Ouvertures dominicales

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Chaque année, on est un certain nombre d’entre nous à voter contre cette délibération. Je voulais juste rappeler pourquoi. C’est important de d’éclairer ce pourquoi on vote, ce contre quoi on vote. Cette loi, elle concerne l’autorisation de faire travailler des salariés un certain nombre de dimanches. Il faudrait d’ailleurs la renommer « autorisation du travail dominical dans les commerces alimentaires ». C’est vraiment ça qui nous permettrait de coller le mieux à la loi. C’est pas une mesure exceptionnelle, c’est une normalisation du travail dominical. C’est imposé par la loi Macron de 2015 qui considère que le dimanche est finalement un jour comme les autres. C’est un jour dans la semaine pour se reposer, pour les activités familiales, associatives, politiques, religieuses éventuellement aussi. Et cette délibération liée à cette loi, elle participe à l’affaiblissement de ce droit, de ce droit au repos sous couvert de soutien au commerce. Je voudrais quand même préciser que cette autorisation, elle concerne principalement les grandes surfaces, les grands commerces, là où les salariés ont quand même peu de poids face à leurs managers, à leurs patrons, pour négocier leurs conditions de travail, leur temps de travail etc. Et dans ces grandes surfaces, on a souvent des femmes en temps partiel, pas toujours choisi, pour ne pas dire subi avec des salaires assez précaires. Donc il faut bien avoir ça en tête quand on vote cette délibération. Et je voudrais juste ajouter que j’avais j’avais déjà mentionné des études conduites par les chambres de commerce et d’industrie. Il y en avait une qui avait qui était paru en 2018 sur Paris, et qui disait bien que l’impact économique attendu est absolument pas là parce qu’en fait c’est pas parce qu’on ouvre des commerces le dimanche que le budget, le pouvoir d’achat des gens s’étend ou gonfle subitement. Non, il va juste s’étaler dans le temps.On ne va pas plus consommer parce que c’est ouvert le dimanche. On va juste étaler notre consommation dans le temps. C’est tout ce que montrent ces études. Donc, depuis rien n’a changé. Puis les budgets des ménages à ma connaissance ne se sont pas gonflés malheureusement. Donc, il y a aucun gain économique à atteindre de cette loi, de cette disposition et surtout c’est un avantage uniquement pour les grandes surfaces. C’est elles qui profitent le plus de ces ouvertures dominicales alors qu’on gagnerait plutôt à défendre les commerces indépendants, les petits commerce de nos centre-villes car eux peuvent ouvrir le dimanche étant donné qu’ils sont leurs propres patrons. Ils n’ont pas de de salariés à faire travailler donc ils n’entrent pas dans le cadre de cette loi.

Subvention à La Palanquée (Sète en Commun)

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Encore une fois, on ne parle pas de La Palanquée, on parle de l’association Sète en Commun qui anime le FabLab qui va dans le quartier de l’Ile de Thau, 25 fois par an. Donc la question est claire : l’année dernière, il y avait 9000 € pour cette action. En 2023, il y avait 8000 €. Aujourd’hui, il n’y a plus que 4500€. Donc est-ce que ça veut dire qu’on réduit de moitié les 25 visites par an dans le quartier de l’Ile de Thau ?. Ces visites animaient un temps d’éducation de de formation auprès de la jeunesse parce que c’est ça dont on a besoin aussi dans ce quartier, pas que de sécurité. Hormis Sète, l’agglo subventionne également Sète en Commun à hauteur de 15 000€ pour les actions du FabLab sur l’agglo, mais pour Sète aussi. Donc ça veut dire que si nous on réduit de moitié notre subvention fatalement il y aurait moins de visites par an. Oui ou non ? C’est ça la question qu’on vous pose. Oui ou non ?

