2024 est là et nous vous la souhaitons la meilleure possible.

Tribune du Magazine Notre agglopôle – février / mars 2024

En 2023, nous avons été les témoins d’errements, de choix politiques hasardeux et de décisions unilatérales d’un président envers sa majorité. Il y a eu des avertissements, mais il en a fait fi. Le bien-fondé de ses décisions pour l’ensemble des 14 communes suscite interrogations et doutes.

Ses choix politiques ne permettent pas la prise en compte des préoccupations et des intérêts de toutes les communes. Les décisions sont prises de manière arbitraire, sans tenir compte des implications réelles sur les contribuables et les citoyens en général. Cela entraîne un sentiment d’injustice et de mécontentement. Et les maires des communes, conseillers communautaires, sont en 1ère ligne. Nous avons eu des échos, durant la période des fêtes, de remous ici ou là…

Ce choix de gouvernance manque de transparence et de responsabilité. Les décisions sont prises sans consultation ni débat public, ou même, et c’est là le plus grave, avec consultation et débat public, pour le même résultat : le fait du prince.

Cela nuit à la confiance des citoyens envers leurs édiles et à la légitimité de leurs actions.

Lors du dernier conseil de l’année, ont été remises sur la table des augmentations du tarif de l’eau, de l’assainissement, des déchets pro. Les 1ers sont votés à une voix, le dernier, retoqué. Les maires des 14 communes, dans leur majorité, ont refusé d’être une fois de plus mis devant le fait accompli, responsables eux-aussi de leurs administrés, et du développement de leurs communes.

L’agglo bénéficiait d’un trésor de guerre mais se voit réduite à de l’emprunt, à des avances de trésorerie vers des sociétés satellites, à une explosion de budget de fonctionnement pour, toujours, un service au public dégradé.

Il est temps de se réveiller, car les statues n’apporteront rien dans l’immédiat, aux habitants du territoire. Tout comme une démultiplication d’équipements dont la pertinence laisse rageur ou songeur. Au choix.

Vive 2024 ! Vivement des transports collectifs attractifs !

Tribune Magazine Notre agglopôle – décembre 2023/janvier 2024

Alors que les transports sont désormais gratuits sur le territoire de la Métropole de Montpellier, Sète Agglopôle Méditerranée n’a toujours pas pris le train d’un transport collectif attractif.

Les conditions tarifaires sont toujours insuffisamment incitatives et notre territoire se distingue par le manque d’attention aux conditions quotidiennes dans lesquelles il est proposé aux usagers d’attendre le bus. Le plus souvent, ils doivent le faire sans pouvoir s’asseoir ni s’abriter du vent, de la pluie, du soleil ou du froid. Le meilleur (ou le pire) exemple est celui de l’arrêt de bus devant le siège de l’agglo qui est pourtant l’autorité organisatrice des transports urbains. Chacun est prié d’attendre le bus debout, bravant les intempéries, au bord d’une route fréquentée et dangereuse. Même les agents de l’agglomération ne sont pas incités à se rendre au travail en bus !

Nous demandons donc un grand plan d’équipement de l’ensemble du réseau de bus avec des abribus permettant aux jeunes et moins jeunes, personnes vulnérables, personnes en situation de handicap… d’attendre leur bus dans des conditions normales en termes de confort et de sécurité. C’est la condition première pour encourager nos concitoyens à préférer des transports collectifs propres à la voiture.

En attendant le déploiement de ces indispensables équipements du quotidien, nous vous adressons nos vœux de bonne santé, d’épanouissement personnel et collectif.

Augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour les communes de l’agglo !

Tribune du Magazine Notre agglopôle – octobre/novembre 2023

Le 16-02-2022, dans le cadre du Débat d’Orientation Budgétaire, l’agglo, sous la présidence de François Commeinhnes, opte pour une augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour toutes ses communes.

En pleine récession, dans le contexte d’une crise majeure avec une inflation galopante, notamment sur les énergies, c’est une hausse de 2,33% (2022) à 4,10% de la Taxe Foncière sur les résidences principales. A cette hausse il faut ajouter l’évolution forfaitaire des bases fiscales estimée à 7,1% en 2023. Au bas mot une augmentation médiane de 200 euros !

Hormis l’abstention des élus de Loupian, Mireval et Montbazin, seuls les élus de Mèze et du groupe Thau Ensemble de Sète, qui ont émis des objections ou interrogations sur la pertinence de cette hausse, aucune réaction de la part des autres élus communautaires dans le cadre de ce débat budgétaire.

