PPBE (Plan de prévention du bruit dans l’environnement)

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Jj’ai regardé avec attention ce 4ème volet parce que c’est un problème fondamental et énormément de citoyens me parlent de problèmes de bruit. Et ce problème, il est très intimement lié à la mobilité et c’est d’ailleurs ce qui apparaît dans le dans le rapport. La principale source de bruit, ça reste la circulation des véhicules motorisés. Donc finalement, lorsqu’on traite le bruit, on traite aussi la mobilité et on traite aussi la sécurité puisque le bruit est aussi intimement lié à la vitesse des engins qui vont circuler sur nos routes. Donc, il faut le traiter avec un maximum d’efficacité. Il y a quelques petits points qui m’ont étonnés dans le rapport. On se concentre sur quatre grands axes parce que ces grands axes ont une fréquentation qui est supérieure à 3M de véhicules par an. Je crois que c’est ça l’idée. Mais pourquoi le périmètre du centre-ville ne fait pas partie de ses axes prioritaires ? Et comment se fait-il qu’on puisse avoir l’avenue Martelli, par exemple, avec 3M de véhicules/an et passer de l’autre côté de la ville avec la Corniche et puis Boulevard Joliot-Curie ? Entre les deux, il n’y aurait pas 3M de véhicules/an qui circuleraient ? C’est assez étonnant parce que les véhicules ne vont pas se disperser en traversant le Mont Saint-Clair. Vous allez me l’expliquer, sans créer une polémique. Il est manifeste qu’il y a dans le centre-ville, y compris dans des petites rues, des vrais problèmes de bruit avec des véhicules qui s’engagent à grande vitesse, notamment de nuit. Et comme le dit le rapport, la nuit la sensation de bruit est augmentée. Donc il faut considérer qu’un un véhicule qui ferait un bruit de 80/90 décibels, ce qui est déjà énorme dans la journée, ce bruit va être ressenti comme étant 90/100 décibels durant la nuit. Donc on pense notamment aux motos et je ne vois pas trop apparaître ce périmètre là du centre-ville dans le dans le rapport. J’espère qu’il va être traité avec l’ensemble des autres axes. Et par ailleurs, je voulais faire remarquer un détail dans les préconisations qui sont données dans le rapport. On a plusieurs axes d’action et notamment, par exemple, la pose de de ralentisseur. J’ai le cas, et d’autres citoyens m’ont rapporté des similitudes, devant chez moi, d’un ralentisseur qui a été posé. Alors, il a une action de ralentissement et ça c’est très avantageux pour le citoyen. D’autant plus qu’il est posé pratiquement devant une école, mais malheureusement, il n’est pas du tout aux normes. Les normes qui sont préconisées dans le rapport, je les ai découvertes. Préconisation d’avoir une longueur minimale de 4 m. Celui qui est posé, il fait peut-être 2,50 à tout casser. Ce qui fait que les véhicules qui arrivent dessus s’envolent, percutent le sol juste derrière et font un énorme bruit y compris de nuit. Et d’ailleurs, c’est tellement vrai que si vous regardez ce ralentisseur qui a été posé il y a 2 ans, il est complètement creusé et toute la partie de la chaussée qui se trouve derrière le ralentisseur est creusée par l’impact des voitures qui passent dessus. Et on a des traces d’huile parce que il y a des gens qui explosent leur carter au passage. Bon, donc peut-être faudrait-il réviser cette façon de ralentir la circulation, parce que finalement elle crée du bruit alors qu’elle devrait améliorer cette situation. Donc voilà, c’est pas pour créer des polémiques mais je voudrais que vous m’éclairiez un petit peu sur sur tout ça.