Subvention à La Palanquée (Sète en Commun)

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Ces aides sont liées aux interventions du FabLab dans les quartiers QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) en particulier à l’Ile de Thau, avec 25 visites sur un an, ce qui est bien. Mais si on réduit de moitié le budget, que va-t-il se passer pour l’association Sète en Commun qui perçoit cette aide. Pour 2025, 9000 € avaient été demandés et il ne s’agit en aucun cas d’une aide directe au fonctionnement de la Palanquée mais d’une délégation pour agir dans les quartiers prioritaires. La part de l’agglo sur le Fablab est de 15 000 € versés à Sète en Commun pour son action sur les communes de l’agglo y compris Sète. En conclusion la part de financement de Sète est dérisoire et ne concerne que le Fablab pour une prestation auprès des QPV. Ca n’est pas une aide directe, mais une délégation pour agir dans le quartier. Donc la part de Sam, elle est de 15000 €. La part de la ville, elle est assez dérisoire et elle est réduite de moitié. Elle ne concerne que le Fablab. Il y a 25 visites actuellement dans le quartier de l’Ile de Thau. Si on réduit de moitié, ça va en faire la moitié, c’est à-dire en gros 12. Alors moi je trouve que c’est très bien de renforcer la sécurité, de renforcer la police, de demander de la police nationale, mais on sait très bien que dans un dans les quartiers, il faut aussi renforcer tout le lien social, toutes les activités proposées et là, typiquement, on est dans de l’action, dans de la formation, parce que La Palanquée propose des projets pour les jeunes, ils nous les ont déjà exposés d’ailleurs ici. Voilà. Donc je ne comprends pas pourquoi vous réduisez de moitié cette subvention. Nous voterons pour parce que il vaut mieux ça que rien.

Restauration collective

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Vous nous dites que le coût de la mesure de la cantine à 1€ est de 100 000 € /trimestre. Avec ce que vous nous dites là, je doute du chiffre que vous nous avez annoncé ou alors il ne prend pas en compte toutes ces augmentations. Et vous nous donnez encore plus d’arguments pour défendre ce que nous défendons depuis longtemps, c’est-à-dire au moins pour la restauration scolaire pour nos enfants, un retour en régie publique, ça nous reviendra moins cher et on pourra gérer la qualité.

Restauration collective

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai bien compris l’enjeu de changement de nom. A priori ça n’implique pas grand-chose mais je vais me concentrer sur la deuxième disposition de l’avenant. C’est la réévaluation des engagements financiers. Donc les engagements financiers de la ville envers Sodexo, le prestataire pour la restauration, il y a une marge qui est réévaluée à 30 % pour, je cite, « anticiper les évolutions réglementaires ». Alors ça veut dire quoi exactement ? Parce que dans la convention initiale, on était à 4 556 775 € (montant maximum qu’on pouvait engager) et aujourd’hui on est à 6 616 431 €. Ça fait quand même pas mal. Et aucune précision n’est donnée sur ces exigences réglementaires dont on devrait maintenant tenir compte. Quelles sont-elles ? Quelles sont ces nouvelles contraintes éventuelles ? Pourquoi on ne les détaille pas dans la délibération ? Je me demandais si c’était au bénéfice d’une meilleure qualité des repas ou pas. Également, on constate un effort financier unilatéral de notre part et pas de la part de Sodexo, a priori, et qui n’a d’ailleurs pas contribué à un effort financier quand on est passé au repas à 1 €. Enfin voilà. Est-ce que vous pourriez m’en dire un petit peu plus ? Réponse apportée

Je suis vraiment désolée d’apprendre que vous n’avez pas réussi dans la négociation soi-disant avec Sodexo à leur faire payer cette augmentation de charge liée à des évolutions de normes réglementaires. Sodexo est quand même une grande multinationale de l’agroalimentaire présente partout dans le monde et qui fait des milliards de bénéfices par an. C’est à nous de payer ça face à ce géant de l’agroalimentaire. Moi, ça me désole. Donc ça nous conforte encore plus, effectivement, pour le retour en régie publique de la restauration scolaire.