Les arguments présentés par François Commeinhes s’appuient sur les ressorts habituels, : des prévisions alarmistes et d’inévitables coupes sombres dans les domaines éducatifs, culturels, sportifs. Mais qu’en est-il des dépenses somptuaires dont la pertinence peut interroger ?

Aux différentes interventions a été opposée systématiquement l’ambition du territoire ! Ne faudrait-il pas plutôt donner la priorité à l’ambition pour les habitants du territoire ? Ne pas augmenter leurs charges fixes déjà trop importantes est, semble-t-il, un acte politique majeur et un signal de responsabilité. L’agglo doit se recentrer sur ces compétences obligatoires et amorcer les restrictions budgétaires afin de ne pas peser inutilement sur les budgets de nos concitoyens.

Cette rentrée nous conforte encore : l’envolée des taux et du cout de la vie (eau, énergie, carburant, nourriture) ne permet plus une vie décente à bon nombre de nos concitoyens et leurs familles…mais le président continue sa course effrénée dans le mur, en y entrainant tout le monde.

Le business de l’eau : pour une régie publique 

Tribune Magazine Notre Agglopôle – juillet et aout 2023

Même l’eau n’a pas échappé pas à la dure loi du marché. Sur notre territoire, le service public de l’eau a été privatisé. Éviter les gaspillages et inciter aux économies d’eau n’est pas vraiment un objectif pour l’entreprise qui considère l’eau comme un bien marchand et rémunérateur. Nous souhaitons reprendre la maîtrise en régie publique de ce bien commun, vital et essentiel.

Avec le réchauffement climatique, il y aura moins d’eau dans les prochaines décennies. La maitrise publique de l’eau est un enjeu écologique : pas de profits, les bénéfices de l’exploitation sont réinvestis dans, par exemple la rénovation des canalisations pour lutter contre le gaspillage, ou celle des réseaux d’assainissement qui, débordants, sont des sources de pollution des milieux naturels (l’étang de Thau et les conchyliculteurs en ont encore fait les frais il y a quelques mois).

C’est aussi un enjeu économique et social, puisqu’en moyenne, la gestion privée est 25% plus chère que la gestion publique de l’eau. Cela permet à certaines villes de réduire le prix de l’eau consommé par les usagers. Nous proposons la gratuité des premiers m3 pour tous les besoins vitaux et un surcoût pour les gros consommateurs. Boire, se laver est fondamental, pas remplir sa piscine ou laver sa voiture. En gestion privée, c’est l’inverse : plus on consomme, moins le md’eau est cher, ce qui n’incite pas à la sobriété.

Et c’est enfin un enjeu démocratique. Le retour en régie permet d’assurer plus de transparence et surtout un contrôle citoyen de l’eau.

Sur notre territoire, l’eau potable et l’assainissement sont délégués à SUEZ malgré une forte opposition de la part d’organisations citoyennes et des élu.es d’opposition de gauche et écologistes (exception à Mèze, la distribution de l’eau potable est en régie municipale). Il est temps de tirer un bilan de cette gestion, d’organiser un débat public et de demander l’avis des habitants du bassin de Thau.

Est-ce bien le moment ?

Magazine notre agglopôle – tribune mai/juin 2023

Alors que tous nos concitoyens se voient pris dans un étau entre l’inflation galopante, le recul de l’âge de la retraite ou encore la disparition des services publics, laissant des filières et des personnes dans une grande difficulté, François Commeinhes, lui, après avoir fait voter l’augmentation du taux de la fiscalité foncière, continue de nier les difficultés de ses concitoyens. Si la culture et l’éducation culturelle permettent une prise de conscience, une ouverture des regards et un peu de poésie et de rêve dans nos vies, quels projets culturels propose-t-il? Des projets somptuaires, décoration de pont, fontaines et statues aux entrées de chaque ville du bassin de Thau. Une culture qui fige notre territoire comme un bel écrin destiné à être vu – surtout par les touristes de passage sans préoccupation de comment il est vécu par ceux qui y habitent. Est-ce vraiment le bon moment pour ces projets alors que des associations culturelles ont subi des baisses conséquentes de subventions? D’autres investissements – comme une vraie politique du logement social digne pour tous les demandeurs, un grand plan d’investissement pour la rénovation énergétique des logements, les transports publics gratuits, ou encore des aménagements urbains favorisant les arbres et les îlots de fraîcheur afin de se préparer à des étés caniculaires – deviennent fondamentaux pour nos citoyens.