Contrat de Gestion lntégrée Eau et Climat du territoire de Thau 2025-2029

Intervention de Laurent Hercé – vidéo en fin d’article

Le problème que pose cette délibération, c’est que vous nous demandez de voter un dossier qui comporte entre 4 et 500 pages, qui comprend 137 actions, mais en réalité avec des sous-actions, il en comporte 233. Il concerne 41 territoires, 5 agglomérations et c’est quelque chose que l’on reçoit 5 jours avant le vote. Donc moi, j’aurais aimé étudier ce dossier en détail et notamment l’ensemble des actions parce que comment savoir si toutes ces actions sont valides, si elles ont été chiffrées correctement ? Je suis bien en peine de le savoir. Je suis dans l’impossibilité, en réalité, de pouvoir statuer là-dessus. J’ai une question, est-ce que ces dossiers et donc les pièces, les annexes, tout ce qui figure dans cette délibération étaient consultables précédemment ou est-ce que ça pouvait nous être adressé en amont ? Ne serait-il pas possible, à l’instar des budgets, de pouvoir débattre sur le contenu du dossier et puis ensuite de pouvoir voter après étude approfondie à la fois suivante, parce-qu’ honnêtement, je suis persuadé et ce sera le cas dans d’autres communautés ou dans d’autres collectivités qui vont peut-être statuer là-dessus, que personne n’est en capacité de prendre connaissance de la totalité des détails du dossier.


 

Ouvertures dominicales

Intervention de véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Nous avons la chancede vivre dans une ville où le dimanche matin, il y a il y a les Halles. Les Halles, certes un chères mais c’est quand même l’endroit où on trouve le poisson le moins cher, même par rapport aux grandes surfaces. Mais en tout cas, les Halles, ça attire du monde. On n’est pas obligé d’acheter là-bas. Ça fait une balade. Les gens viennent en centre-ville pour les Halles. Il y a des commerces qui sont ouverts, on fait pas des grandes courses, un grand caddy. Le dimanche, on n’est pas vraiment obligé. Il y a des commerces d’ appoint qui sont ouverts, je pense au Monoprix, le Carrefour, et je trouve que c’est franchement dommage de se dire qu’on se bat pour que ce cœur de ville travaille et qu’il soit ouvert. C’est un lieu de convivialité avec les terrasses le dimanche. Et en même temps sur d’autres périodes, comme l’été, ouvrir des grandes surfaces ce qui incite les gens à y aller. Moi personnellement je ne vais jamais en grande surface le dimanche. Si un jour je suis en panne au lieu d’aller à Monoprix, j’irai peut-être à Auchan. Mais franchement, je trouve que c’est dommage de mettre en concurrence ce côté super convivial qu’il y a autour du centre-ville le dimanche matin avec des grandes surfaces. Franchement, je trouve c’est hyper dommage. Merci.

Ouvertures dominicales

Intervention d’Arnaud Jean – vidéo en fin d’article

Je voudrais souligner la méconnaissance du dossier par Monsieur Sabatier, puisqu’à ma connaissance les syndicats sont consultés chaque année sur l’ouverture des commerces le dimanche mais également sur les concessions automobiles à certaines dates. Nous sommes consultés chaque année par courrier, et notre organisation syndicale, en tout cas, celle à laquelle j’appartiens, on répond chaque fois à la mairie et notre réponse est claire. On est contre l’ouverture des commerces et des concessions automobiles. Sauf que cette année, nous n’avons pas reçu de courrier. C’est peut-être dû au changement de Maire, je l’ignore.

Ouvertures dominicales

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Chaque année, on est un certain nombre d’entre nous à voter contre cette délibération. Je voulais juste rappeler pourquoi. C’est important de d’éclairer ce pourquoi on vote, ce contre quoi on vote. Cette loi, elle concerne l’autorisation de faire travailler des salariés un certain nombre de dimanches. Il faudrait d’ailleurs la renommer « autorisation du travail dominical dans les commerces alimentaires ». C’est vraiment ça qui nous permettrait de coller le mieux à la loi. C’est pas une mesure exceptionnelle, c’est une normalisation du travail dominical. C’est imposé par la loi Macron de 2015 qui considère que le dimanche est finalement un jour comme les autres. C’est un jour dans la semaine pour se reposer, pour les activités familiales, associatives, politiques, religieuses éventuellement aussi. Et cette délibération liée à cette loi, elle participe à l’affaiblissement de ce droit, de ce droit au repos sous couvert de soutien au commerce. Je voudrais quand même préciser que cette autorisation, elle concerne principalement les grandes surfaces, les grands commerces, là où les salariés ont quand même peu de poids face à leurs managers, à leurs patrons, pour négocier leurs conditions de travail, leur temps de travail etc. Et dans ces grandes surfaces, on a souvent des femmes en temps partiel, pas toujours choisi, pour ne pas dire subi avec des salaires assez précaires. Donc il faut bien avoir ça en tête quand on vote cette délibération. Et je voudrais juste ajouter que j’avais j’avais déjà mentionné des études conduites par les chambres de commerce et d’industrie. Il y en avait une qui avait qui était paru en 2018 sur Paris, et qui disait bien que l’impact économique attendu est absolument pas là parce qu’en fait c’est pas parce qu’on ouvre des commerces le dimanche que le budget, le pouvoir d’achat des gens s’étend ou gonfle subitement. Non, il va juste s’étaler dans le temps.On ne va pas plus consommer parce que c’est ouvert le dimanche. On va juste étaler notre consommation dans le temps. C’est tout ce que montrent ces études. Donc, depuis rien n’a changé. Puis les budgets des ménages à ma connaissance ne se sont pas gonflés malheureusement. Donc, il y a aucun gain économique à atteindre de cette loi, de cette disposition et surtout c’est un avantage uniquement pour les grandes surfaces. C’est elles qui profitent le plus de ces ouvertures dominicales alors qu’on gagnerait plutôt à défendre les commerces indépendants, les petits commerce de nos centre-villes car eux peuvent ouvrir le dimanche étant donné qu’ils sont leurs propres patrons. Ils n’ont pas de de salariés à faire travailler donc ils n’entrent pas dans le cadre de cette loi.