Modification du PLU

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Je ne vais monter au plafond parce que vous allez réviser le PLU 4 mois avant les municipales et entamer des frais, des études sur un cahier des charges que vos successeurs auront besoin de reprendre. C’est une forme d’opportunisme électoral. Dans l’article du midi libre du 17 novembre vous reniez tout ce que vous avez voté. Vous dites que vous n’êtes plus d’accord avec la tour sur la ZAC Entrée Est secteur Sud, les rapports sur l’urbanisation de cette ZAC, les emprunts.  Donc vous sentez très bien que les sétois n’apprécient pas forcément le côté architectural de cette entrée de ville. Vous nous aviez promis des espaces verts, on les cherche… Je voulais aussi revenir sur ce qu’a dit Vincent Sabatier. Jamais nous n’avons dit qu’on interdirait totalement le AirB’nb. Il faut le maîtriser et le limiter parce que nous sommes déjà à plus1/4 des logements. C’est Monsieur Escargel, lors d’un précédent conseil municipal, qui nous a dit que 26 % des logements étaient des résidences secondaires et location saisonnière. Donc il faut absolument limiter sur la ZAC Nord. Lorsque nous avons voté le rapport la dernière fois, je ne me souviens pas avoir lu un quelconque document sur les parkings. Donc vous dites, c’est une lettre manuscrite du président de l’agglo. Je n’en ai pas eu connaissance. Par contre, entre le projet initial et le projet actuel, il y a une diminution du nombre de logements qui est quand même significatif puisqu’il y a, il me semble, moins 300 logements et avec une augmentation du mètre carré pour de l’économique. Donc, on est arrivé, en travaillant, à faire ce qu’on voulait. Et je voulais finir sur un autre point, car ça devient obsessionnel, mais on est habitué : quand on a 2500 demandes de logement social, moi je suis tout à fait d’accord pour l’accession sociale à la propriété. Quand vous avez 2500 demandes en attente, vous n’avez pas 2500 familles en capacité d’acheter. Donc il faut proposer également du logement social accessible, abordable pour loger les gens qui n’ont pas les moyens d’acquérir.

Modification du PLU

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Vous lancez aujourd’hui la révision du PLU en affirmant vouloir « mieux encadrer la densification » et « répondre à la demande de logements des actifs ».
Il était grand temps. Quel revirement ! Parce que depuis 10 ans, votre majorité — avec M. Commeinhes et avec vous M. Marquès — a multiplié les révisions partielles sans vision d’ensemble et a validé les projets qui ont défiguré beaucoup de nos quartiers. Vous semblez découvrir aujourd’hui les problèmes que vous avez vous-mêmes créés ! Je prends 2 exemples :

Entrée Est : Vous parlez maintenant de revoir le projet ? Rappelons que c’est votre opération. Un projet de 1 800 logements rive sud, une tour à l’origine de 49 mètres  pour 16 étages à l’entrée de Sète, une défiguration de notre entrée de ville que vous avez votée ! Pendant 6 ans, aucune réserve, aucune demande de transparence sur la SAELIT, et même aucune demande de garantie que ces nouveaux logements répondront bien aux besoins des sétois, et notamment seront réservés à l’habitation principale (notre motion que vous avez refusé de voter).

Le cœur de ville : Le SCOT en cours de révision dit clairement qu’il faut réparer les dégâts écologiques causés par trop d’imperméabilisation, notamment dans les centres villes. Qui a validé ces choix ? Place Aristide Briand, minéralisée, surchauffée, disparition des arbres, exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire face au changement climatique…

Donc l’année 2026 sera celle des élections et de la révision du PLU, grande occasion pour élus et population de réparer les incohérences faites par votre majorité. Car vous avez participé à tout ça. Ça va être difficile pour vous de vous faire défenseur d’un autre modèle après 6 ans d’approbation systématique. Excusez moi mais ça ressemble bien à un revirement de dernière minute…car les grandes orientations que nous devons prendre correspondent à ce que nous défendons depuis des années :

Une Entrée Est revue intégralement, à taille humaine, tournée vers l’économie locale et l’emploi.