Les enjeux sociaux et environnementaux de notre époque sont colossaux et cette grande agglo pourrait jouer un rôle moteur pour y apporter des réponses concrètes. Au lieu de ça, François Commeinhes choisit d’investir dans du cosmétique et distribue, selon son bon vouloir, les équipements publics ou un soutien aux communes qui le « méritent ».

Hausse des impôts : F. Commeinhes ne tient (toujours) pas ses promesses

Tribune Magazine Notre agglopôle – mars 2023

Le contexte national et international impacte le pouvoir d’achat de tous nos concitoyens. Les grandes entreprises font des super profits mais le gouvernement, soutenu par le président de l’agglomération, ne veut pas les taxer. Alors, quand les dépenses augmentent et que les dotations baissent, le président de l’agglomération et une partie de sa majorité actionnent le levier fiscal. C’est une augmentation de 4,1% du taux de la taxe foncière que vont subir les propriétaires, cumulée à une augmentation des bases de cet impôt de 7% décidée par l’état, soit une augmentation médiane de 200 euros !

Notre agglomération battait déjà encore des records de hauteur des impôts et ça continue. Tout logement dans le parc privé a un propriétaire qui va voir monter son impôt. Cette augmentation sera obligatoirement répercutée sur les locataires. Ou amènera les propriétaires à basculer dans la location saisonnière et asphyxier encore plus le marché locatif déjà en tension. Ces augmentations cumulées à l’augmentation du prix de l’eau gérée par le privé qui engrange les bénéfices, à l’inflation sur les produits de base, à la hausse de l’énergie accentuent la difficulté de vie des ménages. A l’exception des élus de Mèze, des élus du groupe divers droite et des élus de gauche d’Ensemble pour Sète, aucun autre élu communautaire ne s’est élevé publiquement contre cette hausse des impôts dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

La présentation du budget a donné droit à une présentation de projets non indispensables alors que les décisions relatives aux grandes politiques publiques pour anticiper les changements climatiques et sociaux à venir par exemple la gratuité du transport collectif, le retour en régie de l’eau potable, une projection de développement du logement social, ces prospectives ne sont pas mises en débat ni en assemblée communautaire, ni en consultation citoyenne.

Quel avenir voulons-nous pour notre agglo ?

Tribune Magazine Notre agglopôle – janvier/février 2023

Tous nos vœux de bonheur pour cette nouvelle année pour tous les habitants de notre agglomération, une bonne santé et des projets pour l’avenir. L’avenir et l’adaptation aux bouleversements climatiques et sociaux à venir nous obligent à des propositions constructives pour laisser un territoire vivant et vivable à nos enfants et petits-enfants. Pour cela à l’assemblée communautaire le groupe « Ensemble pour Sète »défend : la gratuité des transports publics pour diminuer l’impact de la voiture; des parkings extérieurs pour éviter l’engorgement des villes et les pollutions; un retour en régie publique de l’eau qui est un bien commun qui se raréfie; la gratuité des 15 premiers m3 pour tous et la progression du prix de l’eau en fonction de la consommation, garant d’une vraie justice sociale; un développement maitrisé de nos villes et villages pour pouvoir accueillir toutes les populations et contribuer à une mixité sociale; un appui à nos structures culturelles qui diffusent partout et pour tous et l’arrêt du « fait du prince » dans l’attribution des subventions; une vraie sécurité publique partout sur notre territoire et en particulier dans les quartiers prioritaires, qui doit être accompagnée d’un engagement de la collectivité en structures éducatives, sociales et un soutien associatif. Et bien d’autres projets à défendre pour faire entrer notre agglomération dans une vision moderne et adaptée.

Belle année à tous !

La gestion des affaires sétoises par la Saelit et la SPLBT est une affaire d’agglo aussi !

Tribune Magazine Notre agglopôle – novembre/décembre 2022

Le 4 octobre dernier, le Tribunal Administratif de Montpellier a donné raison au collectif Bancs Publics en suspendant les travaux du parking sous la place Aristide Briand, en raison du manque d’une autorisation préfectorale pour déroger à la loi du Code de l‘Environnement qui interdit l’arrachage des arbres en centre-ville. En janvier, un autre référé avait démontré que les permis de construire n’avaient pas été déposés malgré une tentative de démarrage des travaux. Deux référés qui montrent le non-respect des procédures administratives qui règne autour de ce projet.

