Intervention de Sébastien Denaja en préambule de séance
Précision sur l’aide de la Région, mise en cause par la réponse du maire. Le montant est de 374 M€ (avec détail des montants alloués) au delà même des compétences régionales.
Pour une ville Ecologique et Citoyenne, Créative et Solidaire
Intervention de Sébastien Denaja en préambule de séance
Précision sur l’aide de la Région, mise en cause par la réponse du maire. Le montant est de 374 M€ (avec détail des montants alloués) au delà même des compétences régionales.
Intervention de Véronique Calueba en préambule de sénace
La question des restrictions se pose clairement pour toutes les collectivités locales afin de résorber les déficits publics, avec une échéance de base pour les communes et les collectivités de proximité. Les services publics déjà dégradés, vont se réduire à peu de chagrin avec la diminution de la DGF et autres subsides assurant le bon fonctionnement sociétal.
Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article
Nous ne sommes pas en accord avec les choix stratégiques d’aménagement de ce quartier, nous avions défendu un projet de zone économique en lien avec le port, comme d’autres villes portuaires l’ont fait. Un projet de développement d’entreprises tourné vers la transition écologique, l’économie bleue, et donc créateur d’emplois. Vous avez fait le choix de développer du logement en priorité, sans d’ailleurs que l’offre de logement corresponde vraiment aux besoins des populations locales (pas de T4 dans la première phase du projet, alors qu’on en a besoin !).
Je souhaiterais surtout parler des expropriations mises en lumière par un dossier récent de Midi Libre : beaucoup de contentieux sont en cours avec notamment les entreprises actuellement sur la zone. Quel avenir pour elles ? avec des compensations d’expropriation très faibles qui ne leur permettent pas d’envisager une relocalisation de leur activité sur Sète…
Ces procédures d’expropriations ont des conséquences sociales, économiques, humaines désastreuses. Si on se réfère rien qu’aux 3 exemples donnés dans le dossier de Midi Libre, on compte environ 20 emplois menacés, 20 personnes risquant de perdre leur activité du fait des expropriation en cours. Mais combien d’autres sont concernées ?
Donc nous seulement on n’a pas choisi de développer l’activité économique et l’emploi dans le choix du projet urbain, mais en plus on détruit des activités et des emplois qui actuellement font vivre des Sétois. Ce n’est pas notre vision de l’avenir.
Intervention de Laura Seguin
Il s’agit d’un projet immobilier rue des Capéchades dans le quartier de l’Ile de Thau, sur le site de l’ancienne école Suzanne Lacore.
Je suis particulièrement étonnée des conclusions de l’enquête publique : il y a eu 14 observations sur le registre d’enquête, la plupart de la part des habitants directs de la rue des Capéchades. Toutes sont défavorables au projet, et pourtant l’avis final du commissaire enquêteur est favorable !
Il est écrit :
Donc les habitants qui se sont déplacés mettent en évidence avec raison le fait que ce projet immobilier va occasionner l’addition d’environ 50 voitures passant quotidiennement devant la sortie des écoles, posant des problèmes de sécurité pour les enfants. Que faites-vous pour prendre un compte cette inquiétude majeure ?
Et ils proposent un autre projet pour cet espace, la création d’une aire de jeux pour enfants et des jardins partagés. Un projet qui correspond davantage à leurs besoins que ces logements qui ne sont clairement pas destinés à l’accession à la propriété pour les habitants du quartier !
Le commentaire final du commissaire enquêteur est invraisemblable, voir constitue un manque de respect vis-à-vis des habitants qui se sont déplacés pour donner leur avis :
Si, ils veulent des changements : plus de services publics, plus d’espaces publics de qualité, plus d’aires de jeux et de jardins, et non pas un énième projet immobiliser dans un quartier déjà très dense !
Intervention de Laura Seguin en préambule de séance
Votre récente tribune dans le Sète.fr appelle à un droit de réponse.
Déjà dès la première phrase on est interpellé : ce ne sont pas les recours en justice de Bancs Publics qui ont fait prendre du retard au chantier mais votre totale impréparation et surtout l’absence de permis de construire au début du chantier. Effectivement l’action des citoyens vous a obligé à vous mettre en conformité avec la loi, et c’est ça que vous appelez une perte de temps !
Ensuite la question de l’eau : Quand il est écrit « Les prélèvements effectués conformément à la demande de la DREAL indiquent 11,6 g de sel par litre », il faut rappeler que le dossier présenté à la DREAL précisait que ces prélèvements avaient été faits lors des travaux de réalisation du parking Victor Hugo (remblais, eau salée, pas d’eau douce, sable car on a remblayé des zones marécages) et non pas sous la place A Briand. Il est normal que l’eau sous la place Victor Hugo soit salée, c’est un ancien marais salé qui a été remblayé, le sous-sol n’est absolument pas le même que sous la place Aristide Briand (sous-sol karstique, avec des cavités formées par l’eau, ce qui n’a rien à voir.
En effet on retrouve dans le dossier technique Anteagroup : « Un piézomètre a été mis en place à proximité du site (à 400 m du projet), lors du projet du parking Stalingrad, afin d’apprécier la qualité de l’eau qui sera effectivement pompée en phase chantier »
La vraie question sur laquelle vous devriez faire votre prochaine tribune, c’est sur les chiffres du budget de ce chantier ! On en est où aujourd’hui, puisque les derniers chiffres officiels c’est 14 millions d’euros évoqués par le directeur de la SPLBT en mai 2024 (annoncé à 8M au début). Mais un budget en intégrant le coût des travaux supplémentaires pour réaliser le fond de béton (qui n’était pas prévu) destiné à ce que les ouvriers puissent travailler au sec pour réaliser le radier, et pour pouvoir pomper l’eau. Ce n’était pas prévu au départ avec NGE, ça implique plus de béton, des matériaux spéciaux peut-être pour travailler dans l’eau, plus de temps de travail… Donc c’est quoi le montant exact avec cet ajout ?