Une politique du logement volontariste, pour l’année, pour les familles, pour les travailleurs.

Un PLU écologique, enfin aligné sur les enjeux climatiques : végétalisation, désimperméabilisation, protection des espaces, recul du trait de côte…

Un urbanisme clair et concerté, pas des revirements de dernière minute.

Modification du PLU

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Alors, je vais me permettre de répondre directement à Monsieur Sabatier. Vous avez énoncé quelques contre-vérités. Vous nous avez expliqué qu’aucun d’entre nous n’était intervenu sur l’enquête publique concernant la ZAC Entrée Est en 2020. J’ai eu un doute et j’ai téléchargé l’enquête publique a eu lieu du 21 septembre au 23 octobre 2020. Non seulement je figure dans ce rapport d’enquête, mais Madame Seguin, Madame Calueba et Madame Estryn – qui nous as quittés- y figurent également. Et je me souviens très bien qu’à l’époque, il y a quelque chose que vous n’aviez pas vu. C’était une tour de 49 m qui dépassait d’un rapport d’une centaine de pages et c’est nous qui l’avions débusquée et vous nous aviez expliqué que ça n’existait pas. Et suite à cet épisode, nous sommes intervenus sur le rapport d’enquête. » Sur la révision du PLU. Évidemment qu’ il faut la faire nous en sommes partisans depuis des années. Madame Seguin l’a rappelé, si elle doit avoir lieu, il faut qu’on puisse y être associé quelque part et je vais plus loin : il faut que les citoyens sétois puissent y être associés aussi, surtout à cette échéance des élections municipales. On engage l’avenir de la ville et vous ne savez pas qui va diriger la ville après le mois de mars prochain. Donc d’une façon ou d’une autre, il est important de travailler de concert sur l’élaboration d’un futur PLU et au moins de consulter l’ensemble des conseillers municipaux d’opposition et de consulter la population. Et ensuite, les gens qui seront en place au pouvoir après avril 2026 pourront travailler sur les bases qui auront éventuellement été discutées pendant cette période de 4 mois. Mais c’est évident que nous on ne peut pas voter comme ça à l’aveugle, sans avoir d’informations. Donc soit on s’abstient parce que vous nous dites que vous allez monter ça dans un petit cabinet et on aura pas connaissance de ce qui va se faire, soit on vote pour si on est associés à l’élaboration de ce futur PLU.

Modification du PLU

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Je pense qu’il y a eu vraiment un manque de volonté politique de votre part de d’agir sur les Airbnb. Nous vous avons suggéré plusieurs pistes.  Je suis assez étonnée de voir que par exemple les demandes d’autorisation de changement d’usage d’un local enfin d’un logement en local commercial pour pouvoir faire du sont autorisées systématiquement.

Il suffit d’aller sur le site de l’Office du tourisme ( pourquoi pas un service dédié au logement, à l’urbanisme qui gère ça) ? Il suffit de faire une demande d’autorisation de changement d’usage. Ces demandes-là, on pourrait avoir la main dessus et si tel quartier est sursaturé en meublé de tourisme, l’autorisation n’est pas délivrée, sans avoir besoin de modifier une fois de plus le PLU.

Vous avez voté contre notre motion visant à instaurer 100 % de résidences principales dans toute nouvelle construction sur le secteur de l’Entrée Est. Sur l’enquête publique, montrez-nous que ça a un réel impact, que vous en tenez compte dans vos décisions, que ça modifie vos projets et on ira répondre à vos enquêtes publiques. On a on en a parlé la dernière fois au sujet de l’enquête publique à l’Ile de Thau, au sujet du projet de logement rue des Capéchades. Il y a eu une trentaine d’habitants du quartier qui se sont déplacés. 100 % d’avis contre le projet qui leur est proposé. Aucune modification, je ne dis pas annulation du projet, mais aucune modification du projet n’est proposée en réponse. Le cahier des charges de la révision de ce PLU, est-ce que on va y être associé ? parce que c’est ça la question qui nous intéresse pour déterminer comment se positionner et comment voter ce soir parce qu’on ne vous fait pas confiance pour ce cahier des charges. Donc est-ce qu’il y aura dans les mois à venir un travail concerté, un dialogue autour du cahier des charges pour les études et auquel on sera associés et auquel les habitants pourraient être associés aussi pour avoir une idée des orientations en matière d’urbanisme ?