Subvention à La Palanquée (Sète en Commun)

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Encore une fois, on ne parle pas de La Palanquée, on parle de l’association Sète en Commun qui anime le FabLab qui va dans le quartier de l’Ile de Thau, 25 fois par an. Donc la question est claire : l’année dernière, il y avait 9000 € pour cette action. En 2023, il y avait 8000 €. Aujourd’hui, il n’y a plus que 4500€. Donc est-ce que ça veut dire qu’on réduit de moitié les 25 visites par an dans le quartier de l’Ile de Thau ?. Ces visites animaient un temps d’éducation de de formation auprès de la jeunesse parce que c’est ça dont on a besoin aussi dans ce quartier, pas que de sécurité. Hormis Sète, l’agglo subventionne également Sète en Commun à hauteur de 15 000€ pour les actions du FabLab sur l’agglo, mais pour Sète aussi. Donc ça veut dire que si nous on réduit de moitié notre subvention fatalement il y aurait moins de visites par an. Oui ou non ? C’est ça la question qu’on vous pose. Oui ou non ?

Subvention à La Palanquée (Sète en Commun)

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Ces aides sont liées aux interventions du FabLab dans les quartiers QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) en particulier à l’Ile de Thau, avec 25 visites sur un an, ce qui est bien. Mais si on réduit de moitié le budget, que va-t-il se passer pour l’association Sète en Commun qui perçoit cette aide. Pour 2025, 9000 € avaient été demandés et il ne s’agit en aucun cas d’une aide directe au fonctionnement de la Palanquée mais d’une délégation pour agir dans les quartiers prioritaires. La part de l’agglo sur le Fablab est de 15 000 € versés à Sète en Commun pour son action sur les communes de l’agglo y compris Sète. En conclusion la part de financement de Sète est dérisoire et ne concerne que le Fablab pour une prestation auprès des QPV. Ca n’est pas une aide directe, mais une délégation pour agir dans le quartier. Donc la part de Sam, elle est de 15000 €. La part de la ville, elle est assez dérisoire et elle est réduite de moitié. Elle ne concerne que le Fablab. Il y a 25 visites actuellement dans le quartier de l’Ile de Thau. Si on réduit de moitié, ça va en faire la moitié, c’est à-dire en gros 12. Alors moi je trouve que c’est très bien de renforcer la sécurité, de renforcer la police, de demander de la police nationale, mais on sait très bien que dans un dans les quartiers, il faut aussi renforcer tout le lien social, toutes les activités proposées et là, typiquement, on est dans de l’action, dans de la formation, parce que La Palanquée propose des projets pour les jeunes, ils nous les ont déjà exposés d’ailleurs ici. Voilà. Donc je ne comprends pas pourquoi vous réduisez de moitié cette subvention. Nous voterons pour parce que il vaut mieux ça que rien.