Après les condamnations du président de l’agglo et maire de Sète, après les rapports accablants de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes sur la SAelit, Thau habitat et la SPLBT (organismes tous présidés par François Commeinhes) et les suites judiciaires attendues, nous nous interrogeons sur la gestion de notre agglo et de sa ville centre. Nous renouvelons notre appel à l’ensemble des élus de l’agglomération et à l’ensemble des citoyens, à prendre conscience de ce grave problème de gouvernance. Comment, en tant que collectivité qui finance ces organismes (rappelons par exemple que la SPLBT est financée à 40% par l’agglomération), accepter qu’ils soient gérés à la limite du droit ? L’association Bancs Publics, au travers d’une mobilisation remarquable, a réveillé les consciences citoyennes qui refusent désormais d’être spectateurs d’une catastrophe environnementale et financière annoncée. Nous proposons une gestion d’impôts et d’argent public pour un horizon en phase avec les enjeux actuels, et l’arrêt de projets insensés, dépassés, dangereux et très couteux. En tant qu’élus communautaires, nous avons une responsabilité partagée sur ces choix unilatéraux.

En attendant que l’intelligence et le bon sens reprennent leurs droits, nous vous souhaitons une belle fin d’année.

L’heure est grave

Tribune Magazine Notre agglopôle – septembre/octobre 2022

Cet été, nous avons assisté médusés et tristes, à d’innombrables catastrophes, résultat du réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine. De nombreux feux de forêts ont décimé des milliers d’hectares et les écosystèmes y vivant, la canicule tout l’été et des précipitations attendues dévastatrices. Comment anticipons-nous sur le territoire de Thau et comment participons-nous à l’adaptation à ces changements globaux?

Localement, alors qu’il serait pertinent de réfléchir à la préservation de notre territoire au regard de ces évènements, l’agglo, via son président, continue de s’entêter dans des projets aberrants. C’est la SPLBT, bras armé financé par l’argent public de l’agglo et de la ville de Sète qui détruit, artificialise les sols, creuse, construit en dépit de tout bon sens et frénétiquement, au regard des enjeux environnementaux et financiers.

Comme dénoncé par le rapport de la Chambre Régionale des Comptes et l’opposition, cette société est directement gérée par le maire de Sète et président de l’agglo et le directeur qu’il a choisi.

Avons-nous vraiment besoin d’un nouveau parking souterrain en centre-ville de Sète quand les autres ne sont pas pleins et donc d’arracher des arbres ? avons-nous vraiment besoin de logements au modèle archaïque ne répondant à aucune norme écologique novatrice ni au besoin d’espace pour des familles ? de faire payer le stationnement partout où c’est possible ? de privatiser l’eau (le marché accordé à Suez vaut son pesant de cacahuètes). La liste est longue et bénéficie beaucoup à la ville-centre au détriment des autres communes qui financent malgré elles. Mais l’impact écologique sur nos vies futures et  sur notre territoire sera partagé par tous !

La responsabilité de tous les acteurs de l’agglo implique un sérieux changement  de braquet  car nous on ne pourra pas dire « on ne savait pas » …

À quoi joue le président de l’agglo avec le football club ?

Notre agglopôle magazine – Juillet-août 2022

Imbroglio au FC Sète, un vrai polar glauque! 

Il y a 10 ans le club accusait une dette de 800 000€ épongée par la mairie et retournait au niveau amateur. Grâce à l’investissement des joueurs et de la direction, le club revient en Nationale 1. Pourtant, le président de l’agglomération et son conseiller « sports » veulent la tête du directeur sportif, Mr Biton et du président, pourtant très apprécié, Mr Giambetti. Une opération de sabotage est mise en place avec l’arrêt des subventions de l’agglomération en 2021/2022 : le club perd ainsi 600 000€; la pression sur les sponsors pour diminuer leurs investissements; l’arrêt du partenariat avec Montpellier. Malgré cette opération de démobilisation, l’équipe se maintient valeureusement en N1 avec le plus petit budget de sa catégorie. Mais le conflit et les menaces ont raison du directeur sportif puis du président qui quittent le club. La direction est reprise par des hommes de paille qui apprécient peut-être le football mais qui n’ont aucune compétence administrative ou de gestion d’un club. Et miraculeusement, l’agglo décide d’accorder les subventions attendues. Quel est l’intérêt du président de l’agglo et de son conseiller aux sports dans cette histoire ? Qui est derrière tout ça ? Va-t-on voir réapparaître d’anciens dirigeants mortifiés d’avoir mis le club en faillite ce qui a provoqué leur départ ?  Qui va recruter les joueurs qui partent les uns après les autres ? Qui va gérer le club ?  Suite au prochain numéro ! Nous avons affaire à un coup politique et affairiste sur le dos du FC Sète et des amateurs de foot. C’est lamentable!