ROB (rapport d’orientation budgétaire)

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Ce n’est pas seulement la dette : c’est pourquoi cette dette :Les emprunts massifs servent surtout à financer des projets d’image ou d’attractivité touristique, pas la population, ni le tournant écologique dont a besoin notre ville. Exemples : Bains Douches / Place Victor Hugo, c’est la destruction d’un équipement public utile (hygiène, inclusion) remplacé par un projet commercial  » bling-bling », Salle Brassens sur le parking Jules Moch qui est un équipement nécessaire, oui mais implanté dans un secteur déjà fragilisé en espaces verts. La cohérence urbaine est discutable. La place et parking Aristide Briand sont la multiplication des parkings, véritables aspirateurs à voitures. Ils contribuent à l’engorgement et à la pollution du cœur de ville et bénéficient à une minorité de Sétois, et aux visiteurs.

Conséquences : une ville qui vit au-dessus de ses moyens, mais pas au service des habitants, car la dette augmente principalement pour des opérations urbaines contestées et pour des annonces préélectorales prises rapidement mais sans réflexion de fond. Pendant ce temps le logement est en crise grave, rien n’est fait pour adapter notre ville aux impacts du changement climatique, pour isoler, pour créer des espaces verts dans tous les quartiers.

Une épargne nette au plus bas : les choix récents aggravent la situation avec trois décisions lourdes récemment :

– Cantine à 1 € : mesure dont on a discuté plusieurs fois , J’aimerais bien vérifier effectivement ces coût de 100 000 € par trimestre, c’est pas exactement le calcul qu’on en avait fait.

-Quelque chose que nous avons laissé passer lors de du dernier conseil municipal, lors de cette avenant numéro 5 à la SPLBT, et qu’on a constaté après coup. Une perte de recettes annuelles du stationnement qui par cet avenant numéro 5 seront versées à la fin du contrat et non plus annuellement. Quel est le montant de la recette que nous perdons chaque année ? La SPLBT alimente sa trésorerie pour éponger ses investissements de parking souterrain, combler les déficits de ces parkings déficitaires, et une perte de recettes pour la ville à hauteur de 200 000€. On verra la facture à la fin, Monsieur Sabatier. Il faut arrêter cette fuite en avant financière et revenir sur cette DSP, récupérer les engagements en subventions de la ville qui n’ont pas encore été utilisés puisque il y a environ 20/25 M€ que la ville a déjà versés. Tout n’a pas été utilisé.

– Recrutement de 10 policiers municipaux : c’est une décision coûteuse, quant à l’efficacité attendue. C’est une augmentation de 20 %. Sète est déjà la 17ème police municipale de France pour sa strate de population (plutôt bien dotée en effectif).  Donc le problème majeur (le narcotrafic) c’est le manque d’effectifs de la police nationale. On a un seul policier national affecté au narcotrafic, au commissariat de Sète. Ce n’est pas suffisant mais vous installez 15 caméras et recrutez 10 policiers municipaux au lieu de demander à l’État qu’il reprenne ses responsabilités et qu’il affecte davantage d’effectifs de police nationale et réclamer un commissariat de proximité mixte national/municipal dans le quartier de l’île de Thau.

Enfin, le problème de température dans les écoles : 10° le matin et 13° l’après-midi dans les classes. Les cours se font avec une doudoune. Donc en été les professeurs et les parents apportent des ventilateurs, va-t-il falloir apporter des radiateurs aussi ? La rénovation thermique est donc une priorité.