notamment concernant l’eau souterraine que vous alliez trouver là-dessous, et bien vous n’auriez pas perdu autant de temps ensuite dans la construction. Donc la responsabilité, elle vous incombe. Si les commerçants ont été affectés sur la durée, c’est de votre faute. Ce n’est pas de la faute des citoyens qui se sont mobilisés. Et je ne souhaite pas laisser ce genre de propos sans réponse. C’est irresponsable. Vous êtes irresponsable

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Urbanisme/Entrée Est : Sète mérite mieux

Tribune du magazine municipal Sète.fr –Décembre 2025 / janvier 2026

Le maire dit vouloir mieux « encadrer la densification » et répondre « à la demande de logements des actifs ». Quel revirement ! 

Durant 6 ans, il a voté toutes les délibérations permettant un projet démesuré et hors-sol à l’Entrée Est : 1 850 logements, des immeubles jusqu’à 16 étages, et une tour de 40 m à l’entrée de la ville. Jamais il n’a exprimé la moindre réserve. Jamais il n’a demandé la transparence sur la SAELIT. 

Jamais il n’a contesté les choix contribuant à l’explosion des prix du logement. Rien pour maîtriser l’essor des résidences secondaires. Rien pour garantir des logements à l’année. Rien pour réduire l’attente interminable d’un logement social.

Là, soudain, il découvre ce besoin criant et voudrait apparaître comme le défenseur d’un urbanisme maîtrisé ? On ne devient pas protecteur du cadre de vie après 6 ans d’approbation systématique.

Nous défendons une autre voie : une entrée de ville apaisée à taille humaine, pensée d’abord pour l’économie locale, l’emploi et les besoins réels des gens. Nous défendons le droit au logement pour tous quel que soit son revenu, par une politique volontariste de réduction des résidences secondaires, de rénovation du bâti ancien, de création de logements sociaux adaptés aux besoins réels.

La révision du PLU doit être l’occasion de tourner la page d’un urbanisme opaque. Sète mérite un projet clair, concerté, et une vision d’avenir assumée, pas des conversions de dernière minute.

Nous vous souhaitons une très belle fin d’année à tous.

Concession d’aménagement PNRQAD Centre Ville – Compte rendu annuel à la collectivité – Exercice 2024

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Donc, je me permets de prendre quelques minutes pour vous adresser des questions et des remarques. Il y a du travail qui a été fait sur la réhabilitation, mais je ressors quand même à la lecture de ce rapport avec un sentiment que les projets de requalification démarrent lentement, durent parfois plusieurs années, voire, dans certains cas, plusieurs décennies. Il y a des immeubles qui sont fermés depuis plusieurs années. J’ai noté le 28 rue Pascal. Il y a les immeubles du 6, 14 et 29 rues Henri Barbussse, qui sont inscrits dans le programme en 2015 mais en 2025 seul le numéro 14 a été réhabilité. Donc on voit que là on prend du temps notamment pour les deux autres. Les 1,3,5 rue Caraussane dont vous avez parlé, c’est long. La première DUP n’a pas porté ses fruits. Il y en a une nouvelle maintenant parce que la précédente n’a pas abouti. Également un immeuble rue Jean-Jaurès, dont on a revu à la baisse les objectifs d’acquisition de logements et de restitution de logements réhabilités. Donc, on a cette impression que les dossiers sont souvent complexes et on comprend pourquoi :  il y a des interlocuteurs multiples, il y a des propriétaires qui ne sont toujours en capacité d’engager les travaux, en tout cas rapidement. Pourtant, il y a des outils qui existent et il y a des financements possibles, comme vous l’avez montré. J’aimerais bien avoir une idée un peu plus précise des ressources humaines consacrées à ces grands projets de réhabilitation du cœur de ville, notamment combien de personnes sont affectées à instruire les dossiers ANAH, par exemple. Au sein du service hygiène et santé, qui lutte aussi contre l’insalubrité, Combien de ressources humaines sont affectées à l’application du permis de louer ? Petite parenthèse, le permis de louer, on s’en félicite aujourd’hui. C’est nous qui l’avions porté en conseil municipal il y a maintenant quelques années. Ça avait été un peu discuté mais refusé. On avait porté ensuite le permis de louer au conseil d’agglo, où il avait fini par être accepté. Donc je me félicite qu’aujourd’hui on trouve que c’est un super outil pour lutter contre l’insalubrité des logements. Effectivement nous on est dans de la construction, et toute idée que vous jugez pertinente est bonne à prendre. On se félicite que celle-ci a été reprise et vous en félicitiez aujourd’hui. Mais voilà au-delà de ces complexités liées à des interlocuteurs multiples, à des propriétaires qui n’ont pas les capacités par manque de moyens ou d’effectifs pour faire avancer les dossiers. Je me demande quand même s’il n’y a pas un problème aussi de choix politique. Je ne m’adresse aux services, je m’adresse aux élus. Vous avez fait le choix politique de prioriser la construction neuve plutôt que la réhabilitation, parce que je constate qu’on construit quand même du neuf beaucoup plus vite qu’on réhabilite de l’ancien. Et si on avait mis un vrai coup d’accélérateur sur la réhabilitation de l’ancien depuis des années, peut-être qu’on n’aurait pas eu besoin de construire tous ces logements neufs qui ont défiguré certains quartiers de Sète.

Je me disais que les missions de la SPLBT et de la SAElit affectées à ces réhabilitations, peut-être qu’elles devraient avoir une orientation politique beaucoup plus forte vers la requalification, la réhabilitation. Elle devraient être beaucoup plus moteur de ça, mais ça dépend de la volonté politique, de nous, élus au sein de ce conseil municipal plutôt que moteur de grands projets immobiliers comme on voit à l’Entrée Est.