D’ailleurs est-ce que ça marché ce coulage de béton ? à première vue non, l’eau dans le parking est montée juste après, votre béton n’a rien pu faire ! Et puis récemment vous avez remblayé avec des gros cailloux à l’angle de la rue du 11 novembre, mais l’eau est remontée au-dessus de ces cailloux juste après.
Je soulève enfin le problème lié à l’image de ce chantier, les inquiétudes quotidiennes des passants, des habitants, qui se demandent vraiment ce qu’on fait avec l’argent public… Quid aussi de l’image de l’entreprise qui par votre faute, travaille dans des conditions terribles ! Sur les réseaux sociaux la communauté du BTP vient voir, partager et commenter les vidéos du chantier, c’est devenue une risée bien au-delà de Sète. Et que dire des conditions de travail des ouvriers : on a vu des personnes dans le béton jusqu’aux genoux, on a aussi vu des tractopelles enfoncés dans plusieurs cm d’eau… On est en droit de s’inquiéter des conditions de sécurité des ouvriers qui y travaillent quotidiennement.
Intervention de Laura Seguin en préambule de séance – vidéo des échanges en fin d’article
A Sète, la proportion de résidences secondaires (21,9 %) est devenue trop importante. Il s’agit d’être en cohérence vis-à-vis de la population d’un territoire où la part excessive de la résidence secondaire contribue lourdement à empêcher des gens d’y vivre avec leur famille. Avoir une résidence secondaire c’est un bien agréable, avoir un logement, c’est un nécessaire vital. Le droit d’avoir un logement passe avant celui d’en avoir deux.
Malgré un cadre fiscal moins favorable, la location de courte durée restera plus lucrative que la location longue durée dans les zones touristiques, c’est pourquoi il faut mettre en place d’autres mesures et profiter de tous les nouveaux outils que donnent cette loi qui vient d’être votée :
– Modification du PLU : on doit se saisir de cette possibilité nouvelle : imposons 100% de résidences principales dans le quartier de l’Entrée Est, pour être certains que ces logements seront vraiment utiles aux populations locales
–Ce n’est pas que sur les futurs quartiers de logement qu’on peut agir : aussi sur les logements actuels. La ville a la possibilité d’accepter ou de refuser la transformation d’un logement en meublé de tourisme. Il faut qu’elle refuse ces demandes lorsque la part de location touristique est trop importante dans certains quartiers. Et ainsi instaurer des quotas par quartier.
Je souhaiterais également souligner le problème des boites à clef dans la ville :
Elles permettent d’augmenter le rendement des locations, les rotations, puisque le propriétaire n’a même pas à se déplacer, on est vraiment dans un business…
Certains sont illégales : il est interdit de déposer, attacher, fixer des boites à clé sur le mobilier urbain, pourtant nous en voyons dans la ville. Vous devez demander aux propriétaires de se mettre en conformité avec la réglementation. La ville de Marseille le fait, elle recouvre les boite d’un autocollant qui informe d’un délai pour les retirer, passé ce délai elles sont enlevées par les services de la mairie. Il faut faire de même à Sète !
Intervention de Laura Seguin – Rapport 2023 sur la délégation stationnement confiée à la SPLBT
Concernant les parkings des Halles et du Canal :
Concernant le chantier du parking Aristide Briand – un chantier ubuesque et un total manque de transparence :
Intervention de Laura Seguin – Délibération n°1 : Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables
Dans ce schéma de verdissement de la commande publique, on voit un paragraphe sur l’alimentation, en lien avec la loi Egalim qui impose 50% de produits de qualité et durables et 20% d’agriculture biologique dans la restauration collective. L’ambition de la Ville est d’être en conformité avec les dispositions de la Loi et d’explorer les marges de progressions possibles.
Alors justement où en sommes nous dans cette mise en conformité ? Quels sont les pourcentages de produits bio et locaux dans la restauration collective ?
Il y a des limites à la sensibilisation des entreprises pour s’approvisionner localement et avec avec des produits bio et/ou de qualité, car elles ont des objectifs qui sont autres que ceux du service public. Donc pour le bien de nos enfants et des plus vulnérables qui sont restaurés tous les jours dans les crèches, écoles, et foyer-restaurant du CCAS, il faut reprendre directement le contrôle de la restauration collective. Contrôler directement nos marchés avec les fournisseurs sera plus efficace que sensibiliser.
Il faut en finir avec Sodexo – le contrat avec la ville arrive à échéance d’ici 1 an. C’est donc le moment d’envisager un retour en régie publique de la restauration collective, pour favoriser au maximum les circuits courts, le bio, la pêche locale…. Le retour en régie publique nous permettra de retrouver la maîtrise de la qualité des repas servis. Et c’est un outil de développement économique car cela s’articule avec le développement, à l’échelle de l’agglomération, d’une agriculture de qualité, créatrice d’emplois et préservant l’environnement. Et d’unités locales de transformation de ces produits agricoles.
Intervention de Laura Seguin – Rapport SPLBT 2023
Quelques remarques sur ce rapport :
Intervention de Laura Seguin – Rapport du mandataire SA ELIT, activité 2023
Plusieurs remarques sur ce rapport des activités de la SA ELIT :