Restauration collective

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Vous nous dites que le coût de la mesure de la cantine à 1€ est de 100 000 € /trimestre. Avec ce que vous nous dites là, je doute du chiffre que vous nous avez annoncé ou alors il ne prend pas en compte toutes ces augmentations. Et vous nous donnez encore plus d’arguments pour défendre ce que nous défendons depuis longtemps, c’est-à-dire au moins pour la restauration scolaire pour nos enfants, un retour en régie publique, ça nous reviendra moins cher et on pourra gérer la qualité.

Restauration collective

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

J’ai bien compris l’enjeu de changement de nom. A priori ça n’implique pas grand-chose mais je vais me concentrer sur la deuxième disposition de l’avenant. C’est la réévaluation des engagements financiers. Donc les engagements financiers de la ville envers Sodexo, le prestataire pour la restauration, il y a une marge qui est réévaluée à 30 % pour, je cite, « anticiper les évolutions réglementaires ». Alors ça veut dire quoi exactement ? Parce que dans la convention initiale, on était à 4 556 775 € (montant maximum qu’on pouvait engager) et aujourd’hui on est à 6 616 431 €. Ça fait quand même pas mal. Et aucune précision n’est donnée sur ces exigences réglementaires dont on devrait maintenant tenir compte. Quelles sont-elles ? Quelles sont ces nouvelles contraintes éventuelles ? Pourquoi on ne les détaille pas dans la délibération ? Je me demandais si c’était au bénéfice d’une meilleure qualité des repas ou pas. Également, on constate un effort financier unilatéral de notre part et pas de la part de Sodexo, a priori, et qui n’a d’ailleurs pas contribué à un effort financier quand on est passé au repas à 1 €. Enfin voilà. Est-ce que vous pourriez m’en dire un petit peu plus ? Réponse apportée

Je suis vraiment désolée d’apprendre que vous n’avez pas réussi dans la négociation soi-disant avec Sodexo à leur faire payer cette augmentation de charge liée à des évolutions de normes réglementaires. Sodexo est quand même une grande multinationale de l’agroalimentaire présente partout dans le monde et qui fait des milliards de bénéfices par an. C’est à nous de payer ça face à ce géant de l’agroalimentaire. Moi, ça me désole. Donc ça nous conforte encore plus, effectivement, pour le retour en régie publique de la restauration scolaire.

Modification du PLU

Intervention de Véronique Calueba – vidéo en fin d’article

Je ne vais monter au plafond parce que vous allez réviser le PLU 4 mois avant les municipales et entamer des frais, des études sur un cahier des charges que vos successeurs auront besoin de reprendre. C’est une forme d’opportunisme électoral. Dans l’article du midi libre du 17 novembre vous reniez tout ce que vous avez voté. Vous dites que vous n’êtes plus d’accord avec la tour sur la ZAC Entrée Est secteur Sud, les rapports sur l’urbanisation de cette ZAC, les emprunts.  Donc vous sentez très bien que les sétois n’apprécient pas forcément le côté architectural de cette entrée de ville. Vous nous aviez promis des espaces verts, on les cherche… Je voulais aussi revenir sur ce qu’a dit Vincent Sabatier. Jamais nous n’avons dit qu’on interdirait totalement le AirB’nb. Il faut le maîtriser et le limiter parce que nous sommes déjà à plus1/4 des logements. C’est Monsieur Escargel, lors d’un précédent conseil municipal, qui nous a dit que 26 % des logements étaient des résidences secondaires et location saisonnière. Donc il faut absolument limiter sur la ZAC Nord. Lorsque nous avons voté le rapport la dernière fois, je ne me souviens pas avoir lu un quelconque document sur les parkings. Donc vous dites, c’est une lettre manuscrite du président de l’agglo. Je n’en ai pas eu connaissance. Par contre, entre le projet initial et le projet actuel, il y a une diminution du nombre de logements qui est quand même significatif puisqu’il y a, il me semble, moins 300 logements et avec une augmentation du mètre carré pour de l’économique. Donc, on est arrivé, en travaillant, à faire ce qu’on voulait. Et je voulais finir sur un autre point, car ça devient obsessionnel, mais on est habitué : quand on a 2500 demandes de logement social, moi je suis tout à fait d’accord pour l’accession sociale à la propriété. Quand vous avez 2500 demandes en attente, vous n’avez pas 2500 familles en capacité d’acheter. Donc il faut proposer également du logement social accessible, abordable pour loger les gens qui n’ont pas les moyens d’acquérir.